Aude Massot

J'ai apprécié découvrir ce livre. C'est un sujet qui me tient à cœur mais dont je ne connaissais peu de choses théoriques, et ce livre m'a bien éclairée. J'y ai trouvé des informations, mais aussi un regard bienveillant et très respectueux. J'ai apprécié les dessins en noir et blanc. C'est un livre qui donne envie d'approfondir le sujet et une bonne porte d'entrée pour les personnes qui souhaitent se renseigner sur le monde de la rue et du bénévolat. Je recommande!

A travers cette bande-dessinée, on suit l’auteur, Aude Massot, des prémices de son projet sur le Samu social en 2015, jusqu’aux maraudes effectuées en compagnie des équipes du 115 quelques mois plus tard.



La réalisation de ce livre s’appuie notamment sur la rencontre avec Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu Social en 1993, que l’auteur a pu rencontrer. Une entrevue enrichissante qui évoque les circonstances de la création du Samu Social et nous offre une réflexion intéressante sur l’exclusion.



Lors de sa quête, Aude Massot va également visiter le siège du 115, découvrir le centre d’appel, et rencontrer les coordinateurs des équipes du Samu.



J’ai particulièrement apprécié la seconde partie de ce roman graphique qui nous offre une plongée sur le terrain, à la rencontre des exclus.



L’auteur part ainsi en maraude en compagnie des infirmiers, des chauffeurs médiateurs et des assistantes sociales. De la rue aux centres d’hébergement, les différentes anecdotes qu’elle relate sont pleines d’humanité.



On comprend la difficulté de ce métier, l’importance de respecter l’intimité des sans-abris mais également leur volonté car certains refusent toute aide. Il faut aussi faire preuve de beaucoup de tact pour les aborder et j’ai été touchée par ces différentes rencontres.



Le travail de l’auteur ne rentre pas dans le pathos et elle nous livre un regard neutre en essayant de comprendre comment ces personnes en sont arrivées là.



Ses dessins sont à la hauteur du contenu de cette bd et je suis ressortie de cette lecture avec une vision différente sur ceux qui se retrouvent en marge de la société.



Un reportage graphique pleinement réussi où Aude Massot nous entraîne dans le quotidien des sans-abris et de ceux qui interviennent jour et nuit pour leur venir en aide. Une enquête humaine, non dénuée d’humour, qui confronte le lecteur à la réalité de l’exclusion.
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"Chronique du 115 - une histoire du SAMU Social" de Aude Massot paru chez Steinkis Editions

C'est une BD que j'ai reçu grâce à la Masse Critique de Babelio_



J'ai dévoré hier soir cette BD. J'aime beaucoup le trait de l'autrice et le sujet est hautement intéressant.

Aude Massot nous raconte l'histoire du SAMU social par le début, a sa création par Xavier Emmanuelli.

Elle a pu le rencontrer et il lui a ouvert son histoire, les difficultés rencontrées quant à la création de cette structure nouvelle en France dans les années 90. Les autorités n'étaient pas tellement pour... mais le Samu Social et le 115, numéro à appeler si besoin, ont vu le jour.



L'autrice décrit aussi une définition de l'exclusion, qui se différencie de l'isolement par plusieurs éléments décrits dans la BD : le temps, le corps, l'espace et l'autre.



Après ces rappels, on suit l'autrice qui va en immersion avec le SAMU Social en région parisienne. Elle va y passer en journée et en nuit, dans les différents lieux d'accueil et rencontrer les professionnels qui y travaillent.

A la fin de la BD, on trouve aussi le voyage qu'Aude Massot a fait au Burkina Faso et en Russie dans les Samu Sociaux créent par la suite.



C'est très pédagogique comme ouvrage et vraiment bien fait. J'ai bien aimé cette lecture.

Je ne suis pas très convaincu par ce roman graphique et c’est bien dommage.



Le titre m’avait tout de suite arrivé, j’aime les histoires sur les professions médicales, paramédicales et sociales. Alors une chronique du samu social, encore mieux.



La couverture est également plein d’indices et très parlante.



Néanmoins, toute la première partie racontée par Xavier Emmanuelli ne m’a pas convaincu, m’a plutôt ennuyé. Même si il raconte les origines du samu, je n’ai pas apprécié ce personnage, sa façon de s’exprimer. J’ai eu du mal à avancer.



