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sur 2064 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec ce premier tome d'une série de huit, Eric-Emmanuel Schmitt entreprend la narration de l'histoire du monde au travers des yeux d'un immortel. Noam est né il y a 8000 ans, en cette période néolithique, à la fin de l'ère glaciaire, où, de plus en plus sédentarisés en groupes organisés, les hommes commencent à développer élevage, agriculture et techniques. Partagé entre l'ancienne liberté du chasseur-cueilleur dans une nature intacte, et le nouveau confort assortis d'obligations sociales au sein de son village, le jeune homme s'éprend de la belle Noura et finit par endosser le rôle de chef de sa petite communauté, lorsque le Déluge les emporte, lui et les siens, dans une migration de la dernière chance. Cet événement, qui deviendra bientôt mythique, scelle par ailleurs le destin de Noam qui, privé de son statut de mortel, se retrouve à traverser les époques…


Eric-Emmanuel Schmitt est d'abord un excellent conteur, et c'est avec grand plaisir qu'on se laisse emporter par le souffle romanesque du récit et par ses rebondissements sans temps morts, servis par une plume parfaitement maîtrisée. Là n'est toutefois pas l'intérêt premier du roman, les aventures de Noam n'étant qu'habile prétexte à un questionnement de notre modernité au travers d'une relecture de l'histoire du monde et de nos récits fondateurs. Fort de ses connaissances historiques, philosophiques et littéraires, l'écrivain se lance ainsi dans une composition aussi éblouissante qu'amusante, où se croisent en permanence, de la manière la plus vivante qui soit, les références aux grands courants de pensée de tous les temps, des grands mythes aux religions, des philosophes antiques aux modernes. le résultat réjouit autant qu'il impressionne par la pertinence et la clarté de ses réflexions qui font mouche à tout coup. S'y dévoile une vision de l'humanité pleine d'intelligence et de vérité qui ne cesse d'interpeller le lecteur, admiratif tant de la justesse du propos que de la divertissante manière dont il est amené.


Bien plus qu'une très plaisante saga romanesque, Paradis perdus entame une fascinante mise en perspective de la situation du monde contemporain, au travers d'une relecture de l'histoire et des textes fondateurs de l'humanité. C'est avec la plus apparente simplicité que la plume exercée de l'auteur conjugue l'excellence du fond et de la forme, nous offrant une lecture éblouissante qui a toutes les chances de devenir incontournable. Au-delà du coup de coeur.

