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Critiques de Camille de Peretti (384)
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Le Sang des Mirabelles



Deux jeunes sœurs, Eléonore et Adélaïde, s’installent dans le château du seigneur Ours. La première sera sa femme, la seconde la dame de compagnie de la sœur du seigneur.

Nous sommes au Moyen-Age et l’Amour n’est pas ce qui guide les mariages de la noblesse.

De fort caractère, chacune des sœurs explorera les arcanes du pouvoir et de la volonté à l’insu des hommes et des conservatrices.

Je n’ai pas été emballée par ce roman.

Il est présenté comme un roman féministe : j’ai trouvé qu’il se dilue sur plusieurs sujets sans en aborder franchement un : l’amitié, la religion, la sorcellerie, la guerre, l’Amour, etc.

Certains évoquent un renouveau du roman historique : c’est surtout un roman à l’eau de rose dans un contexte historique.

Ce qui a rendu ma lecture encore plus difficile est le vocabulaire utilisé, celui de l’époque. Je n’ai pas accroché du tout, j’ai même trouvé ça à la fois ridicule et prétentieux.

Bref, ce fut une lecture laborieuse d’un roman qui n’est pas assez centré sur son sujet et un vocabulaire manquant pour le moins de fluidité.

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L'Inconnue du portrait

Une délicieuse lecture, qui m'a fait revenir en pensées à Vienne, y reboire un délicieux chocolat chaud, avant d'aller de nouveau admirer les œuvres de Gustav Klimt au musée.



Vienne, une ville qui peut susciter des émotions paranormales. Cela m'est arrivé... dans la Maison de Freud. Ai-je frôlé le syndrome de Stendhal?



Ce tableau, dont l'étonnant parcours, non élucidé, a inspiré à l'autrice cette formidable fresque familiale, hante ce roman foisonnant.



Il faut rester un peu concentré car les chapitres alternent les époques, les continents, les lignes narratives, les personnages, afin de nous dévoiler peu à peu un vaste puzzle. Jusqu'à la toute dernière page.
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L'Inconnue du portrait

A partir d'un fait réel, celui d'un mystérieux tableau peint par Gustav Klimt vers les années 1910, puis, retouché par l'artiste lui-même en 1916/1917, Camille de Peretti brode toute l'histoire de ledit tableau de sa genèse à nos jours à travers une galerie d'individus haut en couleur - fictifs - imbriqués les uns et les autres, et, cela sur plusieurs générations.



A ce jour, nulles traces d'archives autour de cette œuvre n'existent. Klimt ne l'a jamais évoqué de son vivant. Peut-être représente t'elle une ancienne maitresse du peintre ? On ne le saura jamais.



Il en ressort, sous la plume de Camille de Peretti, un récit mouvementé autour de la réalisation de ce portrait, suivi d'un vol et d'une restitution "rocambolesque" grâce à des êtres simples, de toutes classes sociales, mais, ambitieux pour certains et prêts à tout pour s'en sortir et arrivés à ses fins tout en restant attachant.



Une fresque magistrale sur plusieurs décennies dans laquelle on découvre, puis, on suit avec intérêt les amours contrariés ou non, les drames, les succès et autres secrets de familles, etc, sans se lasser.

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L'Inconnue du portrait

Le syndrome de Stendhal vous connaissez ?

Petit indice : le sujet a été traité par deux des quatre finalistes du Goncourt 2023. Par Reinhart et Andréa.



Il s’agit de la fascination, de troubles profonds provoqués par une œuvre d’art. C’est irrationnel, c’est presque malgré vous. L’œuvre d’art vous aspire et vous consume.

Le tableau aperçu chez un antiquaire pour Reinhart, la Pieta pour Andréa et désormais la dame au portrait de Kilmt pour Camille de Peretti : ces trois œuvres vont profondément marquer nos personnages.



Le roman de Camille de Peretti, parce que c’est de celui-ci dont il s’agit pour la chronique du jour est un véritable page-turner.

Inspirée d’un fait divers, une histoire de tableau de maître repeint, puis volé, puis rendu sans que l’on ne sache véritablement sa signification pour l’artiste ni pour la personne qui l’a « emprunté » durant 20 ans, l’histoire que brode l’autrice nous propulse à Vienne, au Texas et même en Italie.



