Citations de Zerocalcare (79)
"C'est dure de laisser de la place aux émotions, quand t'as le cerveau noyé par les emmerdes quotidiennes"
Les coeurs ne sont pas tous les mêmes. Ils se modèlent et prennent forme au fur et à mesure des expériences. Comme un truc qui pousserait tordu pour s'adapter à ce qui l'entoure.
"Si la Turquie n'accepte pas la démocratie et la fraternité entre les peuples, elle va droit dans le mur"
Ce qu’ils font ici en ce moment, c’est un phare pour toute l’humanité, je trouve. Ça mérite d’être aidé, défendu, soutenu. S’ils perdent, on a tous perdu.
Si Daech ça marche c'est parce qu'au fond un tas de gens n'en ont rien à foutre du moment qu'on ne touche pas à leurs intérêts.
[p180]
Les gars, que ce soit clair, je ne veux vivre avec P-E-R-S-O-N-N-E. Chez moi, c'est mon trésssssor. Ma cathédrale de désolation, solitude et misanthropie. Barad-Dûr à Rebbia.
C’est bizarre d’entrer ici en sachant qu’elle n’y reviendra jamais plus. Ce silence… C’est dur de trouver une personne qui saura respecter ce silence. Le respecter mais aussi le remplir. Ne pas l’abandonner aux ombres. Car elles nagent dans les eaux du silence. Quand tu n’as ni frère ni sœur, c’est une grande chance de connaître quelqu’un avec assez de tact, de délicatesse, qui saura combler ce silence comme ça, sur la pointe des pieds.
- BLAM.
- BLAM
- BLAM.
- RATATATA
- TOUM. TOUM.
- BOOM.
- BLAM.
- Et ceux-là ?
- Tu entends RATATATA... C'est Daech.
- Tu entends TOUM... TOUM... TOUM... C'est nous.
- Et SBOOM ?
- SBOOM, ça dépend ? Feu et SBOOM, c'est les Américains. SBOOM tout seul, c'est Daech.
- FSSSSSS
- Et ça, c'est quoi ?
- Balle traçante. Pour éclairer où tu tires ? (p. 7)
Au Kurdistan, il y a ce truc étrange.
Même un type qui a l'air de M. Tout-le-Monde,
sur qui tu ne parierais jamais, qui te saoule
avec ses lentilles un peu comme
ma grand-mère...
Il a une vie que piège de cristal à côté
c'est de la gnognotte.
Et toi, tu te sens toujours l'idiot du village.
T'appelles ça un rot, toi? BROOO, voilà, ça c'est un rot. Pour aujourd'huion devait roter l'alphabet jusqu'à M. Je t'avais dit de travailler ton diaphragme; Mais t'avais sans doute mieux à faire! Remplissez son slip de cailloux. Pour demain tu dois roter trois couplets de Prévert.
C'est le fiston qui va reprendre la Syrie familiale. Un panneau est déjà affiché sur la porte du palais présidentiel: "Fermé pour cause de deuil, mais la dictature continue pendant les obsèques".
- Mon trésor, tu crois vraiment que ton nom détermine ton identité ? (...)
- L'identité, c'est ce qui n'est qu'à toi. Et la seule chose qui n'appartient qu'à toi, ce sont tes secrets. Un homme sans aucun secret est un homme sans identité. (p.212)
- Et ça représente quoi, pour vous, le combat contre Daech ? L'oppression religieuse...
- Attends. La religion n'a rien à voir. On est musulmanes. On ne se laissera pas donner des leçons d'Islam. C'est ceux de Daech qui ne sont pas musulmans. Nous, on respecte tout le monde. On enterre les morts, même les leurs. Eux, ils coupent des têtes, des mains, des pieds. Ils tuent des enfants. Ce sont des monstres sans conscience. C'est quoi, la religion de gens comme ça ?
[p37]
Le périphérique produit souffrance et exclusion sociale.
Les aventures de 4 personnages improbables et geek dans une Rome aux mains des zombies.
Le charme du passé, c'est l'oubli.
- Ok. È ingiusto che lui ha un lavoro decente e tu vendi merdose forchette a cinque punte pure se sei preparatissima. Ma se lo perde tu stai meglio? Se state nella merda tutti e due, ti senti meno sfigata?
- ...
- Davvero, Sa'? Davvero 'sta vita ti ha così abbrutito chr speri che un amico tuo si schianti, per lenire la tua frustrazione?
Voilà les premières choses qu'on a ressenties à Qandil.
Une grande patience.
Une grande détermination.
Une grande douleur.
Ou peut-être une chose qui réunit les trois, mais dont on a oublié le nom, dans notre monde.
Putain, mais comment j'ai atterri ici, moi ?
Désolé tu n'es pas mon genre. T'es trop parfaite. j'aime les femmes dont on voit les pixels.