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♫Je déambule morose
Le crépuscule est grandiose.
Mais…
Peut-être un beau jour
Voudras-tu
Retrouver avec moi
Les paradis perdus♫
- Christophe - 1973 -
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"Recommencer...L'idée afflige. Quand on recommence, la mélancolie freine l'allégresse: on pense davantage à ce qui nous manque qu'à ce que l'on crée.
Tandis que, lorsqu'on commence, on s'élance." p.528
J'ai ouvert "La boîte noire"
Y a pas si longtemps
Un bord de mer au fond de la Mer Noire
Moins sept mille huit cents ans
Coquillages crustacés pétrifiés
Méthode Carbone 14
Aussi, revenir Au commencement
Dans ma veste de soir ose
C'est pour apprendre où je vais
Que je marche avec Ce livre entre les mains
A chacun sa Vérité
Je l'ai entendue en errant sur mes Chemins
♫Avec l'expression de mes sentiments distingués♫
Avant l'écriture, les génies écrivaient sur le vent
Mais ça ......c'était à vent
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Quelle drôle d'idée de vouloir raconter l'histoire de l'humanité : projet titanesque, un brin casse-gueule aussi, tant les risques de sombrer dans le Grand-Guignol sont grands.
Il faut être fou, talentueux, endurant, bravache et avoir l'espoir chevillé au corps pour se lancer dans pareille aventure.
Je viens d'achever le premier tome de « La traversée des temps », et je sais désormais que Eric-Emmanuel Schmitt est bien autre chose qu'un vieux briscard de la littérature francophone (ce qui est déjà beaucoup, vous en conviendrez). C'est un écrivain. Un Vrai.
Il est du moins un écrivain comme je les aime : capable, à partir d'un rien, de faire lever le souffle de l'épopée ; capable de nous embarquer dans une histoire invraisemblable et de nous y faire croire ; par son étourdissante faconde, par sa générosité, nous faire aimer tous les personnages de ce récit, y compris les plus sombres, avec leurs souffrances, leurs blessures et leur insupportable vanité.
Eric-Emmanuel Schmit est aussi et surtout un homme d'une grande élégance. Il sait parler de choses profondes, qui dérangent, qui divisent, sans se montrer présomptueux, et montrer du doigt l'éternel et commode bouc-émissaire. Il garde toujours intact sa bienveillance et son amour pour autrui. Comme cette tolérance enjouée fait du bien dans cette période bouffie de haine qui s'enivre de formules péremptoires et de propos fielleux.
Avec lui, je parviendrai presque à croire de nouveau en l'avenir de l'humanité. Car, n'en doutons pas, son Grand-Oeuvre, son Graal, ne parle que de cela. Et si notre héros, Noam, qui a la mémoire des siècles, se décide à coucher, avec urgence, avec frénésie, ses innombrables vies sur le papier, c'est parce qu'il voit l'homme courir gaiement et avec arrogance vers sa propre perte.
Noam commence son long récit en racontant son paradis perdu emporté par les flots du grand déluge. Un monde où les hommes vivaient en harmonie avec la nature et étaient suffisamment polyvalents pour se suffire à eux-mêmes. Il nous parle avec humour de la naissance des mythes, et ne parvient pas à oublier, malgré le temps, Noura, son grand amour. Parfois, il croit d'ailleurs l'apercevoir à travers une silhouette ou un regard fugace, et son coeur s'emballe comme aux tous premiers jours.
Noam va-t-il gagner son combat contre la folie autodestructrice des hommes ? À suivre…
Un début en fanfare pour cette impressionnante saga.
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Puisque M. Schmitt parvient à me faire fondre par ses romans de quatre-vingt pages avec des sentiments compactés comme des compressions de César, comment pourrais-je ne pas me liquéfier devant « La traversée des temps », huit ouvrages d'à priori cinq cents pages où
M. Schmitt décide de réécrire l'histoire de l'humanité et propose de faire table rase de nos connaissances et de nos suffisances, de nos croyances et de nos évidences, de nos erreurs et de nos peurs pour recréer avec des yeux neufs un monde vierge où tout peut et doit éclore ?

Croyez-moi, je reviens de loin, de très loin.
De Paradis perdus à perdu au paradis, il n'y a qu'un pas que les quelques centaines de lignes de cet enchanteur m'ont fait allègrement franchir seulement en appuyant sur le bouton « néolithique » de l'ascenseur tempo-émotionnel de Noam et de ses proches.
Je fus immédiatement embarqué, captivé, séduit, bien que mon paradis livresque se soit rapidement évanoui par l'enfer qu'ils vécurent sur cette terre…
« Même une invraisemblance vraisemblable, si elle servait le conte, valait mieux qu'une vérité vraie qui le gâchait. »

Noé, Noa, Noam, avant lui la grâce, après lui le déluge, la perte de nos âmes…
Ce livre est un roman mais aussi une fable, un conte philosophique, un rêve, une réalité, un cauchemar, un fantasme, une évidence.
Réveille-toi avant qu'il ne soit trop tard ! M. Schmitt ne refait pas l'histoire, ni la genèse.
Il tente d'expliquer l'Homme et son attitude, son courage, son avidité, sa cruauté, sa lâcheté, sa cupidité, ses sentiments, ses peines et ses espoirs ce qui le conduira à…Nous !

A ce que nous sommes aujourd'hui : « Maître et possesseur de la nature » ? Cette pensée de Descartes définissant l'homme moderne, extirpé de la nature, comme celui qui la domine, la contraint, l'exploite, oui, cette outrecuidance fait rire par sa sotte démesure.

