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4.16/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine
Biographie :

Agrégée d’anglais, Aurélia Cassigneul-Ojeda enseigne en Classes préparatoires à Toulouse.

Elle a passé son bac à Alger puis a fait ses études à la faculté de Nanterre et à La Sorbonne. Angliciste de formation, sa spécialité est la littérature et plus particulièrement la littérature féminine du 19éme siècle anglais.

Issue de grands-parents paternels originaires de Burgos, elle hérite d’une partie douloureuse de l’Histoire espagnole : son grand-père a été assassiné par la Guardia civil en 1936, juste entre la Guerre civile et la prise de pouvoir de Franco.

De par son père, l’espagnol est sa langue au même titre que le français et l’Espagne fait partie intégrante de sa culture et de sa sensibilité.

C’est l’histoire compliquée et cruelle de son père qui l’a incitée à écrire son premier roman "Eliodora" (2017).

"Les trois sœurs qui faisaient danser les exilés" (2020) est son troisième roman.
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Bibliographie de Aurélia Cassigneul-Ojeda   (2)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Un mort sans sépulture.

Un mort perdu quelque part dans les terres froides du Cid. Gisant dans une fosse commune, anonyme, méprisé, abattu sans pitié, sans remords et jeté au hasard de la campagne, là où la terre s'ouvre le plus aisément, jeter les corps des morts, criblés de balles fascistes, au plus vite, camoufler l'horreur.

J'ai entendu cette histoire tant de fois.
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Le long de l'Èbre, les traces de la guerre étaient visibles partout, les piles de ponts détruits, témoins immobiles, barraient son lit. Le silence emplissait les lieux de violence et de mort; j'imaginais la guerre et j'étais séduit par la beauté de cette terre, ce long fleuve paisible, cette eau limpide où tant d'hommes s'étaient vidés de leur sang. Mora d'Èbre, les terres hautes de Gandesa, terras altas, entre oliviers et vignes sous les sommets trapus; forêts abruptes de pins où les républicains se cachaient, où les avions allemands les trouvaient. La beauté et l'horreur.
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En France, on aime le silence et les mots tus, la retenue, la pudeur dans les choses profondes.
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Vous connaissez Jackson Pollock... C'était un génie. Sa femme, Lee Krasner, était peintre. Ils ont commencé ensemble , on peut même dire qu'elle l'a influencé. Mais tout le temps qu'il a été vivant elle s'est mise au service de son génie à lui. Elle devait sentir qu'il y avait dans cet homme quelque chose de grand alors elle s'est mise en attente et l' aidé à accoucher de son art. Parce que c'est bien ça une oeuvre, c'est une gestation. Quand ça sort ça fait mal et ça libère...
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Le cassé-bleu c'est absolument merveilleux, au bout d'un moment la mer est rouge, le. ciel jaune et les sables violets et puis cela revient à la carte postale de bazar, mais ce bazar-là et cette carte, je veux bien m'en imprégner jusqu'au jour de ma mort. Sans blague, c'est unique René, il y a tout là, après on est différent.
Nicolas de Staël
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Elles s'appelaient Flora, Bégonia, Rosa. Elles étaient trois, elles étaient sœurs. Elles habitaient cette maison, à Cerbère, cette grande maison qu'aujourd'hui j'habite. Sous leurs fenêtres l'histoire roulait des flots d'hommes et de femmes. Sous leur fenêtre la mer se balançait. Un jour elles sont parties, ont tout abandonné.
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C'est ça l'exil, on ne sait plus d'où l'on est, personne ne nous reconnait plus vraiment, on est fait de trop d'expériences différentes, les cultures se mélangent et l'identité s'embrouille.
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Ne vous inquiétez pas, Gabriele,, même si c'est difficile je suis contente de pouvoir enfin sortir de cette histoire de moi. A garder les choses pour soi, elles s'enveniment.
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De chaque déchirure naît une étincelle, de chaque faille, naissent des merveilles, alors il est pris dans un cycle paradoxal : construire son art ou se détruire. Car il est ainsi fait. Staël est un homme de rupture. Il ne se retourne jamais.
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Nous avions vécu ensemble longtemps et je ne comprenais pas son silence, cependant il me semblait que quelque chose en nous continuait à se parler. Mais sans doute ne l’entendait-elle pas. Je pensais à elle régulièrement.
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