L’autrice commence le roman en alternant des chapitres sans lien apparent les uns des autres. Des personnes, des lieux et des époques différentes, rien ne fait sens. Jusqu’à ce que l’autrice se décide, qu’elle décide de passer tous les fils dans le même chas et tisse avec nous l’épopée du fameux tableau de Gustave Klimt.

Sans indication de date en début de chaque chapitre, c’eut été trop facile, l’autrice nous aide à nous situer grâce à des évènements historiques ou des avancées scientifiques.

La construction du roman en elle-même mérite déjà 5 étoiles.

On y rajoute un savant mélange d’imagination, de personnages complexes et attachants et voilà le combo d’un livre à savourer sans hésitation !

Il est pour le moment mon roman préféré parmi les 10 sélectionnés pour le prix Inter.

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L'Inconnue du portrait

Une belle fresque familiale, sociale et historique, sur quasiment un siècle, à partir d’un fait réel. « Le portrait de la dame » de Gustav Klimt, peint en 1910 à Vienne, transformé, volé puis retrouvé dans un sac poubelle, en Italie.

Qui était le modèle du peintre ? Personne ne le sait…

Camille de Peretti nous propose une version romancée de ce mystère.



Fin des années 1920 - New York et un personnage central : Isidore. Un orphelin, simple cireur de chaussures mais curieux, intelligent et malin. Il a ses clients attitrés et ceux-ci lui parlent en toute confiance de leurs investissements en bourse. Il y a un parti à tirer de ces infos et il se lance dans une aventure qui le fera réussir.

Plusieurs temporalités, plusieurs lieux que le lecteur suivra sans difficultés, grâce à la plume fluide et précise de l’autrice.



J’ai aimé la complexité des personnages. Tantôt attachants, tantôt répulsifs, tout en nuances.

Un scénario bien maîtrisé, de nombreux thèmes traités avec justesse et sensibilité : la liberté, la pression sociale, la passion, la détermination et la lâcheté, la force de l’art et l’attachement quasiment physique à un tableau : « C’est comme si j’avais retrouvé ma mère. Le portrait me parlait, il me réconfortait, il était devenu essentiel, je l’aimais comme une vraie personne, comme une personne réelle ! »



Un excellent roman bien documenté et passionnant.

En le refermant, j’ai parcouru sur Internet, les infos relatives à ce fameux portrait et découvert plus amplement – merci Camille de Peretti – l’œuvre du Gustav Klimt.



Lu dans le cadre du Prix Orange 2024.

Merci à la Fondation Orange et aux éditions Calmann-Lévy de m’avoir permis de découvrir ce titre et cette autrice.



Instagram : commelaplume




Lien : https://commelaplume.blogspo..
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L'Inconnue du portrait

RENTRÉE LITTÉRAIRE HIVER 2024📚



❤️ Alerte au coup de cœur !❤️



Une saga familiale exceptionnelle.



Ce roman commence par les faits, l’histoire du tableau « Portrait d’une dame », peint en 1910 par Gustave Klimt, puis repenti (c’est-à-dire qu’un détail ou une partie de l’œuvre a été modifié par l’artiste), volé en 1997 avant de reparaître en 2019, comme par magie. Personne ne sait qui est cette jeune femme au regard un peu perdu. Un tableau absolument magnifique, que l’on peut admirer au Musée d’art moderne Ricci Oddi de Plaisance, et qui illustre la couverture du roman.



« C’était une très jeune femme de trois quarts, sur fond vert. Une fille aux yeux bleus rêveurs, avec des mèches brun-auburn encadrant son visage qui lui donnaient un air plutôt négligé. »



Voilà le fil rouge dont s’empare Camille pour nous proposer une saga romanesque qui embarque le lecteur de New York à Vienne, des années 1920 à nos jours. Isidore, 19 ans, modeste cireur de chaussures dans le quartier de Wall Street, à Manhattan, décide de placer ses maigres économie en bourse, au moment du krach de 1929, pour tenter de s’élever socialement. Il est amoureux d’une jeune fille de bonne famille, et s’il veut avoir une chance de l’épouser, il ne peut pas se contenter de sa situation plus que précaire.



