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Citations de Li-Cam (35)


 Li-Cam
Le bonheur, ce n'est pas de manquer de rien, c'est n'avoir besoin de rien de plus.
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(…) l'espoir est parfois un anesthésiant qui endort l'intelligence.
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- (…) Je ne veux pas être comme vous... Vous qui tuez par plaisir. Vous qui exterminez des millions des vôtres. Je ne veux pas avoir d'âme, je ne veux pas croire au statut éternel et à la rédemption, car ce sont des prétextes qui excusent tous les crimes. Depuis l'apparition de l’Église catholique et les croisades, ce monde ressemble à la damnation éternelle.
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« Autant soigner son apparence peut être interprété comme un signe de respect pour autrui ; autant trop soigner son apparence est souvent le symptôme d'un intérêt exacerbé pour soi-même, qui mène à occulter l'autre voire à lui dénier toute existence autonome. (…) Il faut certes s'aimer pour pouvoir aimer quelqu'un, mais il faut aussi conserver un peu de place dans son cœur. »
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De mon temps, nous avions coutume de dire que c'était mieux avant.
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Du coin de l'œil, il discerna de la moquerie dans les yeux des élèves bien sagement alignés le dos au mur, et autant d'incapacité à la compassion l'agaça plus qu'il ne l'aurait cru. En dépit du peu de contact qu'il avait avec les humains, il avait déjà appris à s'en méfier et à presque les détester. (…) « Ces créatures sont fausses, hypocrites et toujours prêtes à se faire du mal entre elles ! » pensa-t-il dans un élan de mépris.
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Nous ne pouvons changer le monde, si nous ne changeons pas notre regard et notre langage.
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 Li-Cam
Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos.
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Dans un milieu saturé, les bactéries se suicident, les êtres humains s'entretuent. (p.53)
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Je suis comme une machine.
Une machine à rêver.

Un Boboth.

Est-ce que les androïdes rêvent de moutons électriques, M. K. Dick ?

Non, ils rêvent qu'ils sont des êtres humains. Ils rêvent de courir dans les champs avec des agneaux au pelage doux comme des nuages.

I, Robot, M. Asimov.
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- Je ne me suis jamais sentie quoi que ce soit.
- J'ai beaucoup de mal à me le figurer.
- J'ai toujours eu l'impression que les gens jouaient un rôle, un personnage qu'ils s'étaient inventé. Un jour, j'ai même pensé qu'ils collectionnaient des étiquettes à se coller sur le front, des trucs comme la nationalité, le sexe, la profession des parents, leur couleur préférée, le ombre de dollars sur leur compte en banque, leur star favorite, la marque de leurs vêtements, Apple ou PC, des idées plutôt que d'autres... J'ai essayé de faire comme eux, mais toutes ces étiquettes me démangeaient, elle m’empêchaient de voir et de comprendre. Elles m'empêchaient d'être.
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Si pour toi penser signifie avoir ses propres idées, la grande majorité des humains ne pensent pas. (p.119)
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Je vis dans un monde qui n'existe pas et qui pourtant détient toutes les vérités.
Un monde peuplé de chimères qui laissent des traces sur le papier.
Une contrée paradoxale qu'on nommait autrefois paradis.
Je ne suis qu'un "phantôme" qui rêve qu'il est encore en vie.
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L'Utopie des uns est la Dystopie des autres. (p.73)
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J'ai vu le monde s'embraser pour des raisons farfelues. La haine des femmes, des Noirs, des juifs, des Arabes, des homosexuels. Pour avoir eu le temps de la modéliser, - des années à la scruter, à tenter de la comprendre -, je suis en mesure d'avancer que la haine est le dernier rempart des faibles. La haine n'est qu'un mécanisme de défense contre une sensation d'invasion, elle traduit l'impossibilité de s'adapter, d'intégrer la différence dans un système de valeurs trop étroit, trop rigide, infiniment fragile.
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Depuis toujours, les similitudes me sautent aux yeux, on appelle cette compétence particulière pattern recognition en anglais, "reconnaissance des formes" en français. Des termes compliqués pour désigner la capacité à modéliser, à systémiser. Des termes froids pour une compétence qui vise à réchauffer, à rassurer, à comprendre, à mettre un peu d'ordre dans un chaos de sensations et d'informations.
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Avant l'effondrement, le monde était gouverné par des hommes, riches à milliards, qu'on disait parfaitement sains d'esprit, auxquels tous voulaient ressembler et qui saccageaient la nature impunément, écrasaient et affamaient leurs semblables en toute inconscience. Une trentaine d'hommes et leurs familles détenaient à eux seuls près de 80% des richesses mondiales. Le monde leur appartenait. (p.18)
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Fractale





Toutes mes paroles rêvent

de capturer la réalité,

Salive compatissante pour

le destin d'autrui,

J'ai perdu le fil de mes idées

dans le jeu des miroirs.

Le spectacle de ma vie m'afflige,

à scruter tous ces reflets fugaces





Je me suis érodé le regard

sur la surface de l'instant.

Je suis une multitude

d'étrangers enchevêtrés,

Identité inconnue mais remarquable,

Je ne me reconnais nulle part.

Je n'ai d'autres choix que le mensonge,

Je ne connais aucune vérité.



L.C. 21 février 1998
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Ne plus croire en Dieu. La Terre ne nous a pas été donnée, elle nous a enfantés.
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Avant l’effondrement, le monde était gouverné par des hommes, riches à milliards, qu’on disait parfaitement sains d’esprit, auxquels tous voulaient ressembler et qui saccageaient la nature impunément, écrasaient et affamaient leurs semblables en toute inconscience. Une trentaine d’hommes et leurs familles détenaient à eux seuls près de 80 % des richesses mondiales. Le monde leur appartenait. Grâce à la douleur que me causait leur simple existence, j’ai toujours su ce qu’ils étaient : des super-prédateurs, promoteurs d’une doctrine cannibale. Ils pensaient défendre la liberté mais n’envisageaient que la leur, la liberté d’accumuler les richesses, d’affamer les peuples, de détruire la planète. L’argent était leur finalité, il donnait du sens à leur vie. C’était leur dieu… Oh dieux ! Odieux !
Je les observais, tapie derrière mon écran, à l’affût de leurs moindres caractéristiques. Depuis toujours, les similitudes me sautent aux yeux, on appelle cette compétence particulière pattern recognition en anglais, « reconnaissance des formes » en français. Des termes compliqués pour désigner la capacité à modéliser, à systémiser. Des termes froids pour une compétence qui vise à réchauffer, à rassurer, à comprendre, à mettre un peu d’ordre dans un chaos de sensations et d’informations.
Ils étaient charismatiques, énergiques, prompts à juger. À leurs yeux, la réalité était malléable à souhait. Ils ne tenaient pour vrai que ce qui allait dans leur sens. Ils étaient disposés à tout détruire sur un coup de tête, un coup de sang. Dynamiques, intransigeants, ils maniaient les idées comme d’autres avant eux avaient manié la hache, le fléau ou le gourdin, sans finesse, avec hargne. Ils voulaient que le monde se plie à leur volonté et voyaient la planète tout entière comme un immense terrain de jeu. Or, la nature dont ils pensaient être les propriétaires légitimes avait commencé à changer, à se rebeller, ils étaient les plus mal placés pour prendre la mesure du désastre qui les guettait, qui nous guettait tous.
Ils étaient des murs, des casernes, des forteresses, de gigantesques tours, de lourds blocs de pierre, des montagnes de granit, les forces d’inertie du système, les poids morts qui pesaient sur notre dos.
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