C'est drôle bien que je ne comprenne pas toujours tout. J'habite en bas des montagnes et ne gravis que celles à vaches.
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Double Espresso est la suite d'Espresso. Ce sont encore des chroniques parues sur Alpine Mag et rassemblés ici ensuite, à la manière d'une journal, des réflexions hebdomadaires sur le monde de la montagne au sens large.
Si le premier tome et les autres bouquins de Sapin Defour étaient volontiers drôles, ironiques, satiriques, sarcastiques, ici, on s'en éloigne souvent diamétralement. On reconnait la pâte et la plume de l'auteur, sans nul doute, mais sont ici rassemblés des textes assez peu comiques mais plutôt tristes, réflexifs, incisifs, tendres, en hommage à...
On sent aussi les peurs et les angoisses de l'homme Sapin Defour: Climat, avenir de la pratique montagnarde, pollution et sa culpabilité latente d'homme blanc riche ayant un loisir pas tellement écolo, malgré sa volonté de l'être et son image "nature".
Des quesions que sans doute se posent la plupart des alpinistes/grimpeurs/skieurs et que l'auteur aborde avec son regard lucide et tendre à la fois, soulignant les paradoxes de cette activité d'amoureux du monde extérieur qui l'abiment en la parcourant...
Pas de blagues donc, quelques phrases bien tournées et senties, bien sûr, mais plutôt des pensées existentielles pour ce dernier opus e l'auteur du Beaufortin.
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Superbe recueil de texte sur la montagne.
L'auteur est un passionné et il nous transmet avec émotions ce qu'il ressent pour la montagne et la nature. Magnifique.
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Chroniques montagnardes. Belles, émouvantes, humoristiques et poétiques.
Tout ça.
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Humaniste
Cedric Sapin - Defour est alpiniste/ journaliste. Double expresso est le recueil de ses chroniques publiées sur Alpinemag. Ses textes sont émouvants, drôles et intelligents. Cedric parle de doute, d'émerveillement et d'amitié. Il questionne aussi. Rien de définitif, tout est dit en douceur. Son regard sur la vie est sensible. Accessible sans piolet, ni crampon. A lire.
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Un recueil de 52 chroniques que l'auteur a publié dans des journaux.
Comme souvent dans pareil cas, certaines font sourire, d'autres touchent et d'autres encore laissent bien indifférent...
D'une écriture acidulée et souvent caustique, ces chroniques sont pour l'amateur de montagnes qui n'a pas peur de sourire de ses travers...
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Cédric Sapin-Defour est décidément très fort !
Pondre une chronique par semaine et ne pas se répéter, c'est fort, surtout quand on a déjà rédigé un petit dictionnaire impertinent de la montagne et quelques autres ouvrages sur le même thème !
Bien sûr, il y a certaines "semaines" plus drôles que d'autres, certaines plus touchantes, d'autres carrément tristes, encore des plus philosophiques et d'autres qui rejoindraient bien le Mythologies publié chez JME, puisqu'elles parlent de certaines objets mythiques, certains totems de l'alpinisme.
Le livre est donc varié, drôle en majeure partie, juste dans toutes les chroniques, peut être un peu trop à la limite, un peu trop lisse (ou lissé pour les besoin de site puis de l'édition chez Guérin ?) pour rester comme un grand classique, mais on s'en approche.
Déjà hâte de lire la suite !
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Cédric Sapin-Defour est un des auteurs des plus prolifiques de la maison Guérin en ce moment ! Il publie aussi sur son site, concomitamment (en voilà un mot long et compliqué pour une critique de livre de montagne !)
Il se trouve qu'en plus de faire de la montagne, il a des lettres. En tous cas, des figures.
Car ce livre, vraiment, recense quelques unes des plus belles figures de style de la langue française.
Elles sont cités dans le résumé de l'éditeur.
Ce qui est drôle, car l'humour est le ressort favori de l'auteur, ce sont les exemples qu'il donne. Chaque figure est contextualisée dans un environnement montagnard à haute dose comique: un rappel, une descente coquasse, la recherche de partenaire, chaque étape d'une course est décrite et stylistiquement analysée, dans l'ordre chronologique.
C'est réjouissant, parfois hilarant même si bien sûr, mini-texte oblige, ce n'est pas très égal.
On reste dans la veine et le style qui a fait le succès de ses autres ouvrages, Expresso et double Expresso, ou encore le Dico impertinent de la montagne.
A lire, très vite, en refuge ou chez soi bien au chaud, pour avoir envie d'y retourner !
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C'est "son odeur après la pluie" qui m'a conduit vers ce livre. Je me suis dit, si c'est aussi bien écrit, aussi bien décrit, si ça parle de montagne, et si en plus il s'agit d'écrire autour de figures de style (pour ma part je m'essaie aux tautogrammes), ça ne peut être mauvais.
Tous ceux qui ont fréquenté la montagne, ses refuges, ses autochtones déguisés, ne peuvent que confirmer les observations quasi sociologiques de l'auteur (cf le choix stratégique de sa place dans la tablée), et finalement qu'en sourire.
Je déconseille ce livre aux linguistes, car au-delà des illustrations de figure de style, ils risquent de ne pas comprendre l'humour de l'alpiniste .... à moins que ce soit le catalyseur qui les fasse sortir de leur bureau.