« Pourtant, à dix-neuf ans, les épreuves sont à l’amour ce que le vent est au feu, elles éteignent le petit et allument le grand. »



Martha, quant à elle, quitte Vienne, son nouveau-né sous le bras. Elle était employée comme domestique dans une famille de riches bourgeois. Elle va devoir se battre pour survivre, ne pas finir sur le trottoir, et donner le meilleur à son fils.



Franz, débarque chez Gustave Klimt, avec un tableau et une étrange requête….L’artiste se souvient de cette jeune femme ayant posé plusieurs fois pour lui. Michelle, autre personnage capital dans ce récit, consulte un avocat afin d’être conseillée pour retrouver le père de sa fille, Pearl.



Les époques et les lieux se mélangent, se fondent comme dans un tableau impressionniste. Pourtant, jamais on ne se perd dans le récit, bien au contraire ! La magie opère et tout s’emboîte, chapitre après chapitre.



J’ai été prise de passion dès le départ, il faut dire que c’était plutôt facile : j’aime beaucoup l’art et la peinture en particulier, et tout commence à New York. Voilà de quoi me harponner en bonne et due forme ! J’ai aimé le côté quête, savoir qui était ce modèle, connaître l’histoire de ce tableau.



Les personnages de ce roman choral sont tous intéressants, riches et bien développés. Chacun m’a touchée, j’ai été bluffée par leur capacité d’adaptation et de résilience. Le suspense perdure tout le long, le rythme se montre constant, pas de longueur ni ennui. Tous les ingrédients sont présents pour nous faire passer un excellent moment de lecture : amour, vengeance, culpabilité, pouvoir, argent. J’ai bu chaque page. J’ai découvert la plume de Camille, fluide, légère, riche et surtout, immersive.



Autre point intéressant : les sujets abordés. On comprend mieux les enjeux du krach boursier de 1929, on le vit de l’intérieur avec Isidore. La condition des femmes est largement balayée, avec Martha, au destin révoltant, mais, finalement, banal pour l’époque… La filiation, vécue du point de vue d’Isidore et de Pearl. Tous deux vont chercher à connaître leur père, à partager des moments avec lui, à se fabriquer des souvenirs. Et à comprendre également leur histoire. Même situation, mais à des époques bien différentes. La comparaison est à la fois captivante et saisissante.



Et j’ai découvert ce qu’était le syndrome de Stendhal, ce trouble psychosomatique provoqué par l’admiration excessive face à une œuvre d’art. L’auteure arrive très bien à retranscrire les émotions incontrôlables et démesurées poussant notre personnage à admirer le tableau, lui parler, perdant totalement pied avec la réalité.



Un roman lumineux et anti-morosité ! Je me suis laissée porter par cette saga et cette plume et je vous conseille d’en faire autant !



Je pourrai vous parler de « L’inconnue du portrait » pendant des heures tellement j’ai aimé ce roman. J’espère vous avoir donné envie de le découvrir à votre tour.



« Plus elle regardait le portrait et plus elle était fascinée. Elle s’approcha, elle avait envie de le toucher mais elle sentait combien c’eût été sacrilège. »



#Linconnueduportrait #CamilledePeretti #CalmannLevy
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Le Sang des Mirabelles

Un magnifique roman historique très documenté qui raconte le destin de deux sœurs en quête de liberté à une époque, le Moyen âge, où les femmes vivent au cœur d'une société qui entrave leur soif de connaissances et d'action. Mariage imposé, religion mêlée d'obscurantisme, carcans moraux et tradition...C'est poignant et si bien conté que je me suis facilement retrouvée plongée dans leur univers . J'ai aimé le style et l'histoire et n'ai pas compté le temps qui s'était écoulé!

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Le Sang des Mirabelles

Le seigneur ours épouse Éléonore dont le père parti en croisade à confiè la 2 éme soeur Adélaïde au bon soin de seigneur Ours.

