Bernard Alonso a été formé en Permaculture par l’Institut de Permaculture des Kooknees.
Il a surtout maîtrisé son expérience en appliquant les principes de Permaculture sur sa ferme de Rougemont (Complexe fermier qu’il a nommé "PERMA-COOP"). Il y gérait depuis 1993 la pommeraie biologique, les Jardins Mère Nature, l’École de la Mère Nature (programme éducatif scolaire où il recevait plus de 10 000 enfants par année dans le cadre de visites, classes vertes, en sensibilisant les jeunes à la nature, à l’écologie et aux joies de la ferme).
Il gérait également la Ferme Équestre Mont-Rouge, une écurie renommée de dressage de chevaux. À partir de 1995, avec la collaboration de la RHA et de Grégoire Lamoureux, il organise sur sa ferme des cours de design en permaculture.
En 2007, il vend la ferme et voue son temps à la propagation de la Permaculture dans le monde, mais surtout celle de la permaculture humaine, dont il est le concepteur. Il applique les principes de la permaculture sur le fonctionnement et le comportement des sociétés humaines partout où il est invité.
Il est co-auteur du livre "Permaculture humaine: Des clés pour vivre la transition" (Écosociété, 2016) et cofondateur de l’UCIT (l’Université collaborative internationale de la transition).
Bernard siège au conseil d’administration de Nature-Action Québec depuis 1993, et a été reconnu publiquement en 2007 pour ses 20 ans d’actions au service de l’environnement.
Au permaculteur enthousiaste qui découvre de nouvelles perspectives et qui serait tenté d'assommer ses proches par de fastidieuses exhortations, rappelons que notre seul pouvoir se limite à nous transformer nous-même. Inutile de chercher à changer les autres ! C'est notre exemple qui leur donnera - ou non - le désir de s'engager à leur tour dans un processus de changement. Un tel choix est strictement personnel... et extrêmement contagieux !
Dans la nature, toutes les espèces travaillent au bien commun, toutes produisent plus d'énergie qu'elles ne consomment, toutes contribuent à la pérennité de l'écosystème. Même les parasites s'arrangent pour ne pas détruire l'espèce dont ils tirent leur subsistance. Seule exception: l'humain! (p.42)