Citations de Angélique Ayraud (12)
C’est plus fort que moi, quand je vois quelqu’un se faire maltraiter, il faut que j’intervienne.
Une femme avec de belles chaussures rencontre l’amour à coup sûr.
Je ne sais pas si ma vie est sur le point de changer, mais une chose est sûre : je suis en retard.
Chapitre 1 : Tout commence par un coup
de baguette !
" - C'est de moi que vous parlez ?
- Quoi ? Mais non, pas du tout !
Je suis pourtant sûre de ne pas avoir prononcé un mot depuis que je suis entrée dans cette boulangerie. Je décide pourtant de m'excuser, il ne faudrait pas qu'une scène me mette encore plus en retard.
- Il m'empêche que vous méritez une leçon, ma petite demoiselle.
Et sur ce, elle se retourne et me donne, non mais j'hallucine, un coup de baguette sur la tête !!!
- Je vous préviens : votre vie est sur le point de changer ! clama-t-elle sous le regard amusé des clients.
Le boulanger se marre, la mamie se dandine vers la sortie et moi j'ai de miettes plein les cheveux. Juste gé-nial ! Je ne sais pas si ma vie est sur le point de changer, mais une chose est sûre : je suis en retard. "
Je suis sur le point de traverser la plage pour rentrer chez moi, mais je change d’avis et m’assieds sur le sable pour contempler le coucher de soleil. Le spectacle est magique, voir les reflets brillants du soleil se mélanger dans l’étendue salée me procure une sensation d’apaisement. Je joue avec le ruban rouge noué à mon poignet et serre dans ma main les deux petits boutons de nacre tout en murmurant en direction de la mer:
– Reviens-moi. Je t’en prie retrouve moi.
Je jette un ultime regard à Chess qui signifie « Pitié ne gâche pas ma soirée ou je te jure que je te ferai brûler dans les flammes de l’enfer ».
– Je suis désolée, je n’avais pas vu les choses de cette manière, m’excusé-je. Ceci dit, cela n’explique pas pourquoi hier soir…
– Pourquoi hier je ne t’ai pas enlevé tes vêtements? finit-il à ma place. Je te respecte Alice, et toi plus tu n’as pas pris d’initiatives je te signale. Qu’est-ce que tu crois? Bien sûr que j’aurais aimé te faire l’amour devant la cheminée, sur la couverture en polaire, j’aurais adoré découvrir ton corps à la lumière vacillante des flammes et embrasser chaque centimètre carré de ta peau.
A la simple évocation de cette idée, je ressens une douce chaleur dans mon corps, ainsi je lui plais vraiment.
Après quelques contrôles, l’appareil se met en route, je tente d’oublier la peur qui commence à m’envahir, j’ai toujours détesté les décollages. Un regard vers Chess me confirme que pour lui non plus ce n’est pas son moment préféré. […] Je m’agrippe à mon fauteuil, je suis quasiment sûre d’y laisser la trace de mes ongles, quand une douce chaleur se diffuse en moi. X me caresse le dos de la main avec son pouce.
Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase que ses lèvres se plaquent sur les miennes. Tout mon univers vole en éclats. A cet instant précis, plus rien ne compte. Je suis incapable de dire si ce baiser dure quinze secondes ou quinze heures, car je suis propulsée hors du temps. Ses lèvres, au goût de l’océan, s’entrouvrent, sa langue se glisse dans ma bouche et part à la rencontre de la mienne. Elles se caressent, se cherchent et ne se quittent plus. X resserre sa prise autour de mes hanches pour me rapprocher plus près de lui.
Lorsqu’il prononce mon nom, je ressens des frissons dans tout mon corps. Je ne peux distinguer les traits de son visage, seulement ses yeux verts qui me fixent intensément. A ce moment précis, la seule chose qui me trotte dans la tête est la suivante: ses lèvres ont-elles le goût de l’océan?
J’aimerais être ce genre de fille qui offre un sourire charmeur, penche la tête sur le côté et emballe le gars en deux secondes, mais non, moi je suis plutôt le genre à faire tomber mon sac à main, dont le contenue s’échappe, rompant ce moment de magie.
Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai jamais rien pu avaler en avion. Sans doute que l’idée qu’on retrouve mon cadavre serrant un paquet de M&M’S ne me semple pas trop glamour.