Citations de Carissa Broadbent (20)
Et que Nyaxia le bénisse, il obtempéra.
Ce baiser pourrait me faire fondre. Je voulais m'enrouler autour de lui comme le lierre prenait possession de la pierre.
La peur, c'était un battement cardiaque accéléré, une hyperventilation, des mains moites. La peur ouvrait la porte à la puissance.
Après tout, les vampires savaient mieux que personne combien il était important de protéger son cœur.
Comprenez bien : l’amour est plus acéré que n’importe quel pieu.
La mort n'est pas aussi effrayante que l'idée d'une vie insignifiante
De père, il n'avait que le nom. Peut-être n'avais-je ni son sang, ni ses pouvoirs, ni son immortalité, mais j'étais tout aussi impitoyable que lui. Il avait arrosé les épines de ma cruauté.
« Je ne peux pas me targuer d’être responsable de tout ce que tu es devenue, Oraya, même si, parfois, j’aimerais le pouvoir. Mais si je suis responsable de n’en serait-ce qu’une petite partie, alors c’est ce que j’ai fait de plus grand da ma vie. »
-Je n'ai jamais cu personne d'aussi resplendissant que toi, Oraya.
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De plus, je trouvais quelque peu encourageant de me retrouver entourée de verdure, comme si elle m'enlaçait. Les plantes étaient fragiles, vivantes et éphémères, tout comme moi, et pourtant, elles avaient réussi à reprendre possession de cette ancienne structure. C'était plutôt encourageant.
Ce tournoi pourrait bien tout changer.
Gagner serait synonyme de liberté.
Perdre serait synonyme de damnation.
Certains moments dans la vie de tout un chacun nous restent en mémoire pour toujours, certains encore s'évanouissent au bout de quelques minutes, mais d'autres marquent notre âme pour l'éternité.
La colère rendait les choses plus faciles.
L'amour les rendait plus compliquées.
Raihn.
Il était à genoux et me fixait. Sa façon de me regarder fut la première chose qui me parut vraie.
Vraie, brute et... déroutante, car il me regardait avec de l'admiration pure dans les yeux, comme si j'étais la chose la plus incroyable qu'l ait jamais vue. Comme si j'étais une déesse.
Je clignai des yeux et des larmes dévalèrent mes joues. Le mur, ou quoi que ce soit d'autre, que j'avais abaissé à I'intérieur de moi pour accéder à mon pouvoir saignait abondamment, comme une blessure béante.
Raihn commença à se relever tout doucement.
La mort n'est pas aussi effrayante que l'idée d'une vie insignifiante.
Ceci n'était pas qu'une attaque ni même un trop-plein de tension. Pas un dernier spasme avant la mort. Non, c'était le début de quelque chose d'horrible. La naissance sanglante d'un monstre qui l'était plus encore. Un monstre qui nous dévorerait tous.
J'avais passé ma vie à me faire discrète justement parce que j'étais humaine. Mais l'humanité de ces gens était bruyante, exubérante.
- Cette tête que tu fais. Te revoilà, ricana-t-il.
- Va te faire foutre, réussis-je à formuler.
- Si c'est avec toi, ça me va.
𝑵𝒆 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒂𝒏𝒄𝒆. 𝑵𝒆 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒆́𝒅𝒆𝒓. 𝑻𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒕𝒆́𝒈𝒆𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒄œ𝒖𝒓.
Tu vas faire quoi, Oraya ? Me tuer ?
L’amour est plus acéré que n’importe quel pieu.