Puis, lorsque nous rentrons dans le cœur du sujet, dans les maraudes, les prises en charge, la j’ai accroché et j’ai aimé. Ce témoignages des professionnels est authentique, nous en découvrons un peu plus sur leur façon de fonctionner, sur les lieux d’accueils, et tout cela avec beaucoup d’humilité (ce qui n’était pas le cas de la première partie).



Pour finir, je ne suis pas fan des illustrations en noir et blanc, qui assombri cette histoire. Par contre j’ai adoré les dessins en couleur à la fin.

Aude Massot nous apporte un éclairage sur le SAMU Social. Elle rencontre et interviewe Xavier Emmanuelli, fondateur du SAMU social en 1993.

L’auteure découvre qu’il existe plusieurs formes d’exclusion et s’interroge sur la raison pour laquelle la société crée des exclus. Ce sont des personnes qui n’ont plus de liens, il faut dire que nos grandes villes ont tendance à favoriser l’isolement. Il existe plusieurs catégories d’exclus (« les sans-abri », les « sans domicile fixe », « les sans toit stable » et les migrants).

Elle va accompagner les professionnels du SAMU social de Paris lors des maraudes et aller à la rencontre de ces personnes qui vivent dans la rue.

Cette BD-reportage permet d’appréhender l’exclusion sociale de manière concrète et accessible. Elle est découpée en quatre parties correspondant aux codes essentiels qui structurent chaque être humain d’après les ethnologues (le corps, le temps, l’espace et l’altérité)

Le trait est épuré, sobre et va à l’essentiel. J’ai beaucoup aimé les dessins en noir et blanc des rues et l’architecture de Paris, mais j’ai été un peu moins séduite par les personnages notamment les visages que je trouve simples.

A la fin de l’ouvrage, Aude Massot propose des références bibliographiques pour continuer la réflexion. J’ai trouvé très intéressant le carnet documentaire qui retrace l’expérience de l’auteure au Samu social à l’international. En 2017, elle a continué son travail de reportage à Ouagadougou au Burkina Faso auprès d’enfants qui vivent dans les rues puis à Moscou en Russie. Les approches des professionnels y sont très différentes. Ces petits croquis en couleur à l’aquarelle sont très réussis et m’ont davantage séduite que le reste de la bande dessinée. J’aurais apprécié que ce carnet soit davantage fouillé car cela engendre une frustration d’en voir si peu et je suis restée sur ma faim..



« Chronique du 115 » est une BD qui permet une première approche de l’exclusion sociale et offre un témoignage empli d’humanité.

Aude Massot a eu la chance de pouvoir partir en tournée et d’aller au plus près des personnes qui sont dans le besoin. Elle a pu constater que si certaines refusent de l’aide, d’autres sont éternellement reconnaissantes. La preuve, la ligne du 115 est tout bonnement saturée et les lits disponibles se comptent parfois sur les doigts de la main.



J’ai beaucoup apprécié le trait d’Aude Massot et toute la bande dessinée en général, car le récit m’en a appris un peu plus sur le fonctionnement du SAMU social et sur les personnes qui en ont besoin. C’est un service qui a le mérite et qui se doit d’exister !
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Dans ces Chroniques du 115, Aude Massot nous entraîne dans les coulisses du Samu Social pour nous en présenter l’histoire, les missions et le fonctionnement.



Après une passionnante interview de son fondateur, Xavier Emmanuelli, elle va suivre les équipes du Samu Social, du central téléphonique aux maraudes en passant par les hébergements d’urgence. Au fil des chapitres, l’autrice partage ses réflexions et son ressenti, nous permettant de mieux comprendre le phénomène et les mécanismes de l’exclusion.



Un album nécessaire et instructif aussi bien conçu que mis en œuvre…
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Le sujet des SDF est régulièrement abordé en littérature et littérature jeunesse mais rarement sous cet angle.



A travers cette BD-documentaire, nous suivons une dessinatrice qui fait une garde avec le Samu social et qui tente de nous en livrer l'historique ainsi que son fonctionnement.



C'est simple, vrai et enrichissant. Une lecture vraiment agréable malgré le sérieux du sujet.

Un grand merci à @babelio et aux éditions steinkis pour ce livre reçu lors de la dernière masse critique.



Ceux qui me suivent savent que j'aime lire de temps en temps des romans graphiques ( BD) et plus particulièrement des biographies, des témoignages.

Ce format permet de toucher le plus grand nombre et ainsi de remplir un rôle éducatif.



Dans Chronique du 115, j'ai énormément appris.

Aude Massot a découpé son ouvrage en plusieurs parties. Elle nous raconte tout d'abord la création du Samu Social par @xavieremanuelli, qu'elle a interviewé dans cet objectif.

