Analia Noir

Nos lèvres se rencontrèrent en un léger baiser, à peine un effleurement. Nous échangeâmes un baiser. Puis deux. Lorsque nos lèvres se rencontrèrent pour la troisième fois, nos langues tendues s’enroulèrent l’une autour de l’autre. Le baiser était profond et passionné.La main de Anne glissa en suivant mon sein vers mon épaule. Je frissonnai quand ses doigts descendirent le long de ma colonne vertébrale et s’arrêtèrent dans le bas du dos.
Son corps irradiait de chaleur quand je me rapprochai. Nos tétons s’entrechoquèrent et se frottèrent. Elle gémit dans ma bouche alors que notre passion grandissait.

Ses lèvres étaient comme des pétales de rose contre les miennes, de la douceur à l’état pur qui me faisait craquer. Je ne me demandai même pas si oui ou non je devais écarter mes jambes pour lui, là n’était pas la question. Il m’avait dit de le faire. Il l’avait dit avec dans son ton la fermeté nécessaire pour écarter tout doute. Peu importait ce que je voulais, peu importait ce que pouvait voir le chauffeur.
Tout ce qui comptait était ce que John voulait. Alors qu’il m’embrassait, j’ouvris lentement mes jambes pour lui et il avança doucement sa main plus avant le long de ma cuisse. Lorsque ses doigts trouvèrent le début de ma culotte en dentelle, je gémis.

Il m’avait observée quitter le travail tôt tous les jours. Il était mon patron, celui tout en haut de la pyramide. Il me trouvait belle, et lui était encore bien plus que cela. Et riche, et gentil, et beau. Et il était mon patron. Bien sûr, entretenir une relation particulière avec son patron n’est généralement pas réputé comme être une bonne idée…
Il pense que je le drague. Cette pensée était à la fois horrifiante et terriblement excitante.

Il se faisait encore plus d’illusions qu’avant. Elle qui avait cru lui mettre les pieds sur terre en lui prouvant qu’elle n’était pas un ange, elle s’était bien trompée ; il s’accrochait à son imagination...
S’il croyait qu’elle avait cédé au désir parce qu’elle était extraordinairement amoureuse de lui, il se trompait : c’était un cadeau d’adieu, quelque chose à chérir quand il penserait à elle après l’avoir perdue. Une sorte de petite leçon sur ce qu’il pouvait y avoir de bon, parfois, à oublier ses principes rigides et à se laisser aller. Mais elle ne reviendrait pas.

Elle avait la tête pleine des discours du jeune homme et n’avait qu’une idée : rentrer s’enfermer chez elle et dormir.
Si sa vie de couple était destinée à ressembler à cela, elle était bien certaine d’en mourir d’ennui… En retraversant la rue, elle avait presque envie qu’on surgisse d’un coin sombre pour l’enlever. Elle était largement assez riche pour justifier une telle attaque. Mais rien ne se produisit. L’histoire de sa vie.

Impossible ? Le temps lui apprendra qu’impossible n’est pas français… Mais saura-t-elle réaliser ce nouveau rêve sans y laisser son innocence ?

Le mélange des sensations de la largeur de la bite de Ben et les assauts répétés de Joe la firent s'abandonner au plaisir qui affectait désormais son bon sens. La douleur devenait petit à petit quelque chose qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant, tel un nuage blanc où elle flottait dans un océan d'extase insouciant.

Coucher avec deux hommes en même temps était un défi. Au départ, ils étaient un peu désynchronisés et elle ne savait pas ce qu'elle aimait le plus. La bite qu'elle avait dans la bouche, ou celle qu'elle avait dans la chatte. Elle décida de privilégier Joe. Mac comprit le problème rapidement et, très vite, il se cala au rythme des coups de reins de Joe. C'était un peu comme la version coquine d'une équipe de rameurs. Elle adorait, et son clitoris vibrait de désir lui aussi.

Elle s'était jurée de ne jamais coucher pour de l'argent, malgré son besoin impérieux avec la maladie de sa sœur.  Mais ce n'était pas le cas présent. Une nuit ne faisait pas d'elle une prostituée, surtout qu'ils n'allaient certainement pas lui donner l'argent ensuite.

