La voilà juste devant le carton. Son coeur bat si fort qu'elle croit l'entendre résonner dans le hall. Elle tend le bras en direction du couvercle...
Prudemment, elle le soulève, juste assez pour pouvoir en observer le contenu.
Epouvantée, elle découvre quelques ossements, posés pêle-mêle sur du papier journal. Et, occupant toute la moitié du carton, un crâne, avec ses grands orbites vides qui paraissent la regarder.
Il était cinq heures quarante-cinq et Claire Sagnac était toujours prostrée sur son lit, tandis que dans la chambre, la pénombre bleutée devenait doucement plus lumineuse.
"Peut-être que je m'inquiète pour rien, tout cela est derrière, j'ai suffisamment payé". Mais au fond d’elle-même elle savait . quelqu'un allait mourir.