Nous sommes au moyen age on découvre les 2 soeur une qui rencontre l'amour hors mariage et la deuxième qui étudie le début de la médecine (totalement confiée à la gente masculine.

L'auteure nous décrit parfaitement ce myen age avec les difficultés dues au départ des puissants en croisade, l'évolution désirée par les femmes l'instruction, l'amour, l'amitié.

Un livre très agréable : Il ne manque que le son des chansons des ménestrels
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Nous sommes cruels

Camille de Peretti s’est mise en tête de revisiter un monument – Les liaisons dangereuses – en s’y campant en Marquise de Merteuil et, ma foi, y dévoile un talent à la hauteur de son audace.



Et à l’instar des lettres recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres, tout est calcul, fourberie et intrigues avec une question que je me suis posé tout au long : l’autrice sera-t-elle aussi cruelle avec ses personnages que l’avait été Choderlos de Laclos ?



Un hommage en forme pastiche délicieusement amoral
Lien : https://www.noid.ch/nous-som..
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Le Sang des Mirabelles

Ma principale déception, c'est celle là : la quatrième de couverture nous vend un roman basé sur la relation indéfectible entre deux sœurs. Mais ce lien, finalement, on ne le voit pas tellement. A part des "elle savait qu'elle pourrait toujours compter sur sa soeur" un peu partout, il n'y a pas de scènes de complicité, de confidence... Je suis restée un peu sur ma faim. L'intrigue se concentre principalement sur les trajectoires séparées des deux sœurs, qu'on prend plaisir à suivre. Adélaïde m'a paru quand même bien plus subversive qu'Éléonore, dont les ébats amoureux m'ont souvent laissée de marbre. Je regrette aussi la présence un poil trop importante de discussions d'alliance, de stratégie au détriment des raisons qui m'ont poussée à lire ce roman : une aventure féministe au Moyen-Âge, époque qui est d'ailleurs très bien retranscrite, avec un langage qui nous y plonge directement. Une lecture sympathique.
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Le Sang des Mirabelles

A peine pubère, Eléonore doit épouser celui que l'on surnomme "L'Ours". Elle part pour le domaine de celui-ci en compagnie de sa sœur Adélaïde. Nous sommes au Moyen-Age et le rôle des femmes est reléguée au second plan. Eléonore se retrouve confrontée à la domination de son mari qui n'a pas oublié sa première femme et à une belle-mère qui veut la détruire. Adélaïde découvre les plantes et leurs pouvoirs. Mais lorsque l'Ours meure Eléonore sait qu'elle doit s'enfuir et protéger sa sœur que l'inquisition a déjà emmené.

L'auteur met en valeur ses femmes qui vivent dans une époque qui ne les comprend pas. L'utilisation du langage ancien renforce le récit. Cependant l'histoire n'est unique dans son genre.
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L'Inconnue du portrait

C'est pour moi, l'une de mes lectures coups de cœur de 2024



Une toile historique minutieusement construite autour d'un des tableau du peintre autrichien Gustav Klimt : «Portrait d'une dame»..



L'auteure nous embarque dans un voyage spatio-temporel très plaisant: de Vienne en 1900 à Manhattan de 1929 et finissant au Texas dans les années 1980.



J'apprécie énormément quand la fiction se mêle avec intelligence aux faits historiques réels : ainsi dans ce livre, nous traversons la Grande Dépression causé par le krack boursier de Wall Street en 1929 mais aussi les prémices de la Grande Guerre (1914-1918) avec l'attentat à Sarajevo - l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand - en 1914.



Est ce relatif à l'art ?

J'ai retrouvé dans la construction de l'intrigue des similitudes avec celle du livre de @michel_bussi «Nympheas Noirs» qui traite pour sa part des œuvres de Monet : on y suivra un personnage central : Isidore à 3 moments forts de sa vie.



Et si au départ, tous nous paraît désordonné et confus, en poursuivant la lecture, on comprends très vite que tous les fils se réunissent en un écheveau et tous fait sens.



