Elle a été victime de violences conjugales perpétrées par son ex-conjoint, ex-gendarme mobile et gendarme réserviste.
Alizé Bernard a été battue et humiliée pendant plusieurs années. Après s'être vu refuser un dépôt de plainte en avril 2016 pour des faits d'étranglement et menaces avec un couteau, elle réussit à le faire deux mois plus tard pour l'ensemble des violences subies depuis l'été 2008.
Son compagnon est alors condamné à six mois de prison avec sursis, dix-huit mois de mise à l’épreuve et une obligation de soin. Mais il est dispensé de l’inscription de sa peine au bulletin numéro 2 du casier judiciaire, ce qui lui permet de continuer à travailler.
Dans le livre "Silence, on cogne" (éditions Grasset, 2019) écrit avec la journaliste Sophie Boutboul, elle raconte son parcours de combattante, et les obstacles qui se sont dressés devant elle du fait du métier et du statut de son agresseur.
Elles avaient pourtant lancé l'alerte. Mais elles n'ont pas été entendues, car leurs témoignages, leurs plaintes ont été étouffés, et leur parole, écrasée, dénaturée .