Elle nous décrit ensuite ce qu'est l'exclusion et les différentes formes existantes.

Puis, façon "caméra embarquée ", elle suit les équipes du 115 de jours et de nuits pour nous montrer son fonctionnement et ses actions.

Et pour finir, elle nous livre un mini témoignage sur son immersion au sein du samu social international au Burkina Faso et en Russie.



Quand j'ai ouvert le livre la première fois, les planches N&B ne m'ont pas attirée.

Mais finalement, je me suis laissée happer par cet ouvrage que j'ai dévoré.

Je savais que le 115 avait été créé par Xavier Emmanuelli, qu'il y avait des maraudes et des hébergements d'urgence mais pas beaucoup plus.

Cette "immersion" m'a permis de mieux comprendre les rouages de cette organisation et ses difficultés.



Un livre que je vous recommande vraiment.

En 1993, Xavier Emmanuelli fondait le SAMU social de Paris. En 2015, Aude Massot décide de raconter le 115 en BD, l’occasion de revenir sur la carrière professionnelle et politique du monsieur et sur le contexte dans lequel s’est formé cette association d’aide aux plus démunis.



Aude Massot nous fait part de ses interrogations et de son cheminement tout au long de la BD. Elle se documente beaucoup au sujet de l’exclusion, s’appuie sur des propos sociologiques et ethnologiques et représente ainsi l’exclusion selon quatre angles, le corps, la notion de temps, la notion d’espace, le rapport aux autres. Certaines planches sont très instructives et incitent à creuser le sujet. Une bibliographie propose d’ailleurs quelques pistes.



Elle décrit également la situation actuelle, les différences entre les personnes exclues (les sans-abris, sans domicile fixe, sans toit stable, migrants), son expérience du terrain avec les maraudes de nuit et en journée, elle croque quelques portraits, l’accompagnement au quotidien, le respect, le droit à l’intégrité, et puis les limites, qu’elles soient fixées par ceux qui sont sur le carreau ou de façon globale et concrète par la société.



Il n’y a pas de parti pris, pas de pathos, nous sommes dans du documentaire pur jus, on regrettera d’ailleurs un peu le côté un peu « exposé ». Le dessin en noir et blanc renforce cette distanciation. Aude Massot s’attache à décrire les différentes arcanes d’une organisation qui a su s’imposer au fil des années et son application au quotidien, avec les médiateurs, les infirmiers, les assistants sociaux. Instructif et nécessaire.
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Une proposition sobre, tout en noir et blanc, qui brille par une bonne technique narrative et un angle de vue maîtrisé. On ne ressort pas ébloui de cette lecture mais instruit et sensibilisé.
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« Chronique du 115. Une histoire du SAMU social » est une bande dessinée documentaire qui rapporte la naissance de ce service social bien particulier. Elle permet au lecteur d’accompagner des maraudes aux côtés de la dessinatrice Aude Massot et des équipes du SAMU social pour comprendre au mieux les problèmes et difficultés auxquelles elles sont confrontées, tout en menant une réflexion sur ce qu’est l’exclusion. Une BD efficace, instructive, qui contribue à faire prendre conscience de l’importance du respect et de l’humanité.

Une aventure vont vivre trois femmes en quête d''un droit en France qu'on as avoir le libre choix de ne pas garder l'enfant qu'on portes.



Cela se passe au Maroc, j'aime beaucoup ce pays, j'y suis allée une fois, et cela m'as fait penser aux moments magnifiques que j'ai passer là bas, mais le calvaire que doivent vivre ces femmes, cela as fondu mon petit cœur.



Les dessins sont vraiment très beau, vraiment expressif, et dés le début j'ai été pris par le drame que vivent ces trois femmes.



Un sujet important, qu'il faut parler, pour que cela change enfin et que pour qu'aucune femme dans le monde vive cela, déjà prendre la décision de mettre fin a une grossesse est délicat mais en plus ne pas avoir cette liberté de le faire dans de bonnes conditions c'est intolérable.



Merci aux autrices de mettre le thème sur la place public et aussi a Babelio et a Sarbacane de m'avoir permis de lire cette très belle bande dessinée.

Ce roman graphique traite d’un sujet encore malheureusement sensible aujourd’hui: le droit à l’avortement, et notamment au Maroc.



Lorsque Lila apprend qu’elle est enceinte, celle-ci est désemparée. Pas mariée, elle a peur d’être rejeté de sa famille et décide donc d’avorter. Sauf que cela est illégale au Maroc.



