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Marie Chuvin (Traducteur)
EAN : 9782375543344
Slalom (25/01/2024)
4.39/5   37 notes
Résumé :
Une histoire d'amour digne des plus grands classiques au cœur d'une tragédie historique

En 1921, Greenwood fait figure d'utopie. Ce quartier de Tulsa, dans l'Oklahoma, est un lieu unique dans lequel, en pleine ségrégation, une communauté noire vit en paix et prospère depuis plusieurs années. Parmi ses habitants, Isaiah, 17 ans, dissimule son amour pour la poésie derrière une image de fauteur de troubles. Angel, 16 ans, n'a pas beaucoup d'amis mais est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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A part vivre leur adolescence à Greenwood, quartier de Tulsa surnommé "le Wall Street noir" en raison de la réussite de ses habitants à y développer un lieu florissant, où il fait bon vivre hors de l'insécurité blanche de la ségrégation, Angel et Isaiah ne semblent pas avoir grand chose en commun. Ils semblent même peu s'apprécier, le jeune homme n'étant pas le dernier à être désagréable avec la jeune femme au lycée lorsqu'ils se croisent : Angel y est en effet isolée, peu considérée. Mais une mission proposée par leur professeure d'anglais pour les vacances d'été va éprouver leurs idées bien arrêtées, et l'un sur l'autre, et sur le fait d'être noir.e dans un état ségrégué, jusqu'au drame, quelques jours plus tard, qui bouleversera cette fois toute leur existence.

Angel of Greenwood est un roman historique parfaitement documenté qui retrace le massacre de Greenwood de 1921, ayant fait entre 100 et 300 morts en une seule nuit d'incursion blanche dans le quartier pour tout bonnement et simplement s'en débarrasser : il n'est pas bon pour l'ego blanc d'avoir, à côté de soi, une communauté noire qui réussit, alors la moindre étincelle est l'occasion d'un incendie, ici un jeune noir qui aurait agressé dans un ascenseur une femme blanche, sans aucune preuve de l'agression.

Il est particulièrement intéressant en ce qu'il prend le temps, avant de raconter le drame, de nous plonger dans toute la prospérité, tout le calme, toute la plénitude, toute la bienveillance - malgré des couacs propres à chaque quartier, de mésentente, de rumeurs, de comportements jugés comme inappropriés... - de Greenwood, qui permet à nos deux protagonistes d'enfin se trouver dans ce climat idyllique de début d'été. Ainsi, le drame du massacre et de la destruction intégrale par les flammes du quartier n'en est que plus brutal, plus indigne, plus incompréhensible, mettant particulièrement bien à jour le racisme connu par les Afro-Américains, encore et toujours.

Il est aussi particulièrement intéressant en ce qu'il permet, par l'intermédiaire, principalement, des points de vue d'Angel et d'Isaiah, qui alternent au fil du récit, de découvrir tout un pan de la culture et de la littérature afro-américaines de l'époque, de prendre conscience de l'existence de deux courants différents face à la ségrégation, et surtout face à l'esclavage qui l'a précédée : effacer le passé pour mieux rebondir, à la manière de Booker T. Washington, ou se révolter contre ce passé, comme William du Bois. J'avoue que cette lecture a empli ma PAL d'ouvrages cités dans le roman, afin d'approfondir le sujet, abordé ici avec réussite pour un public adolescent.

Une découverte passionnante d'un roman très riche, historique, d'apprentissage, notamment amoureux, philosophique..., mais malgré tout à la lecture très abordable. Je remercie les éditions Slalom et NetGalley de m'en avoir permis la découverte.
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J'ai eu un peu de mal avec l'écriture au début. Elle est parfois particulière, recherchée comme si l'auteure cherchait à prouver son savoir et sa maîtrise de la langue. Les mots sont anciens, marquant une autre époque, mais le temps de s'y habituer. Cependant, l'avis de l'auteure sur le racisme est flou justement à cause de cela. Heureusement dans le deuxième tiers, l'auteure se rattrape et l'histoire commence à se faire captivante. Ce défaut de rythme explique ma grande difficulté à me lancer et à être dedans. Ce livre quoique court est quand même resté deux semaines sur ma table de chevet.

