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Lucia Guerrero

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Bernard Minier (2),

Lucia par Minier
Bernard Minier
3.78★ (4272)
tome : 1
Les Effacées par Minier
tome : 2

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Les Effacées

Un thriller efficace.



📚 Deux enquêtes, deux lieux, deux univers. Une affaire se déroule en Galice, l'autre à Madrid. Lucia est déchirée, elle doit se focaliser sur la seconde malgré elle et laisser les rennes à son fidèle collègue Arias pour investiguer en Galice.

D'une part des jeunes femmes "ordinaires" cueillies en se rendant au travail soumises au rituel de " l'air". D'autre part des cadavres de personnes richissimes retrouvées dans des mises en scène digne d'un film d'horreur avec comme slogan " Tuons les riches".



📗 Une lecture captivante, un turn-over .

L'auteur m'a mené par le bout du nez. La lieutenant Guerrero à fort à faire entre les deux enquêtes en cours, la pression médiatique et gouvernementale et sa vie privée. Sa réputation la précède, une femme qui n'a pas froid aux yeux.



📙Un thriller richement documenté concernant le darkweb, les unités du cybercrime, l'actionnisme viennois, les Incels, le sparagmos et le pouvoir des réseaux. J'ai poursuivi certaines recherches avec curiosité.

J'ai particulièrement apprécié les apports d'expérience fournit par Géraldo Noé ainsi que son analyse.

Un coup de ♥️pour ce personnage que j'adore.



📘 Des fausses pistes et des rebondissements, j'ai terminé le dernier chapitre en me disant " je m'en doutais un peu" et l'épilogue m'a remis une bonne claque supplémentaire.

Toutes les réponses sont fournies, c'est dingue.



Un très bon thriller.

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Les Effacées

Lucia Guerrero est en Galice sur les traces d’un tueur qui enlève des femmes au petit matin, les séquestre pendant quelques jours et finit par les assassiner. Elle est sur une piste quand ses supérieurs la rappellent d’urgence à Madrid. Une des femmes les plus riches du pays a été découverte sauvagement assassinée chez elle, littéralement découpée en deux, un tag sur le mur annonçant « À bas les riches ».

Nul besoin d’en dire plus sur l’intrigue, Bernard Minier sait y faire pour tenir le lecteur en haleine et en alerte.

J’avais eu un sentiment mitigé à la sortie de « Lucia », premier tome où Bernard Minier mettait en scène une nouvelle héroïne. Fan totale de Martin Servaz il fallait que je m’habitue à un nouveau personnage. Et bien avec ce deuxième opus c’est chose faite ! Je n’ai pas eu les réticences ressenties lors de la lecture de « Lucia ». Ici elle est toujours torturée mais plus attendrissante. Lucia prend de l’épaisseur. Disons que l’axe de l’histoire est vraiment sur les enquêtes et peut-être moins sur la vie personnelle du personnage.

Il y a donc deux intrigues, une concernant des femmes du « peuple » et l’autre concernant des personnes très riches. Bernard Minier montre bien qu’on ne déploie pas les mêmes moyens selon le compte en banque des victimes. Il aborde des sujets sociétaux et politiques qu’on n’a pas forcément l’habitude de voir dans ces romans.

Comme d’habitude l’auteur excelle dans la mise en place de son histoire et dans son exécution. Du rythme, du suspense, de l’action et des rebondissements.

J’ai envie de dire, vivement une nouvelle enquête de Lucia Guerrero !
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Les Effacées

B Minier a mis au repos Martin Servaz et ce n’est pas pour me déplaire.



J’avoue que depuis quelques opus, je suis moins emballée par ce Monsieur



On retrouve ici Lucia notre enquêtrice espagnole au fort caractère et au talent de déduction indéniable



Et l’auteur ne la ménage pas puisqu’elle se trouve embringuée dans 2 affaires complément différentes :

- la première se déroule en Galice où des jeunes femmes qui viennent d,être embauchées depuis peu se retrouvent enlevées puis assassineees alors que tôt le matin elles partent travailler aux heures ou peu de personnes se promènent dans la rue

- la deuxième quant à elle se déroule à Madrid où des personnes richissimes se font tuer et leur corps est mis en scène de façon dégoûtante.



Ça part à 100 à l’heure et ces 2 enquêtes donnent au livre beaucoup de rythme. C’est très glauque et la,plume de B Minier sait mettre en avant le coté horrible de ces 2 affaires. Le personnage de Lucia est très attachant et j’espère qu’on la retrouvera bientôt pour une autre aventure.