Elle se lance alors à la recherche d’un médecin qui acceptera interrompre sa grossesse, en compagnie d’une femme mariée mais qui est à sa 6eme grossesse et qui souhaite également l’interrompre.



Parcourant tout le Maroc avec la meilleure amie de Lila, Nisrine, une jeune femme féministe et militante, pour une bonne raison d’ailleurs.



C’est donc un récit à la fois révoltant et touchant sur le droit des femmes qui aujourd’hui encore, pose problème dans notre société.



J’ai beaucoup aimé les dessins, les paroles et citations de chacune. Une belle découverte.

C'est sans doute là la réussite de ce projet : donner à lire, sous un habillage amusant, la détresse des femmes qui cherchent à avorter au Maroc et montrer, sous de multiples formes, la lâcheté, la peur et l'ignorance qui imposent leurs lois à des femmes dont on ne peut qu'espérer qu'elles conquerront bientôt l'indépendance qu'elles devraient avoir obtenue de longue date.
Lien : https://actualitte.com/artic..

Roadtrip sororal



Dans une période de débat national sur l’av*rtement au Maroc, deux femmes très différentes se découvrent enceintes et vont rechercher un praticien acceptant d'accomplir cet acte illégal. Lila, jeune femme amoureuse mais dans une relation naissante fait équipe avec Malika, épouse et mère de 5 enfants. Et les voilà parties dans un roadtrip où les arrêts ne se font pas dans des lieux touristiques mais des cabinets médicaux. Avec elles se trouve Nisrine, amie d'enfance de Lila, avec qui elles se chamaillent autant qu'elles s'apprécient.



Les refus, les manipulations, les jugements et les tentatives d'arnaque s'enchaînent, transformant cette quête en 12 travaux d'Hercule. La société patriarcale marocaine est très bien décrite et les scènes avec les médecins très réalistes, on sent le travail journalistique de l'autrice derrière. J'ai trouvé très intéressant d'avoir ce personnage de femme plus âgé, mariée, mère et religieuse, car on en a moins l'habitude. Mais le personnage de Nisrine n'apporte pas grand chose et on devine dès les premières pages son secret. Malgré le sujet, cela reste assez léger, avec de l'humour et les dessins frais et colorés de l'illustratrice. Elles mettent bien en avant l'entraide féminine qui permet de mieux vivre, voire résister face aux lois mysogines.



Ce roman graphique sur un sujet révoltant met bien en avant la sororité et est une très bonne introduction au sujet du droit à l'IVG.



Merci à Sarbacane et Babelio pour l'envoi !

Road-trip abortif

Je choisis ce titre antinomique volontairement car cet album illustre toutes les épreuves que des millions de femmes doivent encore affronter pour avoir le choix.

Le Maroc aujourd’hui, en plein débat sur le droit à l’avortement, deux jeunes femmes, Lila et Nesrine sont dans la tourmente. Nesrine est très impliquée dans le mouvement pro avortement. Lila est plus éloignée prise dans une vie professionnelle et sa vie de femme mais elle est vite rattrapée par la réalité, elle est enceinte et ne veut pas garder cet enfant, peu sûre du couple qu’elle forme avec son amoureux.

Les deux amies vont débuter un parcours du combattant, à cette occasion elles font connaissance avec Malika dans une salle d’attente, cette dernière est mère de cinq enfants, elle travaille, s’occupe de ses enfants, de sa belle-mère grabataire et elle a, à charge, son mari qui ne travaille pas. Donc un sixième enfant n’est pas envisageable.

Mais le moment est mal choisi pour ces femmes car il y a une chasse aux sorcières des plus virulentes après le décès d’une jeune fille à la suite d’un avortement.

Aucun médecin ne veut plus les prendre en charge, de Marrakech à Casablanca.

Un sacré périple pour ces trois femmes.

Je vous laisse découvrir.

Des dessins magnifiques qui nous montrent les splendeurs de ce beau pays le Maroc, les scènes de cauchemar de Lila sont elles aussi superbes, très réalistes et souvent hilarantes, elles montrent combien l’imaginaire, dans une situation dramatique, est puissant et grossit le plus infime détail.

Les dialogues sont pertinents, il n’y a pas de pathos, juste une réalité mise en avant.

Un combat toujours d’actualité à travers le monde, où les femmes ne peuvent pas décider par elles-mêmes de l’intégrité de leur personne.

Amitié et sororité sont deux compagnes que toutes les femmes n’ont pas le privilège de posséder.