Après je suis un peu injuste, j'étais en Égypte et donc quand le rythme a repris, j'avais des villes et des trésors architecturaux à découvrir. Ces deux tiers restants étaient très bons. Randi Pink parle du massacre de Tulsa à travers une romance adolescente. Une romance faite de mots, de poème et de conviction politique, Isaiah et Angel n'ont jamais été amis à l'école. Angel était la cible des moqueries d'Isaiah. Tous les deux sont élevés à Greenwood, un des quartiers noirs, les plus chanceux, l'accès à l'éducation est bon, malgré la pauvreté et la ségrégation toujours bien présente.

Ils sont au lycée et ils ont un bon niveau. L'accès à l'éducation a forgé leur conviction politique et leur caractère. Les tensions avec le Ku Klux Klan les ont fait grandir et mûrir avant l'heure. Ils ont à peine commencé à vivre et déjà ils énoncent leur opinion comme une vérité universelle.

Chacun de leur côté avec leur idole, un travail pour la professeur de lettres pourrait bien rapprocher ces deux âmes de révolutionnaires. L'amour peut-il naître entre Isaiah et Angel ? Leurs convictions politiques seront-elles un obstacle ou au contraire les aideront-elles à mieux se connaître et à grandir ensemble ?

Ce roman jeunesse est une belle découverte rien que pour les faits historiques, même si j'aurais aimé qu'il soit plus fouillé. Cependant, elle est adaptée à un jeune public. J'ai apprécié tout particulièrement les débats. Sans être une incitation à avoir des opinions politiques, c'est une sensibilisation aux droits de l'homme. C'est difficile pour nous d'imaginer que certains ont fermé les yeux sur ce massacre, pourtant ne l'avons nous pas fait avec le Rwanda. Commencer à en parler, c'est reconnaître les faits, reste à savoir si cela permettra à notre société de ne pas répéter les mêmes erreurs ?

En résumé
Le premier tiers n'est pas facile à lire. L'auteure pose et explique des mots de vocabulaire, mais ses propos manquent parfois de fluidité. Une fois passé ce cap, le discours est plus clair, les convictions et les débats politiques plus faciles à suivre. La romance allège ce fond et rend le tout prenant et intrigant. Une romance qui fait réfléchir.
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Ça fait un bon moment maintenant que j'ai la chance de faire partie du book club de Slalom. Lorsque l'on nous a présenté ce roman, j'ai de suite su que je voulais le lire. Quand j'ai vu le résumé, je savais que cette lecture ne serait pas facile. Et ça n'a pas loupé. de toute façon, ça ne pouvait pas être autrement qu'une lecture difficile et pleine d'émotions vu le sujet dont le roman traite. Ici on va parler d'une histoire basé de faits réels. Des faits qui ont été pendant très longtemps passé sous silence par l'histoire et la justice américaine. Et c'est ce n'est nul autre que le massacre de Tulsa. Si vous ne connaissez pas, il s'agit d'un massacre de masse qui s'est déroulé dans le quartier noir de Greenwood, en 1921. Une émeute tout simplement raciste qui a fait de nombreux morts et qui est tout simplement abjecte.

Je ne connaissais pas cette auteure mais je suis ravie d'avoir pu lire son roman. D'ailleurs, je trouve que ce roman devrait être étudier au collège/lycée, ça parle d'un sujet tellement important. J'ai adoré sa façon d'écrire, sa plume est si jolie. En plus de ça c'est fluide et très addictif. Une fois le nez dedans, on n'a pas envie d'en ressortir tant que la dernière page n'ai pas été tournée. J'ai passé un bon moment pendant ma lecture. Même si, forcément, le sujet n'est clairement pas un sujet joyeux. J'ai eu un petit peu de mal à rentrer dedans au début, je l'avoue. Et puis au fur et à mesure j'ai été prise dedans et impossible de lâcher. Je ne parle même pas de la dernière partie!

