Un peuple instruit est un peuple ingouvernable.
J’ai tâché, disait-il, d’apaiser en moi tout sentiment de haine ; je me suis tour à tour figuré que, né sous le chaume, animé d’une juste ambition, je voulais acquérir ce que l’orgueil des hautes classes m’avait injustement refusé ; ou bien qu’élevé dans les palais, héritier d’antiques privilèges, il m’était douloureux de renoncer à une possession que je prenais pour une propriété légitime. Dès lors, je n’ai pu m’irriter ; j’ai plaint les combattants, et je me suis dédommagé en adorant les âmes généreuses.
J’ai tâché, disait-il, d’apaiser en moi tout sentiment de haine ; je me suis tour à tour figuré que, né sous le chaume, animé d’une juste ambition, je voulais acquérir ce que l’orgueil des hautes classes m’avait injustement refusé ; ou bien qu’élevé dans les palais, héritier d’antiques privilèges, il m’était douloureux de renoncer à une possession que je prenais pour une propriété légitime. Dès lors, je n’ai pu m’irriter ; j’ai plaint les combattants, et je me suis dédommagé en adorant les âmes généreuses.
Des larmes coulent des yeux des égorgeurs ; et ils reviennent encore demander des victimes ! L'un d'entre eux retourne dans la prison pour conduire des prisonniers à la mort ; il apprend que les malheureux qu'il venait égorger ont manqué d'eau pendant vingt-deux heures, et il veut aller tuer le geôlier.
NDL : comment ça marche dans leur tête ?
Je veux rendre toute-puissante l'influence du clergé, parce que je compte sur lui pour propager cette bonne philosophie qui apprend à l'homme qu'il est ici-bas pour souffrir et non cette autre philosophie qui dit au contraire à l'homme : "Jouis"
La République sera conservatrice ou ne sera pas !
Le roi n’administre pas, ne gouverne pas, il règne.
Après la convention,restait à visiter les jacobins, et cette puissance était alors devenue si imposante, que Dumouriez, le général victorieux, ne pouvait se dispenser de lui rendre hommage. C'est là que l'opinion en fermentation formait tous ses projets, et rendait tous ses arrêts.
Cette évaluation varie de six à douze mille [ prisonniers tués par la Commune après quelques questions ] dans les prisons de Paris.
NDL : suite à l'invasion prussienne des Ardennes en août 1792, Danton ( ministre et député de l'Assemblée législative ), Marat (Commune ) et Billaud-Varennes encouragent Maillard ( qui avait ramené, avec des femmes, la famille royale de Versailles en 89 ) et ses "travailleurs" à faire la sale besogne, éliminer les soi-disant traîtres à la patrie, les aristocrates en prison qui sont soupçonnés de renseigner la coalition austro-prussienne.
C'est le massacre du 3 septembre 1792.
"Sans doute que les [ 10.000 nobles ] exécutions du 2 septembre étaient illégales, mais sans mesures illégales, on ne peut secouer le despotisme. Il faut faire ce même reproche à toute la révolution ; car tout est illégal, et la chute du trône, et la prise de la Bastille !"
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NDL : C'est la défense de ROBESPIERRE, le 5 novembre 92, devant les accusations de LOUVET d'être un tyran.
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Il justifie des actions illégales. Mais ces actions sont-elles éthiques ?
La Commune ( de Paris ) , qui est la Montagne, qui sont les jacobins, dont Robespierre et Marat (et dans une moindre mesure Danton ) instaurent petit-à-petit le régime arbitraire de "La Terreur". Cette période se termine quand la tête de Robespierre tombe, à l'été 94.
Les jacobins tuent, en deux ans, 100.000 êtres humains, dont beaucoup de Vendéens, et les députés Girondins, et pour finir s'éliminent entre eux.
Les Français auront mis deux ans à réagir.