Eva dénoua ses cheveux rouges, elle se colla à Ada, lui prit discrètement la main. Ada, hésitante, referma la sienne sur celle, audacieuse, de la jeune fille. Ada n’était plus que frissons. Elle se contenait pour ne pas tourner la tête et embrasser à pleine bouche ces lèvres charnues prêtes à accueillir salive, perles de sang, et autres sucs intimes. Elle se concentra sur le paysage. La nature la sauverait.