Citations de Wylia A. (37)
Ils sont ma vie, mon cœur, ma raison de vivre. Avec eux, je serai chez moi partout, qu’importe l’endroit, ils sont mon foyer.
Je suis tétanisée par la peur. Je ne parviens même pas à crier de toute mon âme pour lui demander d’arrêter. Il réussit à me passer devant lui en me tenant comme un baigneur. Mes yeux se fixent dans les siens suppliant silencieusement de ne pas me jeter. J’ai envie que Tristan intervienne néanmoins, il n’en fait rien malgré qu’il soit au courant mieux que quiconque que je ne sais pas nager.
Notre relation était toxique. Il n’y avait rien de sain dans notre amour. Car oui il m’aimait à sa manière et moi, je l’aimais sans détour enfin, c’est ce que je croyais. Je me suis aperçue que ce que j’appréciais chez lui, c’était sa façon de parler de notre passion commune, notre travail. Notre quotidien était simple sauf quand il ne me laissait pas faire ma thèse.
Je me baisse en faisant attention ne pas me prendre un coup de sexe dans les mirettes. Je me vois déjà arriver à l’hôpital avec pour motif : choc de bite dans l’œil. Pas très reluisant tout ça. Il ne manquerait plus que le personnel pense à l’inceste et on sera sur un combo gagnant. Vive, je rattrape ma mère, enfin pas vraiment ma mère, mais vous aurez compris. Seulement, elle me glisse sous les doigts.
On se bat gentiment comme des gamins, j’ai envie de rire, mais je dois rester sérieuse sinon, il va s’en servir contre moi.
Ce n’est pas parce qu’une grande différence d’âge nous sépare que nous n’avions pas une amitié sincère. Je l’ai rejetée, car de tous, elle arrivait à me faire sourire et je ne voulais plus en avoir l’occasion si mon père n’était plus avec moi pour le faire également.
Une femme… Putain oui, c’est ce qu’elle est devenue. Il aurait certainement fallu qu’on se réveille avant. Pourtant, ni mon meilleur ami ni moi ne parvenons à nous faire à l’idée. Sauf que lui n’a pas Haïvy qui vient hanter ses pensées sexuelles…
Je l’imagine en train de se cajoler les seins, mais aussi de se toucher l’entrejambe le regard vissé sur le mien. Il me plaît de croire qu’elle balancerait son visage en arrière pour autoriser ses gémissements à passer la barrière de ses lèvres. Je parviens même à visualiser ses fesses rebondies contre mon sexe avant d’entrer dans son intimité.
Hors de question, j’ai vingt-deux ans, je ne suis plus une gamine et ce n’est pas parce que je suis une femme que je n’ai pas des besoins comme tout le monde. Moi aussi j’ai la nécessité de jouir, d’être touchée et caressée.
C’est triste et ça manque de vie ce qui est à l’opposé de notre trio infernal et je compte bien y remédier dans les jours à venir.
Elle n’est plus cette enfant que je prenais sur mes épaules dans la piscine ni celle que j’allais chercher à l’école quand son frère ne pouvait pas y aller. Encore moins la jeune fille sans formes que je ne pouvais pas désirer. C’est un phénomène que je peine à expliquer.
Depuis le temps qu’on habite à deux, c’est rarement arrivé et encore moins ces derniers temps. J’ai bon espoir qu’il ait enfin réussi avec sa collègue. Même Haïvy a remarqué l’attirance qu’ils ont l’un pour l’autre en ne les voyant pas plus que quelques heures tous les deux, c’est qu’il doit bien y avoir un truc entre eux.
Elle ne supportait plus d’être en couple avec un fantôme. Pour elle, j’aurais été prêt à revoir mes objectifs à la baisse afin de passer plus de temps ensemble. Au lieu de ça, notre séparation m’a davantage plongé dans la charge de travail. Finalement, cette rupture m’aura permis d’accéder plus rapidement au poste de référent. Après tout, il faut mettre le doigt sur le positif quand il y en a un. Depuis elle, je n’ai jamais plus aimé.
Il n’y a pas pire baisodrome qu’un hosto.
J’avais complètement oublié cette partie d’elle ainsi que ce bout de notre passé. Toutefois, en respirant son odeur lorsqu’elle m’a serré dans ses bras, ça m’est apparu comme un boomerang en pleine gueule. Son sourire et ses rires. Sa façon de nous taquiner.
Demain est un autre jour et la nuit porte conseil.
La relation fraternelle qui régnait entre nous est belle et bien anéantie. Je ne retrouve pas cette complicité qui nous liait tous les trois auparavant. Je sens que cette année va être longue.
Une femme sous ce toit n’est pas de bon augure, c’est d’ailleurs tout le contraire. La pire idée de tous les temps !
Il n’y a pas pire baisodrome qu’un hosto. Le cliché de l’infirmière il n’en est pas un, l’absence de vie privée non plus. Presque personne dans ce corps de métier ne possède une famille ou une relation stable à cause des horaires atypiques et de l’engagement émotionnel qui en découle.
Belle, sublime, incroyable, sexy et invraisemblablement baisable. Putain ! Il faut que je trouve Maggie, mes hormones ainsi que le manque de repos me font halluciner. Si je ne voyais pas correctement devant moi, je dirais que j’ai consommé de la drogue à mon insu pour penser une chose pareille.