En résumé Très bon polar rythmé et bien écrit. On se prend vite au jeu même si certains scènes sont à la limite du supportable
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Lucia

C'est une très belle enquête de Bernard Minier. Quoi de mieux que l'Espagne et l'art pour mettre en scène des meurtres ?

La réponse est évidente. L'intrigue et le personnage de Lucia Guerrero nous capte et nous font passer un bon moment.

Hâte de lire le Lucia 2!

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Les Effacées

📖 Galice. Lucia est à la recherche d’un tueur qui kidnappe ses victimes sur le trajet de leur travail. Les femmes sont ensuite retrouvées dans un petit trou creusé par le meurtrier, une sorte de rituel autour d’elles.

Madrid. Maria Millan est retrouvée morte. Son corps a été coupé en deux. Lucia est appelée sur place. Quand elle arrive sur les lieux, un message est découvert : “Tuons les riches”.

Deux enquêtes, deux mondes différents, deux tueurs sans scrupules.

***

✒️ 𝑪'𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒄𝒊𝒆𝒕𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒅𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔 : 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒆𝒔𝒔𝒊𝒎𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒈𝒆𝒓𝒆𝒕𝒆, 𝒎𝒐𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒉𝒚𝒑𝒐𝒄𝒓𝒊𝒔𝒊𝒆, 𝒆𝒙𝒄𝒆𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒂𝒎𝒏𝒆𝒔𝒊𝒆. 𝑺𝒂𝒖𝒇 𝒒𝒖𝒆, 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍'𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒖 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕, 𝒍'𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒏𝒅 𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒕 𝒍'𝒊𝒅𝒊𝒐𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓𝒆𝒖𝒙.

💶 La haine. La haine envers les riches, la haine envers les femmes. Ce sentiment exacerbé par les médias, les réseaux sociaux, des hommes et des femmes. Ce sentiment qui prend le dessus sur tout le reste et qui vous pousse parfois à agir de façon inconsidérée…

📜 Bernard Minier remet en scène son nouveau personnage, Lucia. A travers elle, à travers son enquête, l’auteur s’ancre dans notre présent, dans ces messages de haine que l’on retrouve à présent un peu partout.

Une enquête de haut vol, un personnage toujours aussi attachant, une virée dans les méandres d’âmes sombres, où la différence des classes s’ouvre sur un gouffre sans fonds.

Encore une fois, une excellente lecture 🖤
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Lucia

J'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue puis j'ai pu lire cette œuvre pendant une période de congés et je n'ai plus lâché l'enquête. Sur la fin, j'ai découvert qui pouvait être à l'origine des meurtres et des mises en scènes avant l'épilogue. Et j'étais en accord avec Lucia.

J'ai beaucoup apprécié ce roman
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Les Effacées

Les Effacées, Lucia - Tome 2, par Bernard Minier, lu par Alice Taurand, Lizzie, 2024



La lieutenante de la Guardia Civil Lucia Guerrero ne sait plus où donner de la tête, entre son travail et ses problèmes personnels…

Elle va devoir enquêter en même temps sur deux affaires bien différentes. En Galice, elle est sur la piste d'un mystérieux tueur en série qui s'en prend à des femmes se levant tôt pour aller travailler ; ce sont ses victimes qui donnent son titre au roman. Mais quand, à Madrid, une sorte de Robin des bois s’en prend aux ultra-riches, déclenchant la panique au sein des plus hautes institutions du pays, elle est appelée sur place en renfort, devancée par sa réputation.



Deux mondes, celui des prolétaires et celui de ceux qui vivent dans les ors de la république…

Une inégalités de traitement et de moyens mis en œuvre pour résoudre les enquêtes…

Tout était réuni pour faire de ce livre un excellent roman noir mais, malgré la mise en avant des inégalités sociales, la narration reste construite sur une suite de péripéties et un écheveau de suspense, certes captivants, mais parfois prévisibles. Les réflexions de l’auteur sur la situation, la comparaison avec la lutte des gilets jaunes français par exemple, paraissent plaquées sur le récit, comme artificiellement rajoutées pour donner un effet de crime en rapport avec l’expression d’un trouble économique et social.

La situation personnelle de Lucia, ses absences répétées vis-à-vis de son jeune fils, sa difficile implication dans l’état de santé de sa mère, sa confrontation avec la misogynie ambiante et les violence envers les femmes m’ont paru traitées plus naturellement.

