Nanon nous raconte son histoire de 4 à 75 ans. Elle était orpheline à l'âge de 4 ans, adopté par son grand-oncle, un homme bon, pauvre qui aura éduqué
Nanon dans la droiture.
George Sand exprime à travers
Nanon, son cher Berry, la campagne, les paysans à l'époque de la révolution française. Elle se montre attachée aux gens simples, sans le sou, qui ne pense qu'à posséder un pré, un bois, un jardin.
La vie de
Nanon, basculera, s'enrichira le jour où son grand-oncle, lui achètera un mouton en lui disant, tu as onze ans, tu t'en occuperas. Il deviendra beau et avec l'argent qui me revaudra, je t'en achèterai deux puis quatre… Tu deviendra fier de l'argent que tu apporteras à la famille par ton travail.
Nanon dit : « Ce qui est sûr, c'est que j'étais née pour soigner, servir, partager. Je commençais ma vie par le souci d'un autre être que moi. Il était écrit que mon amitié pour mon mouton déciderait du reste de ma vie.
Il faisait très sec et la brebis Rosette n'avait plus rien à brouter. Comme
Nanon en prenait grand soin elle amena Rosette vers de vert pâturages.
Nanon trouve ou plutôt son mouton trouve de l'herbe touffue et verte dans une prairie du monastère. le mouton arrive à y pénétrer. Ma conscience dit
Nanon, ne me permet pas de suivre mon mouton dans un bien qui ne m'appartient pas. Oh surprise, à cette occasion
Nanon rencontra un novice du monastère. Elle dit au jeune novice ne pas être contente parce que Rosette mange le bien d'autrui. « Ne t'inquiète pas petite » lui dit le novice, « l'herbe de la prairie est à Dieu qui la fait pousser pour tous les troupeaux. » Ce novice, Emilien était fils d'une famille de trois enfants. Son frère aîné bénéficiait du droit d'ainesse ― l'héritage familial ― les autres étaient relégués au couvent. Dès cette rencontre, Emilien apprit à
Nanon les chiffres et les lettres et la cultiva dans le sens général du terme.
La loi rompait les voeux et décrétait la liberté des religieux. le devoir de la municipalité était de faire respecter la loi. Ainsi, les faits ramenait Emilien à la vie civile occasion de côtoyer
Nanon.
Il y avait de grandes disputes à Paris entre le parti du roi et l'Assemblée nationale que les nobles et les prêtres se moquaient des décrets de l'année 89 et menaçaient de se faire battre ensemble ces communes que l'on croyait si bien d'accord entre eux. La commune n'allait pas, on sentait plus de misères qu'auparavant et on recommençait à avoir peur des brigands.
Emilien se dit être le fils de personne lorsqu'il s'agit de trahir la France. Il ce dit ne plus être noble mais un paysan, un Français ! Il deviendra attaché à la république.
L'agir d'Emilien et de
Nanon était dicté par leur conscience.
J'ai apprécier l'écriture de
George Sand. C'est un roman social, une belle histoire que je vous recommande.
Cette histoire m'a fait penser à « Des dentelles de charbon » de Michel Lacombe où il est également question d'une jeune fille pauvre, dépourvue de culture qui par sa volonté, sa détermination, ses efforts, sa bonne relation aux autres, son intelligence s'élève dans la société de façon bien méritée.