Dans ce roman, en 1921, Greenwood fait figure d'utopie. Ce quartier de Tulsa, dans l'Oklahoma, est un lieu unique dans lequel, en pleine ségrégation, une communauté noire vit en paix et prospère depuis plusieurs années. Parmi ses habitants, Isaiah, 17 ans, dissimule son amour pour la poésie derrière une image de fauteur de troubles. Angel, 16 ans, n'a pas beaucoup d'amis mais est toujours volontaire pour aider son entourage. Rien ne semble les réunir… jusqu'au jour où leur professeure d'anglais leur confie la mission de créer une bibliothèque mobile pour les familles défavorisées. Une menace plane néanmoins sur leurs sentiments naissants. La violence est aux portes de Greenwood et il lui suffit d'une nuit pour tout dévaster.

Difficile de parler d'un roman qui traite d'un sujet si douloureux mais qui en plus nous parle de faits réels. J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette histoire pour en apprendre plus sur ce massacre. C'était super intéressant de suivre ça de l'intérieur en quelque sorte. On va suivre deux personnages, Angel et Isaiah, deux jeunes de 16 et 17 ans qui vivent dans ce quartier. On va vivre l'histoire à travers ces deux là. L'intrigue commence tout simplement en voyant ce quartier faire sa vie tranquillement. du moins, le plus tranquillement qui puisse faire étant donné le racisme à cette époque. Angel et Isaiah se retrouvent à devoir travailler tous les deux sur un projet. Ils vont apprendre à se connaître etc. En arrière fond, on assiste à quelques scènes de racisme avec des personnes blanches qui s'en prennent aux autres. Et puis vient la fameuse nuit du massacre. La première partie, j'ai eu du mal à me mettre dedans. J'aimais bien mais j'avais du mal à rentrer à fond dans ma lecture. Et puis une fois que tout était bien posé, je ne l'ai plus lâcher. Mais c'est la seconde partie que j'ai trouvé bien plus « passionnante », je mets entre guillemets parce que c'est tout de même un massacre et il n'y a rien de passionnant là dedans mais vous aurez compris l'idée. Lorsque l'émeute débute, j'ai senti mon coeur se briser en un million de morceaux. C'était vraiment difficile à lire et tout simplement horrible. Je trouve que c'est encore plus dur à encaisser quand on pense que ça c'est réellement passé. J'ai beaucoup pleuré pendant ma lecture d'ailleurs, en même temps comment ne pas pleurer quand on voit ce que ces pauvres gens ont vécus? En plus faire ça la nuit ça a vraiment un côté encore plus cruel, les prendre par surprise pendant dans leur sommeil..

Parlons un peu des personnages maintenant. On a d'abord Angel qui a 16 ans, c'est un personnage que j ‘ai vraiment adoré découvrir. Je l'ai trouvé tout simplement incroyable. C'est une jeune fille tellement adorable, serviable, toujours prête à aider les autres. Elle aide également sa famille, ses voisins, les habitants du quartier et j'en passe. Bref, dès qu'une personne a besoin, Angel est là. Mais elle a beau être hyper gentille, serviable etc, elle a du caractère et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. Isaiah va en faire les frais d'ailleurs. J'ai également beaucoup aimé son personnage à lui. Je trouve qu'il a une belle évolution finalement. Au début, il apparaît comme un suiveur, il dit et fait ce que son « meilleur ami » veut entendre. La plupart du temps, tout ce qu'il dit ou fait n'est pas du tout ce que lui pense réellement. Et puis il termine par enfin montrer qui il est vraiment. J'ai adoré la relation avec Angel, les voir se piquer comme ça de temps en temps, les voir entrer en confrontation et puis apprendre à se connaître et j'en passe. On a aussi Mlle Ferris, la professeur d'Angel. J'ai adoré cette femme. Elle est adorable, pleine de sagesse, elle partage tout son savoir avec plaisir. J'ai vraiment beaucoup aimé cette femme.