Le côté un peu fantastique, en rapport avec de vieilles légendes de Galice, autour de « el aire », aurait mérité plus de développement.



La version audio de ce roman est très réussie ; la voix légèrement voilée d’Alice Taurand, découverte dans le 1er tome, correspond toujours aussi bien à la personnalité de l’héroïne. Ce fut une écoute agréable, une audio-lecture détente.



Il y a quelques mois, après ma lecture du premier opus de la série consacrée à Lucia, je me retrouvais un peu déçue d’avoir été déçue… En effet, Bernard Minier fait partie des auteurs que j’apprécie et que je suis particulièrement et j’étais vraiment curieuse de sortir de la série consacrée à Martin Servaz pour voir comment il met en scène une héroïne féminine.

Je persiste dans ce sentiment de déception, cette impression de facilité… Il me manque un je ne sais quoi pour y croire vraiment, plus d’originalité et de profondeur dans le mécanisme.



#LeseffacéesLuciaTome2 #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal


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Les Effacées

Des morts à l'encre invisible et d'autres stabilotées.

En Galice, des femmes sont kidnappées au petit matin sur le chemin du travail et retrouvées mortes quelques jours plus tard. Comme quoi, il peut se passer des choses en Espagne avant 22 heures.

Le sort de ces travailleuses de l’ombre ne passionne pas les foules à l’inverse des meurtres de personnalités madrilènes fortunées qui surviennent au même moment. D’un côté, des morts dont on remarque à peine l'absence. De l’autre, des nantis refroidis. Comme disait à peu près Jean de la Fontaine, Pas de pot à faire, les deux finissent en terre.

Les psychopathes auraient pu avoir une pensée pour la police et se coordonner pour ne pas perpétrer leur crime en même temps, mais la concurrence n’encourage pas les échanges de bons procédés, même quand la clientèle n’est pas la même. C’est comme les boulangers de mon quartier qui partent en vacances toujours en même temps. Un bon mobile de crime.

Contrainte par sa hiérarchie de se consacrer en priorité aux victimes de première classe, Lucia, l’enquêtrice tatouée et pugnace de la Guardia Civil, va devoir faire face à un tueur qui laisse toujours le même petit message sur les scènes de crime : « Tuons les riches ! ». Si les slogans les plus simples sont les meilleurs, les plus simplistes sont les pires. L’accroche devient devise sur les réseaux sociaux qui s’embrasent et organisent une partie de chasse aux puissants. Un Marx et ça repart.

Lucia n’a pas le don d’ubiquité mais elle suit de près l’enquête de son adjoint en Galice qui se lance dans une course contre la montre sans vélo, exercice risqué dans un pays où la ponctualité n’est pas la première qualité et où la vitesse moyenne de marche de la population ibère dans les rues ne dépasse pas celle d’un trail en Ehpad. Que mes racines espagnoles me pardonnent. Et comme je ne suis pas à un cliché près, j’ai été étonné de découvrir dans le roman que cette région n’était pas uniquement le point de rassemblement de marcheurs mal fagotés en pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle avec des ampoules aux pieds et l’envie irrépressible d’écrire un livre ennuyeux sur les randonnées existentielles. Si, si, il y a des vrais gens sans bâton de marche et coups de soleil sur les mollets qui ne sont pas à la recherche d’eux-mêmes.

Cette double enquête, construite très habilement par Bernard Minier sur les clivages de la société, ne manque pas de rythme et ne s’égare pas dans des friches idéologiques. Comme souvent chez ce polarier à succès, les scènes de crime et d’ouverture sont à l’inverse du titre, indélébiles. En revanche, une fois encore, les dénouements sont peu crédibles et nécessitent beaucoup d’huile d’olive pour passer.

Je reste assez convaincu par le personnage charismatique et intègre de Lucia même si je regrette que ce deuxième opus, focalisé sur les deux intrigues, ne permette pas d’en savoir davantage sur elle et ses doutes.

Plus moderne que son Martin Servaz des Montagnes, qui j’espère ne passe pas ses vacances en Espagne (cela lui rappellerait trop le boulot), Bernard Minier a le mérite d’avoir créé deux héros récurrents différents, attachants, qui ne sont pas de la même génération mais, qui j’en suis convaincu, vont finir par se rencontrer.

PAN ! con tomate

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