Ce premier tome aborde tous les sujets avec la même clairvoyance, qu'il s'agisse de l'immigration, de l'environnement, du climat, du nomadisme comme de la sédentarisation, de l'affection comme de l'amertume, de l'amour comme de la mort et ce, avec une verve qui ne se dément pas d'une phrase.
« Par la qualité de son verbe et de son regard, il transformait tout lieu en décor, toute situation en scène, tout évènement en aventure, tout récit en suspense. Qualité suprême, il parvenait à rehausser chaque personne en personnage ; il m'attacha à des êtres que je n'avais jamais vus, que je ne fréquenterais pas, dont je me réjouissais d'apprendre le bonheur, dont je pleurais de découvrir le trépas. »

J'ai apprécié dévaler ces années où l'Homme est malaxé, modelé, broyé par les éléments comme une glaise vivante puis j'ai savouré le voir prendre racine, se blottir dans le coeur de sa terre pour toujours. Sa terre qu'il épuisera pourtant de ses ressources comme le vautour ses carcasses.
« Pour le poète, c'est l'or qui a changé le genre humain. Pour le moraliste, c'est l'argent. Pour l'historien, c'est le bronze. »

C'est extrêmement difficile de faire un résumé d'un tel ouvrage foisonnant du bourdonnement de la vie qui débute et qui ne s'arrêtera que lorsque l'on aura été trop loin, trop mal.
Chacun vit dans son époque et doit s'y complaire ou souffrir. Noam les traversera toutes.
Vivement le prochain tome !
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Un jeune-homme se réveille dans une grotte du site de Jeita, au Liban, il fait tout pour éviter les humains qui se trouvent là, il n'y en avait pas autant quand il s'y était endormi. Rapidement, nous comprenons que son sommeil a duré quelques décennies.
Ayant rejoint la ville de Beyrouth, il s'informe des changements intervenus et s'étonne de certains faits :

""Réchauffement climatiques" ? Noam ignore ce que cela signifie…
En quelques articles, il saisit : la température du globe monte. Les zones désertiques s'étendent ; les régions naguère tempérées se désintègrent, sujettes à tempêtes et canicules.[…] Soit l'eau manque et rien ne pousse, soit l'eau s'abat et dévaste tout. Des photos alarment Noam : les glaciers alpins qu'il avait gravis ont fondu : les ours polaires qu'il avait chassés, énormes, athlétiques, menaçants, traînent maintenant leur misérable carcasse à la lisière des cités." p 28

Puis la fumée d'un important incendie oblige la population à se confiner à l'intérieur.
La situation du monde actuelle lui fait véritablement peur. Bien qu'il ait toujours tu son destin particulier, une idée le pousse à écrire, ainsi Noam nous conte sa vie commencée il y a... huit mille ans.

Eric-Emmanuel Schmitt nous passionne prodigieusement sur plusieurs niveaux… avec l'aventure romanesque d'un Noam du néolithique ; avec des apartés du Noam actuel pour des précisions historiques ou philosophiques sur l'évolution de l'humanité… des civilisations, de la société, de l'alimentation, de l'agriculture, de la science, de la foi, de la religion, etc. etc.
Les sujets de réflexion ne manquent pas !
Bien souvent, quand les notes de bas de page sont nombreuses, elles déconcentrent et perturbent la lecture, mais ici, j'ai apprécié cette façon de faire intervenir Noam, on ne quitte pas l'histoire tout en approfondissant de nombreux sujets.

"Des colonnes de migrants, j'en ai croisé pendant des siècles. Non seulement elles n'ont jamais cessé, mais elles ont crû avec le temps. Leur fréquence a augmenté, ainsi que le nombre de marcheurs qui les composent, passant de cette trentaine d'individus à plusieurs centaines, plusieurs millier, progrès indiscutable ! Aujourd'hui, sur les écrans, j'aperçois des familles hagardes qui échappent aux coups d'une tyrannie ou aux bouleversements du climat […] Pourtant, ceux qui ne fuient pas refusent cette réalité. Provisoirement à l'abri, campés sur leur terrain ainsi qu'un chêne dans le sol, prenant leurs pieds pour des racines, ils estiment que l'espace leur appartient et considèrent le migrant comme un être inférieur doublé d'une nuisance. Quelle bêtise aveugle ! […) Il n'existe pas d'humain plus légitime à habiter ici que là. le migrant, ce n'est pas l'autre ; le migrant, c'est moi hier ou moi demain. Par ses ancêtres ou par ses descendants, chacun de nous porte mille migrants en lui." p 392

