Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que lon doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi quau dessin dAlicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur lactualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de lalbum Lhonorable partie de campagne que lon doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte louvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de lalbum Jusquici tout va bien, adaptation dun roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de lalbum Les 100 derniers jours dHitler, adaptation dun ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et cest édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que lon doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et cest édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de lalbum Orignal que lon doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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Je dois prendre d'en moins d'une heure un train pour le Tennessee. C'est là que je vais conclure l'achat de 33 000 hectares de terrain qui serviront à établir les usines et des laboratoires nécessaires à la production d'uranium 235 ! Ce site, baptisé X, réunit tous les critères. Le Tennessee le fournira en électricité et en eau, il n'est pas trop loin de Washington et de Chicago, et il est éloigné des côtes en cas d'attaque ennemie... Et enfin, ses conditions d'acquisition sont raisonnables : seulement 4 millions de dollars et 400 familles à reloger !
Vos ennemis prospéreront et vous vieillirez dans la tristesse et le regret pour mourir dans l'horreur et l'angoisse !
Je suis le feu incandescent des enfers. Je suis le choc. Je suis le créateur du néant. Je suis celui qui a fait se coucher le soleil sur l’Empire du Soleil levant !
(Les auteurs ont donné la parole à l'uranium)
– Mmmh.. Ça ne ressemble à rien d'autre ! Ou alors à un mélange de pleins de bons arômes ! Une terre humide après un orage, des noisettes croquantes, du foin au soleil, du miel doré...
- Je repense à Staline… Il a quand même poussé la désinvolture à un degré inédit… car nous avons découvert la plus terrible des armes de l’Histoire de l’Humanité ! Une puissance apocalyptique !
- C’est au chef d’État-major de l’armée et au Secrétaire à la guerre d’approuver formellement le bombardement. Mais vous êtes le Président (Truman)… Qu’en pensez-vous ?
- Les comités se sont prononcés. Tout a été testé. Tout le monde est prêt. Le Japon connaît nos conditions.
- Oui.
- On peut sans doute envoyer un message final les prévenant…
- Oui.
- Il faut que l’objectif soit purement militaire ! Les soldats, les bateaux, les entrepôts sont les cibles ! Pas les femmes et les enfants !
- Oui.
- C’est la chose la plus terrifiante de tous les temps, mais on peut en faire quelque chose d’utile pour le monde.
- Oui.
- Nous mettrons fin non seulement à ce conflit mais à l’idée de la guerre !
- Oui.
- Alors, dans ces conditions…
(page 365)
- Vous êtes ingénieur de formation – aucun commandement de troupe ne vous satisfera autant que ce genre de projet, colonel !
- Vous avez peut-être raison… mais traiter avec des civils est tellement usant. Trop de bla-bla, trop de considération. L’avantage d’un militaire, c’est que ça ne discute pas les ordres.
(page 101)
Au début, il n’y avait rien.
Mais dans ce rien, il y avait déjà tout !
Un si longue attente récompensée !
Ce puissant sentiment de délivrance !
Comment même ne pas admirer ce tableau céleste où ces formes d’une effroyable beauté se révélant aux yeux du monde ? Tremblez devant mon pouvoir absolu !
Le président Truman a confirmé dans une allocution que la ville japonaise d’Hiroshima avait été détruite par l’explosion d’une bombe atomique, une nouvelle arme d’une puissance effroyable développée par les États-Unis dans le plus grand secret.
(page 429)
« Je suis le feu incandescent des enfers. Je suis le choc. Je suis le créateur de néant. Je suis celui qui a fait se coucher le soleil sur l'Empire du Soleil Levant !
Ce jour-là, le 6 Août, à Tokyo, personne ne savait rien de mon récital. C'est un employé de la compagnie de diffusion du Japon, la fameuse NHK, qui remarqua le premier que les radios d'Hiroshima n'émettaient plus.
C'est ensuite le propre discours de Truman annonçant le bombardement atomique qui permit aux japonais de comprendre la situation !
Le 7 Août, les autorités japonaises envoient sur place le professeur Nishina, leur spécialiste atomique. Suite à des problèmes mécaniques, il n'arrive que le 8 Août à Hiroshima.
Ce qu'il voit du ciel l'effraie.
Ce qu'il constate au sol ne lui laisse aucun doute. Le soir même il avertit le cabinet du premier ministre qu'il s'agit bien d'une bombe atomique. »
À Hiroshima, entretemps, on s’aperçoit que des victimes meurent de symptômes non liés à l’explosion en tant que telle, atteintes de saignements, de vomissements. Ils perdent leurs cheveux… Washington en est averti. Le lien avec les radiations est fait.