Il faudra, je crois, si on veut réinventer notre société, que l'on change notre rapport actuel aux personnes fragiles. Et ce faisant, qu'on retrouve d'une certaine manière, l'âme de ce pays. On dit souvent que la France est le pays des droits de l'Homme, on oublie de rappeler que la France est aussi le pays de la Sécurité sociale. Le pays des services publics et de la solidarité entre générations. Il nous faut retrouver ce chemin-là.
Celui qui croit en l'impossible est destiné à l'incroyable
On vit quand même une époque formidable: téléphone illimité, Internet illimité, 800 chaînes à la demande, "all inclusive"...Tout le savoir du monde au bout d'un clic, l'évolution de notre planète en un live & en direct, à portée de zapette. On sait tout, et paradoxalement, on ne sait plus rien. Perdu dans ce trop plein d'informations, l'être humain averti a laissé place au zappeur fou, au consommateur abruti.
On dit souvent que la France est un pays des droits de l’Homme, on oublie de rappeler que la France est aussi un pays de la Sécurité sociale. Le pays des services publics et de la solidarité entre générations. Il nous faut retrouver ce chemin là. (P108)
Tu vois, c'est ce genre de phrase qui prouve que t'es bien un être humain normal, comme tous ces gens là-bas. L'homme est toujours dérangé par la crasse et la merde des autres, mais jamais il ne voit ni ne sent la sienne.
Et puis il y a les livres
Ceux qui nous prennent, et nous enlèvent
Quelques instants, par-ci, par -là,loin de la loi du "marché ou crève
Et qui nous disent : assieds-toi là et lis un peu
Arrête-toi,ouvre les yeux
Et vois le monde tel qu'il n'a jamais été, tel qu'il n'est plus
Ou tel qu'il n'est pas encore.
Paroles de la chanson Danser encore par HK
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Oh, non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Nous sommes des oiseaux de passage
Jamais dociles ni vraiment sages
Nous ne faisons pas allégeance
À l'aube en toutes circonstances
Nous venons briser le silence
Et quand le soir à la télé
Monsieur le bon roi a parlé
Venu annoncer la sentence
Nous faisons preuve d'irrévérence
Mais toujours avec élégance
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Oh, non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Auto-métro-boulot-conso
Auto attestation qu'on signe
Absurdité sur ordonnance
Et malheur à celui qui pense
Et malheur à celui qui danse
Chaque mesure autoritaire
Chaque relent sécuritaire
Voit s'envoler notre confiance
Ils font preuve de tant d'insistance
Pour confiner notre conscience
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Oh, non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Ne soyons pas impressionnables
Par tous ces gens déraisonnables
Vendeurs de peur en abondance
Angoissants, jusqu'à l'indécence
Sachons les tenir à distance
Pour notre santé mentale
Sociale et environnementale
Nos sourires, notre intelligence
Ne soyons pas sans résistance
Les instruments de leur démence
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Oh, non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d'accords
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=SyBEMRyt6Qg
Ils voudront me persuader que je me trompe ; que je suis différent des autres ; que je ne viens pas du même pays, que nous n'avons pas la même couleur. Je leur répondrai alors que je suis daltonien ! Et, reprenant les mots du poète exilé, je leur dirai : " la vérité a deux visages, et la neige est noire ".
Je pense que vous connaissez sans doute cette citation de Don Hélder Câmara sur les trois formes de violence : "La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire qui naît de la volonté d'abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeller violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue."
Souvent, il arrive que des gens brillants vous pondent des textes tellement incompréhensibles qu'on se demande s'ils ne l'ont pas fait exprès, de sorte à ce que seuls les gens de leur "niveau intellectuel" puisse comprendre. Ce doit être ça la définition du mot "élitisme", j'irai vérifier.
Moi (Sandrine), les gens trop brillants, j'ai toujours eu tendance à m'en méfier, préférant de loin ceux qui nous éclairent, en exprimant les choses humblement, avec le souci de partager le plus largement possible leur façon de voir, pour que nous puissions "grandir ensemble".