Je pose un baiser sur sa joue et me traîne jusqu'à mon lit, les boyaux retournés, la tête en morceaux, le cœur en friche. Orpheline. Marâtre. Indigne. Coupable. Vouée à l'opprobre. Galeuse. Mais débordant d'un amour violent pour cette petite fille qui dort juste à côté. Et qui n'est pas la mienne.
Je ne savais pas qu'on pouvait aimer comme ça.