Elle essayait de se donnait de la contenance, mais la vérité était qu'elle avait peur. Elle sentait son regard appuyé sur l'ouverture de son décolleté.
En d'autres circonstances, cela lui aurait plu qu'un tel homme grand, visiblement très sûr de lui la reluque...mais elle se sentait dans une telle position d'infériorité, que sa peur prenait le dessus de toutes ses autres émotions. Et en même temps, elle sentait qu'elle pouvait s'en tirer, elle sentait qu'elle pouvait avoir prise sur lui, elle sentait bien qu'elle pouvait l'amadouer avec ses charmes...

Anna se tortilla dans le siège en faux cuir, tout en rajoutant plus de jetons à son tas qui était déjà important. La moiteur de son entrejambe fit glisser les lèvres de sa vulve l'une contre l'autre. La friction eut pour effet de faire monter son excitation à un tel point  qu'elle ne savait plus ce qui l'excitait le plus : voler de l'argent au casino, ou laisser le croupier admirer le décolleté de sa robe écarlate soigneusement choisie.

Nous bougions à l’unisson et à chaque mouvement, je le sentais entrer de plus en plus profondément en moi.
C’était comme si j’avais manqué quelque chose dans ma vie, que je ne connaissais pas ou que je ne voulais pas.

Il m’embrassa de nouveau. Cette fois ci, ses lèvres étaient plus pressantes. Il appuyait  chaque centimètre de son corps ferme et puissant sur le mien. Il m’embrassait avec fougue, presque à me faire mal. Je l’embrassais aussi. Je me pressais contre lui et le sentais se durcir contre moi. Je ne savais pas que j’avais tant de force.

En fait, non. Je ne suis pas le genre de fille qui couche pour une nuit. Je suis prudente. J’ai eu des petits amis,  mais j’ai toujours attendu au moins le troisième rendez vous pour coucher avec un garçon.
Mais, il y a quelque chose avec Tristan qui me fait me sentir en sécurité et à l’aise. Je me sens comme si je le connaissais depuis toujours. Comme si on appartenait l’un à l’autre. Je ne me sentais pas comme si je venais de le rencontrer mais comme si je le connaissais depuis toujours.

Les événements dans le monde réel sont compliqués et complexes, pleins de surprises, d’émotions et d’incompréhensions. Ici, avec Tristan, tout paraissait simple. Le blanc et le noir. Facile.

Il y avait de la douceur dans son sourire. Ce genre de douceur que l’on ne rencontre pas dans le monde réel. Il est vrai, sincère et honnête. « Je pense que c’est plus simple que ca. Je ne sais pas pour votre mère, bien sûr, mais je pense qu’elle aimait Edgar Allan Poe et elle aimait  Annabelle Lee, donc, elle est tombée amoureuse de son auteur et de tout ce que représente ce prénom pour elle.

Ce qu’il me faisait était au baiser ce que le soleil est à la bougie. Je me frottai plus près de lui, plus fermement, prenant un plaisir fou à la manière qu’il avait de savourer mes lèvres, quand une pensée tonna dans ma tête.

Ses yeux étincelaient comme des étoiles par une nuit sans lune alors qu’il me souriait et se penchait vers moi. Ses lèvres rencontrèrent les miennes dans une explosion de sensations. Elles étaient douces comme du satin. Plus douces encore. Elles avaient le goût d’un dessert riche et crémeux, sucré et coupable, et absolument délicieux. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il avait si bon gout.

M. Simmons-Ross était le milliardaire suprême: riche - non, plus que riche ! -, généreux et très séduisant. Non- là encore, plus que séduisant !
J’avais pu apprécier son portrait tous les jours depuis deux ans en circulant dans mon bureau. J’avais d’abord pensé que le peintre avait dû être grassement payé pour flatter l’égo de son client. A présent, je savais que l’artiste puisait son génie dans son propre modèle.

La perspective de s’enfermer avec ce type pour l’éternité lui donnait des sueurs froides. Elle aimait son père, mais elle en avait assez d’être cantonnée au rôle de femme-enfant : lui offrir des cadeaux, ce n’était pas la laisser vivre...