Un roman historique, un roman d'aventure, un roman philosophique. Bref, un roman captivant et intelligent, avec des personnages attachants et de l'émotion.
Une magnifique épopée sur l'humanité qui démarre fort et me rend impatiente de découvrir la suite.
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Comme beaucoup, je me suis laissé tenter par cette série fantastique, cette traversée de notre Histoire depuis ses fondations. On y fait la rencontre de Noam, homme sédentarisé du néolithique. Il prend la plume pour nous raconter son histoire d'homme immortel qui a atteint les 8000 ans. C'est une très belle histoire, très prenante. Les personnages, bien que très éloignés de nous, sont très réalistes, crédibles. J'ai adoré découvrir tous ces détails dans la façon de vivre de cette période. On y découvre la transition, parfois difficile, entre une vie de nomade et les débuts de la sédentarisation, dans laquelle s'installe de plus en plus la hiérarchie d'une vie en société.
J'ai également apprécié la construction de ce roman, car Noam nous conte son récit alors qu'il est déjà à notre époque. Il a donc beaucoup de recul sur les évènements de sa vie. Il fait des parallèles entre d'autres évènements plus tardifs, il compare les façons de vivre des différentes sociétés qu'il a connu, ce qui laisse présager une suite très prometteuse.
Par cette série déjà célèbre, je découvre aussi Eric-Emmanuel Schmitt que je ne connaissais pas. Je découvre donc aussi son écriture fluide et agréable, avec un vrai talent de conteur. Une chose est sûre, je ne resterai pas sur ce tome 1 et je poursuivrai avec plaisir cette Traversée des Temps.
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Enaurme ! Comme dirait Lucchini…
Le projet, d'abord : faire de Noam le fil conducteur de l'histoire de l'humanité en huit volumes.
Ensuite, le premier volume de quasiment six cents pages qui se lit comme un conte fantastique.
Enfin, le plaisir de tourner les pages d'un aussi gros pavé ; plaisir, comme la mer, « toujours recommencé ».

Oui, comme la mer. Car il s'agit bien de la mer ici, la mer qui remplace le lac originel. le lac qui vit naître Noam/Noé et les siens. le lac fut longtemps leur unique horizon, le lac qui les a nourris, le lac qui les a protégés. Jusqu'au jour où… le DELUGE ! et l'errance qui les conduit sur une terre qui ne semble pas avoir été touchée par la furie des eaux. le Mont Ararat ?

Eric-Emmanuel Schmitt « revisite » − le mot est à la mode − les textes fondateurs de notre civilisation, philosophiques, religieux. Trente en de gestation et de recherches ont conduit l'auteur à cette érudition qui porte le texte sans l'alourdir inutilement.
Ajoutons à ça ce talent de conteur qui lui confère la possibilité de créer des personnages attachants, denses, complexes… Que ce soit Noam, Barak, Noura et même l'insondable Derek… Tibor, le guérisseur, aussi…

Le projet fait traverser les âges à Noam le foudroyé, l'immortel, l'éternellement jeune… Quelque chose me dit qu'il n'est pas le seul à avoir rencontré l'immortalité.

Le tome 2 est à paraître prochainement. Autant dire qu'il est attendu avec impatience.
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« Avant l'écriture, les génies écrivaient sur le vent. » P 536

E.E.S. invente le néolithique avec un personnage, Noam, qui va connaître le Déluge et traverser les âges.
D'après l'auteur, la Terre était un paradis avant que l'homme n'y mette son grain de sel, son grain de sable. C'était un monde où l'homme ne soumettait pas la Nature, mais faisait partie d'elle, à l'instar de la flore et de la faune.
Un livre qui ne se résume pas, mais qui se déguste.
Alors, bonne lecture.
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Cela fait trente ans qu'Eric-Emmanuel Schmitt désire réaliser ce magnifique défi : raconter 8 000 ans de l'histoire de l'humanité, à travers la voix de Noam. Ce dernier est né, pendant l'ère du Néolithique et a traversé les époques. Il a été le témoin de toutes les évolutions et de toutes les révolutions. Dans le prologue de ce premier tome, alors qu'il est à Beyrouth, à une époque à laquelle des gens écrivent des messages, sur des boîtes plates lumineuses, il décide de raconter son épopée à travers les siècles. Dans la première partie, intitulée le lac, il ne sait pas encore qu'il est immortel. Il conte sa vie auprès des siens, au temps de la Préhistoire. Il est le fils aîné du chef du village, un homme très respecté. Il admire son père et aspire à être aussi juste et bon que lui. Mais ne dit-on pas qu'il faut tuer le père pour grandir ? Noam décrit la vie des villageois sédentaires, le quotidien, les découvertes, les règles qui régissent la vie en communauté, etc. Les Hommes ne se considèrent pas supérieurs à la nature : c'est elle qui est souveraine.


