L’ouvrier qui jamais ne se repose. Ecoutez la force de l’eau qui roule et qui tombe et qui gronde, sans cesse, nuit et jour… Sous cette eau qui tombe, l’homme a placé les palettes d’une roue. La roue s’est mise à tourner, a fait virer la meule et la courroie : voilà la meule qui tourne, la courroie qui entraîne des engrenages, des pilons, des marteaux, des machines…
Et pourtant, comment ne pas aimer la montagne ? Elle est là devant nous, avec sa beauté et sa pureté, et ses couleurs extraordinaires qui nous réjouissent les yeux et le cœur : ses glaciers roses ou violets, son ciel d’un bleu changeant, le blanc éblouissant de la neige, les branches sombres des sapins, parfois un massif de rhododendrons écarlates.
Et quand nous grimpons sur le gros dos de la montagne, quand nous mettons toutes nos forces à gravir lentement ses pics au-dessus des abîmes, le plus petit effort nous rapproche du sommet et nous sentons qu’il n’est pas de but lointain que nous ne puissions atteindre à force de volonté.
Quand la mer et la terre se rencontrent, elles se disputent la place. Tantôt c’est la mer qui mord la terre, tantôt c’est la terre qui s’avance dans la mer.