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Citations de Bernard Minier (1848)


Prend garde à a bien-aimée
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Elle en voulait aux "PORCS", aux "SALAUDS", aux "NAZIS" (ces mots en grosse capitale à l'encre rouge) qui avaient dévasté sa vie. Elle aurait voulu " les castrer, les émasculer, leur trancher la bite avec un couteau rouillé et les obliger à la manger - et ensuite les tuer".
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" Ami est quelquefois un mot vide de sens, ennemi jamais ".
Victor Hugo
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Vous savez pourquoi les gens votent ? Pour avoir l'illusion du contrôle. Le contrôle est aussi important pour les humains que pour les rats. Dans les années 70, des chercheurs ont démontré, en envoyant des décharges électriques à deux groupes de rats, que ceux à qui on donnait le moyen de les contrôler avaient plus d'anticorps et moins d'ulcères.
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" Toute la vie des sociétés modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles ". Debord.
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Une planète [Mars] à laquelle il n'aimait pas penser les soirs de solitude et de nostalgie car elle lui rappelait que l'âge adulte est une malédiction.
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[...] - Le Cercle, confirma-t-il. Bon sang, on dirait le nom d'une de ces associations secrètes, genre francs-maçons, rose-croix ou skulls and bones ! Tu as une idée de ce que ça peut être ?
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[...] - Vous vous intéressez à la poésie, commandant ? [...]
- Latine uniquement.
- Des études ?
- De lettres, il y a très longtemps.
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L'auditrice de la ligne 2 fournit quelques sommaires données biographiques, comme on lui avait demandé de le aire, puis elle posa sa question. Le psychiatre se jeta dessus avec gourmandise. Sa voix ronronnait. Christine allait le regretter quand il serait parti pour un destin national.
Elle invita ensuite le psy à répondre à un SMS. Puis elle donna la parole à Samia, ligne 3.
- Merci, dit Christine quand le psy eut une nouvelle fois répondu. Une dernière question? Mathias, c'est à vous.
Le numéro 1.
9 h 30.
Elle fit signe d'ouvrir la ligne.
- Ça ne te gêne pas d'avoir laissé quelqu'un mourir?
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Son ton disait clairement que cela lui paraissait à peu près aussi crédible que si on lui avait annoncé la résurrection de Mochael Jackson et qu'il préparait en grand secret son retour.
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Quand la vie vous écrase, quand le poids de la douleur est trop important, on a tendance à vouloir s'aplatir pour lui échapper, à s'asseoir, à se coucher par terre, à se rapprocher du sol. C'est ce que j'ai fait. Je me suis laissé glisser et je me suis couché en chien de fusil sur la moquette, au pied du lit. Je suis resté comme ça longtemps, mon corps agité de soubresauts, mon esprit en cendres.
Le violoncelle s'est tu.
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Au-dessus de ma tête, la pluie produisait un bruit très doux, presque apaisant, sur les feuillages de plus en plus denses et dégouttant d'eau pure. L'humidité faisait briller la forêt - chaque cime, chaque branche, chaque feuille, chaque épine - d'un éclat soyeux malgré le manque de clarté. Ce n'était pas une forêt ordinaire : c'était une forêt ambrophile. Les arbres géants, qui pouvaient atteindre jusqu'à cinquante mètres de haut à certains endroits, privaient le royaume d'en bas de lumière. Sous ce dais, tout était ombre et silence. Dans cet océan vert, vie et mort, croissance et décomposition étaient indissociables. De jeunes fougères alertes jaillissaient des troncs morts, des arbrisseaux sains et vigoureux poussaient sur les carcasses d'arbres décapités par les tempêtes.
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Le brouillard et la nuit se pressaient derrière les fenêtres en ce matin d'automne, une brume qui sentait la marée, le poisson et le carburant diesel, comme dans tous les ports du monde. Il y avait aussi les bruits :
le cliquetis infatigable des mâts dans le port,
une enseigne de magasin qui émettait un bruit rouillé en se balançant dans le vent marin,
les mouettes dont les cris vrillaient la brume,
les miaulements du vent lui-même - qui montaient et retombaient, montaient et retombaient -,
la ferveur sourde, lointaine et mystérieuse de la mer,
le teuf-teuf-teuf d'un bateau à moteur invisible quittant le port.
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Au commencement est la peur.
La peur de se noyer.
La peur des autres -ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau.
La peur de la vérité aussi.
......
Autant vous le dire tout de suite : Ce que je vais vous raconter va vous paraître incroyable.Ce n'est pas une histoire banale, je lui dit. Ca non. C'est une putain d'histoire. Ouais, une putain d'histoire.......
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Il se sentait glacé jusqu’aux os, il n’avait qu’une envie : filer d’ici. Il se demanda si ce n’était pas pour ça que la veuve Grimm les avait installés sur cette terrasse, pour les faire déguerpir plus vite. L’inquiétude et le froid lui tordaient le ventre. Car il venait d’apercevoir un détail qui l’avait frappé comme un coup de seringue, un détail qu’il était le seul à avoir remarqué : au moment où Nadine Grimm tendait le bras pour écraser sa cigarette sur la rampe, la manche de son pull était remontée… Bouche bée, Servaz avait nettement distingué les petites lèvres blanches, ressoudées, de plusieurs cicatrices sur son poignet osseux : cette femme avait tenté de mettre fin à ses jours.
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La technologie pouvait être miraculeuse parfois même si elle était souvent diabolique....p.168
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....notre lit, ce canot de sauvetage sur les flots inquiétants de la nuit.....p 180
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Un silence suivit son témoignage. "Putain, quelle histoire" , dit finalement le shérif.
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Le respect, ça s’apprend.
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Au bout d’un mois, comme je n’avais pas de réponse, je me suis dit que la lettre s’était peut-être égarée. J’en ai écrit une deuxième. Un peu moins belle, mais jolie tout de même. Je n’ai jamais eu de réponse. Alors, je l’ai appelée. Une fois, deux fois, trois fois… Mais, là encore, je tombais toujours sur un répondeur… J’ai bien envisagé de refaire la route une deuxième fois. Mais Carmel, ce n’est pas la porte à côté. Alors, j’ai renoncé. Elle n’a jamais rappelé, jamais écrit. Ça m’a brisé le cœur. Il m’a fallu des années pour m’en remettre…
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