Un album qui sensibilise sur une question brûlante d’actualité.

Je remercie Babelio et les éditions Sarbacane pour ce privilège de lecture.

©Chantal Lafon
















Lien : https://jai2motsavousdire.wo..

Au cours d'un mariage, Jalil, avocat dans l'immobilier, retrouve une amie du lycée, Rebecca, qui est enseignante - chercheuse en psychologie positive. Avec sa fille Sonia et un autre ami du lycée qui les a rejoint, Damien, qui entretient notamment son jardin, ils échangent sur le bonheur et l'apport de la psychologie positive.

Ensuite, chacun va exposer sa conception du bonheur : Jalil qui avait un revanche sociale, Sonia qui rejette l'injonction du bonheur et Damien qui considère comme un loser.

En faisant référence à de nombreuses études scientifiques et des exemples concrets, cette bande dessinée nous incite à réfléchir sur la notion de bonheur et nous donne quelques pistes pour s'en approcher en donnant notamment du sens à sa vie, en fonction de ses objectifs et valeurs.

Pour en savoir plus sur la science du bonheur, nous pouvons retrouver à la fin de l’ouvrage une synthèse des thérapies à l’origine de la psychologie positive et de ses applications dans différents domaines.=


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(LX971) Sans être totalement conquis par cet album, je trouve qu'il a l'immense privilège d'aborder les questions d'acceptation de l'autre et d'intégration (un terme largement discuté et discutable), à travers le regard d'une jeune métis, fille d'immigré venu d'Afrique de l'Ouest (Sénégambie) mais aussi petite-fille de déporté juif polonais, rescapé des camps. Ce récit interroge l'appartenance à la société française, héritière d'une histoire coloniale qu'elle ne peut ignorer. Il illustre aussi parfaitement les mécanismes du racisme assumé ou ordinaire lié à la couleur de peau. Et, au-delà, l'album met en scène les vertus du sport et du dépassement de soi. Même si les dessins manquent de relief à mon goût, plutôt oui pour la sélection du Prix BDz'îles niveau Lycée, en raison des sujets abordés.

(SCO971) Je trouve qu'il y a beaucoup (trop ?) de thèmes abordés (effleurés ?) dans cet album et je crois que cela m'a un peu perdu . Mais la couverture est attirante, le dessin pas désagréable et je crois que le parcours de cette jeune fille est de nature à susciter l'intérêt de nos élèves. Donc je dis oui pourquoi pas pour la sélection Lycée.

(CS971) Oui pour la sélection lycée. Dépassement de soi, racisme, tolérance, amitié, viol entre autres. Beaucoup de thèmes abordés dans ce roman graphique. Dessins bien réalisés et récit accessible.

(MAB971) Lecture facile malgré tous les thèmes abordés. Oui pour la sélection lycée.

(IK971) Un roman graphique au récit non manichéen mené avec sensibilité et subtilité, sur le dépassement de soi, l'estime de soi et les problématiques liées aux sportifs (relations, amitiés, violences et agressions, racisme...). Je pense que les élèves apprécieront sans peine cet album. Oui pour la sélection Lycée.

Nina est devenue championne de France en athlétisme à l'âge de 18 ans où elle parcourra le 100 mètre en moins de 12 secondes. Pourtant, elle partait avec un lourd handicap du fait de ses origines métisses dans une famille composée de black, de blanc et même de juif polonais.



La société souhaite l'enfermer dans des cases mais elle s'y soustrait petit à petit avec un vent de révolte. C'est une adolescente qui se cherche au milieu de toutes ses origines dans une France qui ne semble pas prête à accueillir tout le monde dans les petits cercles restreints. Le comportement de son professeur de droit est par exemple tout à fait déplorable.



J'ai bien aimé le cheminement de cette gamine qui va se surpasser dans un domaine qu'elle ne connaissait pas et qui va devenir championne de France ce qui n'est pas rien.



C'est le genre d'ouvrage qui sert de référence aux jeunes filles issues de l'immigration afin de montrer qu'il y a toujours une voie possible dans la concrétisation de ses rêves pouvant amener à concilier bonheur et réussite. Pour autant, les auteurs nous ont épargné toute la mièvrerie autour de la notion de diversité et je dois dire que c'est plutôt courageux.



Cette BD est destinée à la jeunesse mais je l'ai moi-même beaucoup apprécié du fait de la sincérité de ce témoignage qui nous montrera également les côtés sombres de cette future championne.



Au final, c'est une belle aventure humaine dans un récit à la fois subtil et passionnant.