C'est une lecture très difficile à lire mais qui en même temps est nécessaire pour moi. J'ai vraiment adoré ce roman qui m'a fait passer par toutes les émotions possibles. Merci Slalom de sortir des textes aussi engagés que celui ci, cette maison d'édition je l'aime énormément (et je ne dis pas ça parce que je suis partenaire avec eux pas du tout) les romans qu'ils sortent sont toujours de vraies petites merveilles et le programme de cette année s'annonce tout aussi incroyable. Angel of Greenwood c'est un roman qui laissera une trace en vous à tout jamais, un pan de l'histoire qui a été passé sous silence pendant bien trop longtemps.
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Nous sommes en 1921 à Greenwood, un quartier noir dans une ville d'Oklahoma. Des rues calmes, où les voisins se connaissent et s'entraident, où des familles ont réussi à prospérer, où les blancs ne viennent généralement pas mettre leur nez. Angel est une adolescente qui dit que le seigneur l'a mise sur cette terre pour aider son prochain, et en effet, dès qu'elle le pleut, elle aide, sans se poser d'avantage de questions. Isaiah est un jeune homme plus torturé qu'elle, qui s'associe aux mauvaises personnes, parce qu'il croit leur être redevable, cachant ainsi sa véritable personnalité, son âme de poète et son esprit critique acéré. Ces deux-là seront amenés à s'apprivoiser, même si rien ne le laissait présager. Mais surtout, lorsque la tragédie s'abattra sur leur quartier, ces deux-là sauront être de véritables modèles pour leur communauté violemment attaquée.

Car en effet, Greenwood est le lieu d'un événement historique dont, pour ma part, je n'avais jamais entendu parler. le résumé annonce que ce roman est basé sur des faits réels longtemps méconnus, et même si rien de plus précis n'est révélé, les chapitres s'ouvrent avec un décompte des jours, jusqu'au moment fatal. L'autrice ne nous laisse pas oublier la réalité des faits, et très vite on en vient à craindre le pire pour ces personnages dont on découvre des tranches de vie, et auxquels on commence à s'attacher. L'émotion qui culmine ainsi dans les derniers chapitres est parfaitement bien amenée par l'autrice, elle nous tient en apnée jusqu'à la fin du roman.

