« Nous allons profiter de ta lumière pendant que toi, tu seras prisonnière de l'obscurité qui nous colle à la peau. »
« Sa naïveté allait sans doute la pousser à se battre, à chercher la lumière jusqu'à son dernier souffe. Le contraste entre elle et moi serait sans doute palpable. J'étais l'obscurité qu'elle craignait, ce vide émotionnel qui la troublait. »
« Il n'y avait qu'un seul moyen de discréditer Mira : la faire passer pour une simple buchona", prête à tout pour attirer l'attention d'un narcotrafiquant. »
Punir la criminalité, certes. Mais surtout la prévenir. Il est trop facile de tracer une ligne entre les êtres humains, de les trier en tant que méchants ou gentils. Comme il est facile d'accuser les circonstances pour justifier d'horribles actions.
Mais alors, sommes-nous le fruit de nos propres actions, ou le fruit d'une société malade ?
À première vue, les aveux d'Eduardo sonnaient comme une véritable victoire pour moi. Mais en réalité, j'avais simplement écopé de la prison à vie plutôt que de la peine de mort.
Je tuais les ennemis sans problème,
mais personne ne m'avais jamais appris
à tuer les gens qui comptaient pour moi.
« Hasta que la muerte nos separe, cariño. »
J'étais désorientée, sans repères, entourée d'inconnus prêts à faire feu à tout moment. Ma vie me répugnait, si on pouvait appeler ça une vie. Elle ne m'appartenait plus, on me l'avait volée.
Dans cet univers, appuyer sur la détente ne représentait qu'un simple geste technique. Il n'y avait pas de règles, ni de code et encore moins de morale.