Après la chute de Barcelone et des derniers espoirs de la République, la guerre d’Espagne prit fin avec l’exode des réfugiés traversant la frontière des Pyrénées. Deux cent soixante-quatre mille exilés qu’on traita en criminels, parqués dans des conditions effroyables au plus dur de l’hiver 1938. En juillet, on estimait à cinq cent mille le nombre de ceux qu’on appellerait de nos jours des migrants.