Je ne peux que vous recommandez de le lire afin de savoir vous aussi, qui est cette mystérieuse femme qui pose sur ce tableau de G. Klimt.
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L'Inconnue du portrait

C’est un livre qui m’a été prêtée par une passionnée de lecture. Je pensais ne pas l’ouvrir avant un moment et que je le laisserai de côté. Au finale je me suis tournée vers lui alors que j’avais énormément d’autre livres à lire qui me donnais très envie. Et pour cause, le portrait de cette jeune femme sur le bandeau du livre et ce titre l’inconnue du portrait m’ont fortement intriguée. Me voilà à lire la première page et sans me rendre compte tournée et lire la deuxième et troisième. Je l’ai commencée un dimanche après midi et le voilà terminé ce lundi soir. Étant maman d’un bébé et travaillant c’est assez rare que je sois à fond dans un livre dès que j’ai un petit moment , n’ayant pas toujours le temps. Mais j’ai été transportée par les destins de nos protagonistes. J’ai beaucoup aimée l’écriture, la façon dont tout est bien imbriquée, la force de Martha, D’Isidore, de Pearl. La façon dont la différence de classe sociale est dépeinte, c’est écrit d’une manière que je me dis ce livre est merveilleusement bien écrit et en plus il m’a procurée un pincement au coeur presque tout le long, tellement l’histoire et belle, touchante et dur à la fois. Une histoire pleine de force, de rage de vivre mais toute en douceur par nos 3 héros. Quand je pense que je n’aurai jamais lue ce livre ni ne m’en serais intéressée si on me l’avais pas prêtée!
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L'Inconnue du portrait

Dans ce roman, Camille de Peretti prend pour point de départ un tableau peint par Gustav Klimt, qui a connu une destinée rocambolesque. De quoi faire foisonner l’imaginaire de la romancière, qui comble les vides et créé autour de ce mystérieux tableau une fresque familiale captivante, nous conduisant vers une enquête passionnante pour comprendre son l’histoire.



De Vienne à New-York, depuis le début du vingtième siècle jusqu’à nos jours, entre drames et secrets de famille, chaque chapitre alterne entre les personnages et les époques, dans un puzzle romanesque qui nous fait découvrir une galerie de personnages aussi attachants que complexes.



La dynamique des lecture est captivante, mêlant art et aventure, succès et tragédies, amour et recherche d’identité. Camille de Peretti nous livre un roman très bien documenté sur les différents sujets et époques traités, avec un style fluide mais intense, tenant le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
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L'Inconnue du portrait

Déçue ? ce n'est pas le terme approprié mais surprise assurément car la tournure que prend l'enquête au sujet de ce tableau, merveilleux portrait réalisé par Klimt, est une surenchère de péripéties et de digressions qui m'a quelque peu désorientée.

Camille de Peretti est une narratrice débordante d'imagination et d'enthousiasme qui apporte de la légèreté y compris dans les scènes "délicates".

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L'Inconnue du portrait

𧙌onforté par Mme Camille de Peretti, elle-même (La grande librairie), j'ai plongé dans cette brillante histoire. ❤



J'ai un faible, c'est vrai, pour ces romans qui s'appuient sur des faits avérés. Celui-ci remonte jusqu'à l'année 1910 à Vienne quand Gustav Klimt peint le portrait d'une jeune femme caractérisé par son chapeau de couleur marron. De ce tableau, le peintre en fera un repeint. C’est-à-dire un nouveau portrait par dessus le premier. Toujours cette même jeune femme. Le chapeau à disparu. 



Le tableau sera volé quelques années plus tard. 



Démarre ce magnifique récit. 



1928, à New York  on fait la connaissance d'Isidore, cireur de chaussures. 



Autriche, second chapitre, voilà le personnage de Martha qui vient de fuir Vienne avec son seul enfant pour bagage. 



Puis c'est le tour de  Michelle (née en 1969, mère célibataire et pauvre, prostituée pour gagner sa vie. 



Les autres personnages vont apparaître au fil des pages. 



1929, du 24 au 29 octobre. D’immenses fortunes vont s'effondrer pendant que d'autres vont se créer. 



On se doute bien que ces personnages si éloignées soient-elles ont des liens et c'est ce qui va pimenter cette histoire. 



Que c'est dur de vous parler d'un livre que l'on a adoré sans vous en parlet



Lisez-le ! 



