Maria n'a rien choisi et elle ignore encore si elle pourra rester en France. Elle aussi a droit à une vie plus douce et plus juste, comme tant d'autres. Et c'est à nous privilégiés, qu'incombe de poser nos pierres les unes sur les autres, si petites soient-elles, pour que s'élève le grand édifice de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
Elle aussi a droit à une vie plus douce et plus juste, comme tant d'autres. Et c'est à nous privilégiés, qu'incombe de poser nos pierres les unes sur les autres, si petites soient-elles, pour que s'élève le grand édifice de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
L'union et la solidarité sont des remèdes à l'injustice.
On évite d'inscrire une personne dans un cursus universitaire s'il ne s'engage pas à être présent toute l'année. Et les demandeurs d'asile ne peuvent pas s'engager, ils ne savent pas si demain ils seront ici ou ailleurs.
Comment peut-elle envisager un lendemain quand hier la poursuit et qu'aujourd'hui lui échappe encore ?
Sur le sable des sols arides du Soudan, il (Al Rachid) jouait au foot avec ses frères et ses voisins. À Besançon, il a trouvé un terrain d'herbe où se retrouvent les jeunes demandeurs d'asile et les autres garçons de Planoise qui partagent la même passion.
Elle court pour se sentir libre et vivante, comme si parfois elle en doutait.
Sa peau tannée et ses muscles saillants témoignent de sa vie passée dans les montagnes afghanes. Sa jambe entaillée et ses cicatrices racontent une partie de la souffrance endurée.
Des pommettes hautes, des yeux très noirs sous une frange de cheveux tout aussi noirs. De son visage se dégage une grande douceur. elle (Zalina) sourit timidement.
Il attendait depuis des mois. Sa vie était en jeu.