Ce livre est une perle, vous savez quelque-chose qu'on trouve rarement au milieu d'un tout.
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Il suffit d'avoir passé une nuit dans un refuge, d'avoir enfilé une fois un baudrier au tout petit matin pour savourer ce voyage en cimes et en littérature. On s'amuse, on sourit puis on éclate de rire. Un livre tout en tendresse sur une humanité des sommets qui ressemble tant à celle des plaines. Le style est là, aussi pour nous rappeler qu'écrire est un art et qu'il reste des artistes quelle que soit l'altitude qu'ils affectionnent.
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Cédric Sapin Defour aime les contre-pieds. Après un dictionnaire impertinent de la Montagne, voilà qu'il se paye les éditions Que sais-je ?
En effet, qui s'occupe de savoir ce qu'il sait, il vaut mieux connaître ce qu'on ignore.
Et donc ici, évidemment, l'alpinisme dont l'auteur est un fin connaisseur et observateur.
On voit donc se succéder 50 et quelques questions auxquelles répond avec humour Cédric Sapin-Defour.
Peut-on faire de l'alpinisme avec sa femme, etc...
Le ton est toujours drôle, piquant, épinglant les travers du (s)port et de ses pratiquants dans leurs gros et plus petits défauts que l'auteur connaît bien et ne laisse pas passer !
Un petit régal qui se dévore, se lit et se relit, pour en sortir un peu moins fat et sûr de soi, le sourire aux lèvres.
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Cédric Sapin-Defour c'est un style entre mille reconnaissable, des phrases comme des poèmes, des citations qu'on pourrait recopier toutes les deux lignes, court, précis, joli, l'art de faire le lien entre une idée et une image, une sensation et un mot.
L'humour aussi, le mot juste, le bon mot, c'est une des forces de Sapin Defour.
Et puis sans trop en avoir l'air, sans se mettre en avant, il connaît son sujet, l'auteur. Il ne parle pas pour rien, il écrit sur des sujets forts, beau, tristes, des moments de grâce, d'autres du quotidien.
Ici il s'agit principalement, et même exclusivement du ski de rando, ou ski de montagne comme aime à l'appeler C-S-D.
C'est assez court, comme tous les textes de la collection, et bien pensé, argumenté et sensible, on retrouve bien ce qui nous plaît dans cette pratique qui s'est considérablement démocratisée ces dernières années.
A lire donc, encore !
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Monica Dalmasso allie plusieurs dons précieux. Elle possède un regard qui capte et cadre le minuscule, le point de vue original et jamais encore vu et en cela elle est une photographe hors pair. Elle cultive aussi les amitiés solides de celles qui se construisent sur les chemins escarpés. Cest pourquoi le texte de Cédric Sapin Defour accompagne si justement ce magnifique recueil de photographies plus belles que sauvages !
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Une impression mitigée pour ce livre. J'ai longtemps hésité à le lire, persuadée que j'allais passer des pages et des pages à pleurer. Et puis à force de lui tourner autour, je me suis lancée.
Evidemment, cette histoire est belle - un magnifique hommage d'un maître pour son compagnon à quatre pattes.
Pourtant, je suis passée à coté de l'émotion.
C'est bien écrit - et peut-être trop bien écrit pour moi. Le coté très soutenu de l'écriture m'a coupée de l'émotion que ce livre aurait pu susciter. Trop loin de ma manière de penser, j'ai eu souvent besoin de relire plusieurs fois certaines phrases pour en comprendre le sens.
Cela n'enlève rien à ce beau texte - je regrette juste d'être passée à coté.
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Il est toujours surprenant, bluffant de lire une personne qui a su poser les mots avec une telle justesse pour décrire ce que l'on ressent, ce que l'on vit, ce que l'on voit.
On est Cédric Sapin-Defour, il ou elle est Ubac. On rit, on pleure, on vit ces 2 vies en se disant qu'elles pourraient être les nôtres.
Comme si bien dit dans la préface de Jean-Paul Dubois : "Et puis j'ai lu Son odeur après la pluie. Et alors, ce monde [...] a commencé à s'ébrouer [...]".
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il y a 2 sortes de personnes : celles qui ont un pistolet et celles qui creusent... toi tu creuses.
Plus sérieusement, celles qui aiment les chiens et celles qui n'ont pas d'attirance particulière, si , comme moi, vous avez la chance de faire partie de la première, ce livre est beau et noble.
Cette histoire (biographie ?) entre un homme (un petit peu quand même pas associable, mais pas loin) et son chien est magnifiquement racontée, très juste et très émouvante.
Elle montre l'amour inconditionel qu'un chien porte à son (ses) maitre(s), et inversement. Le tout sans en faire trop et sans patos, c'est magnifiquement analysé et magnifiquement écrit, voire même quelques rares fois un peu ampoulé à mon humble gout.
Cerise sur le gateau la préface est superbe.
Et que dire des 50 dernières pages....elles sont belles bien écrites, justes, pas de patos et comme il est compliqué de ne pas se projeter, bizarement les lignes sont devenues un peu plus floues comme si des larmes étant subitement apparues entre mes yeux et le livre.
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