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L'Inconnue du portrait

Attirée par le rapport à l’art, j’ai pris ce roman par curiosité et je n’ai aucun regret ! Découverte de l’auteure qui sait nous mener dans un récit foisonnant, mêlant art, histoire et quête familiale.



Plusieurs époques, plusieurs personnages et un fil conducteur, Portrait d’une dame de Klimt, un tableau à l’histoire rocambolesque qui permet de tout imaginer !

Et c’est ce que fait Camille de Peretti qui donne une identité à cette jeune inconnue peinte en 1910, retouchée en 1917, volé en 1997 et restituée en 2019 !

Dans un style fluide, l’auteure nous entraîne donc de la Vienne de 1910 à l’Amérique d’aujourd’hui, en passant par la crise de 1929, nous offrant un vrai bon moment d’évasion et des personnages touchants que l’on suit sans hésiter. Une réussite.
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Thornytorinx

Ce livre est un récit sur la souffrance de l'anorexie. Camille de Peretti relate, ici sa lutte contre cette maladie et son abandon à se qu'elle ressent comme un bien être.



C'est un récit rapide, l'auteur ne s'attarde pas, elle témoigne mais ne rentre pas dans les détails.



On ressent de la pitié pour cette jeune femme, mais également de l'agacement.

Il y'a des moments où on a l'impression qu'elle se complaît dans cette situation et qu'elle ne cherche pas vraiment à s'en sortir. Ses amis et sa famille préfèrent fermer les yeux, et que dire de sa mère qui l'admire pour sa maigreur?



Je recommande ce témoignage, même si l'auteur est toujours engluée dans ses problèmes à la fin.
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Le Sang des Mirabelles

C'est mon coup de coeur de l'année. J'ai beaucoup aimé ce livre qui parle de la condition des femmes au 12e siècle, et le style de Camille de Peretti



Ce dernier est par moment très esthétique et un brin fleur bleu lorsqu'elle décrit les nobles. Oui malheureusement les gens de petites conditions n'ont pas eu le droit (mis à part le ménestrel) à tous ces beaux adjectifs: que voulez vous? Notre société est habituée à aimer , louer ses maitres au détriment du collectif et de l'entraide ^^

Bref, je ne suis pas ici pour faire de la politique mais si vous aimez les romans à l'atmosphère sombre, alors fuyez ! La tonalité est beaucoup trop lumineuse, malgré certains passages.

Pour les critiques de ce que je n'ai pas aimé: je dirai que la plupart des oeuvres contemporaines que j'ai pu lire ont également ces défauts ci:



Certains passages ne desservant nullement l'histoire, certains passages inutiles puent le sordide, le sexe ou la violence. Un peu de sel et de poivre pour ce veau de lecteur: il ne faudrait pas qu'il s'ennuie....

Avec un style pareil, aussi beau, un monde extrêmement bien décrit car Camille de Peretti est extrêmement douée pour la description, eh bien ce genre de passages auraient pu être tronqués.



Quant à une scène d'amour pour ne pas dire de coucherie, il est déplorable de songer qu'à notre époque l'érotisme ait disparu au profit de la pornographie. Je m'explique: l'érotisme c'est une forme de pudeur qui laisse parler l'imagination et aiguise les sens et l'on a alors le loisir de projeter sur la scène ce qui ne nous chante grâce à ce qui reste masqué... le pornographique c'est juste de la crudité, voir pire ! Et c'est somme toute assez basique.



Mais mis à part cela, je recommande vivement ce livre pour celles et ceux qui aiment le moyen âge, car l'univers du 12e siècle est très bien rendu, et l'écriture est très belle, très poétique .
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Le Sang des Mirabelles

Un roman sur deux femmes, deux sœurs, en plein moyen-âge. Ces femmes, que dis-je, ces filles sont attachantes. L'une est l'épouse d'un seigneur, mais elle vit l'amour ailleurs. Et la plus jeune se découvre une passion pour la médecine. La condition des femmes (violées, soumises, accusées, harcelées, victimes...) est décrit tout au long du récit. C'est à regret que j'ai tourné la dernière page.
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