Dans la deuxième partie, nommée le déluge, la nature se manifeste. Cet événement dramatique marque un changement pour l'Humanité, mais aussi pour Noam. L'immortalité, est-elle un cadeau ou un fardeau ? Comment vivre au milieu des autres, avec une différence qui fait peur ?


Paradis perdus est le premier opus de la saga La Traversée des temps qui en comportera huit. Chacun correspondra à une période charnière de l'Histoire. Il y a quelques années, j'ai revu une de mes anciennes professeurs d'Histoire, à un salon, alors qu'elle publiait un recueil historique. Dans sa dédicace, elle avait écrit qu'elle espérait que je croirais à ses écrits. Elle se rappelait que, plus jeune, j'avais du mal à croire à ce qui était trop lointain. Aussi, c'était un challenge pour moi de lire un roman se déroulant, pendant la Préhistoire.


Je n'ai pas de mots pour expliquer à quel point, j'ai été captivée par Paradis perdus. J'ai été passionnée par l'aspect historique. Contrairement à ce que ma nature laisse supposer, j'ai aimé vivre au Néolithique, auprès de Noam et des siens. J'ai écouté leur philosophie qui laisse entrevoir les mutations que le progrès engendrera sur les relations entre les Hommes et sur celles entre la nature et l'Humain. Les personnages m'ont attendrie et émue. Bien sûr, Noam m'a énormément touchée. J'ai aussi eu un élan d'amour, envers Barak, un homme fort et puissant, au coeur immense et à l'affection débordante. J'ai été transportée par les histoires d'amour, que ce soient les sentiments de couple ou ceux maternels et filiaux. J'ai aimé l'ambivalence de certains personnages, qui montre que la personnalité n'est pas tranchée, qu'elle dépend de nombreux éléments, tels que les épreuves, les circonstances, etc.


Paradis perdus laissent présager une série mémorable. Je pense que cette oeuvre romanesque et historique deviendra une référence littéraire qui sera encore présentée, dans plusieurs décennies. C'est un avis personnel, cependant, j'ai un sentiment d'éblouissement pour ce projet gigantesque et pour ce texte qui m'a fait vivre une aventure livresque inédite. L'incroyable travail de documentation, retransmis avec passion, mêlé à la fabuleuse trame romanesque, me rend riche de connaissances et de réflexion profonde. La Traversée des temps relate notre Histoire. Je n'ai pas de mots pour décrire mon coup de foudre inaltérable pour ce voyage inoubliable.

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1er tome d'une série de 8, ce livre nous emmène en des temps lointains où l'homme vivait en harmonie avec la nature et pas contre elle, et où l'écriture n'avait pas encore été inventée. On fait connaissance avec Noam qui va nous faire traverser L Histoire à travers son histoire.
Personnellement, je ne saurais être impartial avec EE Schmitt car c'est un de mes auteurs préférés et je sais qu'en ouvrant un de ses livres, je me prépare à savourer un délice. Ce fut le cas avec celui ci aussi.
Les personnages sont étonnamment vivants et j'ai tout de suite ressenti de l'empathie ou du dégout pour eux. Avant tout, ils sont humains et on les voit se débattre entre leurs qualités et leurs défauts. J'ai même eu un gros coup de coeur pour Barak qui s'est comporté comme un héros du début à la fin. On ne peut que l'admirer même si on ne le comprend pas toujours.
L'histoire est vive, alerte, parsemée de rebondissements. On ne s'ennuie jamais. Et quel cliffhanger à la fin !
Bon, il ne reste plus qu'à souhaiter que tous les tomes seront de cette qualité. Cette traversée des temps s'annonce excellente !
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