J'ai eu du mal à croire réellement à la relation qui se noue entre Isaiah et Angel, j'ai eu du mal à vibrer avec eux. Mais une chose est certaine : les dernières pages m'ont fait vibrer de colère et d'indignation, j'étais tétanisée en terminant ce livre, et ce qui était au premier abord une lecture mitigée devient ainsi une claque magistrale ! C'est dur, mais qu'est-ce que cette histoire est belle !
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C'est un récit vraiment bouleversant et d'une grande force.
Une magnifique histoire d'amour qui née au coeur d'une tragédie historique.
Une lecture vraiment fluide et addictive.
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Ce roman, qui est basé sur des faits réels, nous raconte un évènement tragique, qui s'est passé il y a longtemps, et qui est resté longtemps sous silence par la justice américaine et l'histoire. Il nous retrace les événements horribles survenus en pleine ségrégation, à Tusla en 1921. Ce roman historique nous captive à travers l'histoire de deux adolescents qui résident à Greenwood, en Oklahoma, le célèbre quartier noir à Tusla qui est prospère et qui est surnommé le " Wall Street Noir ". Nous suivons deux adolescents, Isaiah et Angel. Isaiah est intelligent, passionné. Il aime la littérature et il écrit de la poésie. Mais il est toujours aux côtés de son ami malveillant et détestable, Muggy. Ainsi, il écope d'une sale réputation au sein de Greenwood dissimulant sa vraie nature. Mais un jour, il voit Angel danser et là, tout change, il réalise, il veut ne plus être vu comme un fauteur de troubles, il veut que ça change, il veut transmettre sa passion, il ne veut plus être au côté de Muggy. Angel est intelligente, adorable, inspirante, forte et déterminée. Rapidement et grâce à leur professeure d'anglais, ils se découvrent une passion commune, la littérature. Ils vont travailler ensemble pour faire le bien autour d'eux, leur professeure leur confie la mission de créer une bibliothèque mobile pour les familles défavorisées. Se découvrant petit à petit, ils vont apprendre à se connaître. Mais un jour, une attaque raciste d'une grande violence va s'abattre sur Greenwood.
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Vivre pour un monde meilleur. On y voit le monde qui change, les gestes et les personnes qui aident aux changements. On y voit la cruauté des gens, la jalousie, l'envie. Ce récit fait réfléchir et nous montre la violence qui s'est produite. On découvre un terrible massacre d'une grande violence.
On y voit l'épanouissement de ces adolescents dans ce qu'ils font.
Ce qu'ils subissent, ce qu'ils endurent pour faire de leur entourage un monde meilleur. L'ambiance du récit est tout de même chaude, prenante, et agréable aux côtés des personnages.
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On y voit l'acceptation de l'autre, de soi, la maladie, l'adolescence, la ségrégation, le racisme, la lutte contre le racisme, l'amour, le partage.
On ressent tout avec tellement de justesse que tout nous touche et nous émus.
On y voit un magnifique travail que l'auteur à fait pour nous transmettre au plus juste la réalité de l'époque et des événements passés.
Un récit très touchant et bouleversant. Une très bonne lecture 🤗
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Angel voyait la sagesse de Washington se révéler dans tout Greenwood. Elle la voyait également dans la voie ferrée qui séparait le Tulsa blanc du Greenwood noir. Ces rails étaient toujours bien présents dans les consciences de part et d’autre. C’était injuste, aucun doute là-dessus, mais l’homme leur avait permis de prospérer côte à côte dans la ségrégation. Et la croissance florissante de Greenwood prouvait qu’il avait eu raison, Dieu ait son âme. 
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Coucou toi, ma jolie,
Reste où tu es, ne bouge pas,
Reste là, ma jolie, tu ne me connais pas.
Pas de cailloux lancés, pas de baisers volés.
Ne te vexe pas, ma jolie,
Mais il y a mieux, bien mieux,
Comme la félicité du soir.
Ma jolie, j’aime l’Ange noir.
Je l’adore, ma jolie, il faut le savoir.
Je t’en prie, ma jolie, va-t’en.
Tu seras la dame de quelqu’un.
Pas la mienne, ma jolie…
Pour rien au monde. 
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Il vit l'univers dans ses yeux, l'univers qui scintillait. ça le démangeait d'écrire cette phrase - "l'univers qui scintillait dans ses yeux". Il aurait pu écrire des pages et des pages seulement sur ses yeux et de longues phrases, avec un nombre infini de verbes, sur chacun de ses cils.
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- Les mères connaissent leurs fils, mon bébé. Et Dieu a fait toutes sortes de fils -des méchants, des gentils, des cruels, et des fils qui, un jour, vont changer pour le rendre meilleur. La mère de Muggy en a eu un cruel; ça, elle le sait.
– Tu penses que toi aussi ?
– Le mien est un roi, tu ne le savais pas ? Maintenant, file, mon roi, avant de perdre ton travail.
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"Le succès dans la vie est fondé sur l'attention aux petites choses plutôt qu'aux grandes, à celles, plus proches de nous de la vie de tous les jours, plutôt qu'à celles qui nous sont lointaines et mal connues."
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