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Citations de Bertolt Brecht (492)


Bertolt Brecht
Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.
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Bertolt Brecht
Les lois ne sont faites que pour exploiter ceux qui ne les comprennent pas, ou ceux que la misère la plus noire empêche de s'y conformer.

L'OPÉRA DE QUAT' SOUS, Acte III, Tableau 7.
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Bertolt Brecht
"Ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d'en élire un autre ?"
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Bertolt Brecht
Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu.
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Bertolt Brecht
Qui est le plus grand criminel : celui qui
vole une banque ou celui qui en fonde une ?
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Bertolt Brecht
Il y a des hommes qui luttent toute leur vie : ceux-là sont indispensables.
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Bertolt Brecht
Pourquoi vouloir dès maintenant nous montrer si intelligents quand nous pourrions tout juste être un petit peu moins bêtes?

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Bertolt Brecht
Quand on ne risque rien, on ne peut rien avoir.

LES FUSILS DE LA MÈRE CARRAR.
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MAC : Mesdames et messieurs, vous voyez devant vous l'un des derniers représentants d'une classe appelée à disparaître. Nous autres, petits artisans aux méthodes désuètes, qui travaillons avec d'anodines pinces-monseigneur les tiroirs-caisses des petits boutiquiers, nous sommes étouffés par les grandes entreprises appuyées par les banques. Qu'est-ce qu'un passe-partout, comparé à une action de société anonyme ? Qu'est-ce que le cambriolage d'une banque, comparé à la fondation d'une banque ?

Acte III, Tableau 9.
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MADAME PEACHUM : Polly, c'est pourtant ce que tout le monde fait !
POLLY : Eh bien, je suis une exception.
MADAME PEACHUM : Et moi, je vais te botter les fesses, espèce d'exception !
POLLY : Oui, c'est ce que font toutes les mères dans ces cas-là, mais ça ne sert à rien. Parce que l'amour est situé plus haut que les fesses.

Acte I, Tableau 3.
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Bertolt Brecht
Savoir perdre la tête : tout est là.

L'OPÉRA DE QUAT' SOUS, Acte I, Tableau 3.
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Bertolt Brecht
Malheur aux pays qui ont besoin de héros.
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GALILÉE : La pratique de la science me paraît à cet égard exiger un courage particulier. Elle procède avec du savoir qui s'acquiert par le doute. Procurant du savoir pour tous sur tout, elle vise à faire de tous des douteurs. Or, la plus grande partie de la population est maintenue par ses princes, ses propriétaires terriens et ses prêtres dans un brouillard nacré de superstitions et de vieilles formules qui masque leurs machinations. La misère de la multitude est vieille comme la montagne, et du haut de la chaire de l'Église et de l'Université elle est dite indestructible comme la montagne. Notre nouvel art du doute a ravi le grand public. Celui-ci nous a arraché des mains le télescope et l'a braqué sur ses bourreaux, princes, propriétaires terriens, curés. Ces hommes égoïstes et violents, qui se sont avidement approprié les fruits de la science, ont senti en même temps le regard froid de la science braqué sur une misère millénaire, mais artificielle, qu'il était manifestement possible d'éliminer en les éliminant eux-mêmes. Ils ont multiplié contre nous les menaces et les tentatives de corruption, irrésistibles pour des âmes faibles.

Scène 14.
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L'OUVRIER : Francisco, en réalité, je ne voulais pas vous demander ce qu'à votre avis le général Franco doit faire, mais ce qu'à votre avis il va faire. Vous comprenez ma question ?
LE PADRE : Oui.
L'OUVRIER : Vous comprenez que cette question je la pose au chrétien, ou disons plutôt : à un homme qui ne possède pas, lui, de couvent, c'est ainsi que vous vous êtes exprimé, et qui dira la vérité, quand il y va de la vie. Car c'est de ça qu'il s'agit, n'est-ce pas ?
LE PADRE (très inquiet) : Je vous comprends.
L'OUVRIER : Je peux peut-être vous faciliter la réponse, en vous rappelant ce qui s'est passé à Malaga.
LE PADRE : Je sais ce que vous voulez dire. Mais êtes-vous sûr qu'il n'y avait pas de résistance à Malaga ?
L'OUVRIER : Vous savez que cinquante mille réfugiés, hommes, femmes et enfants, ont été fauchés par les canons des navires, les bombes et les mitrailleuses des escadres aériennes de Franco, sur les deux cent vingt kilomètres de la route d'Almeria ?
LE PADRE : Ça pourrait être une atroce fausse nouvelle.
L'OUVRIER : Comme celle des prêtres fusillés ?
LE PADRE : Comme celle des prêtres fusillés.
L'OUVRIER : Alors, ils n'ont pas été fauchés ? (Le padre garde le silence.) Madame Carrar et ses fils sont donc en sécurité ?
LE PADRE : Autant qu'on puisse en juger…
L'OUVRIER : Oui ? Autant qu'on puisse en juger ?
LE PADRE (énervé) : Vous ne voulez tout de même pas que je me porte garant ?
L'OUVRIER : Non. Vous devez simplement dire ce que vous pensez vraiment. Madame Carrar et ses fils sont-ils en sécurité ? (Le padre garde le silence.) Je pense que nous comprenons votre réponse. Vous êtes un homme honnête.
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PEACHUM : Il faut que cela change. Mon métier devient impossible ; il consiste à éveiller la pitié chez les gens. Il existe bien quelques trop rares procédés capables d'émouvoir le cœur de l'homme, mais le malheur est qu'ils cessent d'agir au bout de deux ou trois fois. Car l'homme possède une redoutable aptitude à se rendre insensible pour ainsi dire à volonté.

Acte I, Tableau 1.
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Bertolt Brecht
Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.
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PEACHUM : La bassesse du monde est telle qu'il faut sans cesse agiter les jambes en courant, de peur de se les faire voler.

Acte I, Tableau 3.
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Bertolt Brecht
“Et si tu viens me dire “et l’aimée ?”
Je répondrai : “je ne me souviens pas.
bien sûr, je sais ce que tu as pensé,
mais son visage, il n’est plus rien pour moi,
ce que je sais, c’est que je l’embrassai.”
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MAC : Vous pouvez retourner ça dans tous les sens,
La bouffe vient d'abord, ensuite la morale.
[...] De quoi vit l'homme ? De sans cesse
Torturer, dépouiller, déchirer, égorger, dévorer l'homme.
L'homme ne vit que d'oublier sans cesse
Qu'en fin de compte il est un homme.

Acte II, Tableau 6.
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PEACHUM : Je suis arrivé à la conclusion que si les puissants de la terre sont capables de provoquer la misère, ils sont incapables d'en supporter la vue.

Acte III, Tableau 7.
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