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EAN : 9782370470638
248 pages
Editions Lajouanie (23/10/2015)
3.58/5   33 notes
Résumé :
Hubert Garden est chargé de veiller au respect des procédures de sécurité dans une société de travaux publics. Un job largement dans ses cordes. Sauf que les accidents se succèdent sans qu’il y puisse grand-chose. Et que sa hiérarchie, l’estimant responsable, décide de le déclasser. Le spécialiste du «zéro accident» entame alors une croisade mortelle contre cette boîte ingrate.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Chronique de Flingueuse : le “ressenti” de Jean-Paul pour Collectif Polar
Roman pas policier mais presque, plutôt thriller, mais un peu plus…
Mais que nous raconte Travailler tue
Hubert Garden est un ingénieur morose chargé de faire respecter les consignes de sécurité dans une société de travaux publics. Malheureusement, une suite d'accidents en dehors de son contrôle mène à sa mutation punitive au siège de la société. Hubert décide de se venger en tuant toutes les personnes responsables de son malheur sous le couvert d'accidents du travail
Ce roman d'Ivan Robin pointe du doigt le système, c'est une sorte de descente aux enfers, la mienne, la vôtre, celle de Monsieur tout le monde.
Très bonne surprise, donc vous l'aurez compris ce n'est pas un polar mais un roman noir et brutal.
Yvan réussit admirablement à montrer le raz-le-bol d'un employé qui se perd ou se sent perdu et du coup il va se rebeller.
Cela sonne très vrai. le malaise enfouis en nous qui se transforme en mal au fil des mois jusqu'à l'explosion !
Au fur et à mesure de ma lecture je me suis vu en Hubert… Les obligations de faire toujours mieux toujours plus au profit des autres, une certaine souffrance interne, une tension permanente qui devient une normalité jusqu'à…
Un roman parfois dérangeant, qui peut vous faire vous poser beaucoup de questions car il sonne juste malgré le ton étrange et absurde voulu par l'auteur.
Merci et bravo aux éditions Lajouanie pour cette belle découverte.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce polar mais presque et son auteur, vous pouvez, si vous le désirez, cliquez sur le lien ci-dessous ⏬⏬⏬
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L'accident bête. Sur un chantier autoroutier un ouvrier tombe et s'embroche sur un fer à béton. Avant même l'arrivée des pompiers un homme qui semble tout droit sorti de son lit débarque et maquille les lieux. Il enfile des chaussures de sécurité à la victime, pose des capuchons de sécurité sur les tiges de fer et disparait quand les secours arrivent. Cet homme, c'est Hubert Garden, Inspecteur Général Sécurité au service Prévention des Risques de l'entreprise V2V, un des leaders de la construction. Pas mauvais bougre, Hubert Garden est par ailleurs un salarié zélé. Mais essayez donc de tendre vers le « zéro accident » quand votre employeur rogne sur tous les budgets sécurité et emploie des ouvriers étrangers auxquels on ne fournit ni matériel adéquat ni plan de prévention des accidents. Pas étonnant qu'Hubert subisse le nouveau mal du siècle, un burnout carabiné qui a tôt fait de se transformer en action vengeresse contre l'entreprise. Garden n'a plus désormais qu'un seul objectif : atteindre le « 100% accidents ». Mortels, de préférence.
Looser pathétique, instrument d'un capitalisme sauvage contre lequel il finit par se retourner, Hubert Garden n'a pas grand-chose pour plaire. Y compris à sa femme, Diane, coincée entre deux sacerdoces, son travail dans ce qui est moins une maison de retraite qu'un mouroir à vieux et préserver un tant soit peu son couple dans l'attente de la concrétisation du rêve en chantier qu'elle partage avec Hubert : un beau pavillon dont les travaux sont à l'arrêt et un hypothétique jardin dans lequel elle pourra s'abandonner à ses pensées, juste être enfin au calme. C'est peu dire que l'explosion en vol de son mari risque de compromettre ce rêve d'un quotidien un petit peu moins morne.
Bonne surprise que ce roman d'Yvan Robin, noir et absurde ; de cette absurdité que se révèle être le fonds du discours entrepreneurial dans sa quête du profit et d'une image polie, lissée. On voit bien où veut en venir l'auteur, dénonçant ici la servitude volontaire d'employés à la recherche d'un confort illusoire et la contradiction dans les faits de la communication promotionnelle des multinationales. Yvan Robin a cependant le bon sens, en s'accrochant à ses deux personnages principaux, à leurs pensées intimes, de ne pas basculer dans la dénonciation lénifiante de l'ultralibéralisme. Même si – références américaines sans doute plus chics obligent – l'éditeur compare cela au Couperet de Westlake et au Chute libre de Joël Schumacher, il semble que Robin lorgne plutôt, dans l'atmosphère créée tout comme dans la noire mais cocasse désespérance de ses personnages, du côté de Pascal Garnier. Et si quelques développements un peu longs et personnages secondaires un peu courts l'empêchent encore de toucher du doigt l'âpre burlesque de Garnier, il n'en demeure pas moins qu'il nous offre là un roman qui vaut que l'on s'y attarde.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Travailler Tue , Yvan Robin chez Lajouanie

" Tu vas finir par crever, ou Dieu sait quoi . C'est pourtant pas ton genre de mourir . Ça te ressemble pas . Tu es un gagnant. Un battant . Un vivant .Si les bords de la mort sont comme ceux du lavabo tu dois pouvoir en faire le tour, sans glisser dans le siphon. Respire.Voilà .T'es plus un gosse, bon sang."

Hubert Garden est employé d'une boite de travaux publics. Il doit veiller à ce que les procédures de sécurité soient respectées quitte à contourner les règles comme le dit si bien ce vieil adage.

"Il subissait une pression de tous les instants, digne d'un harcèlement moral caractérisé."

Malgré son travail acharné, les accidents se succèdent et son supérieur lui fait miroiter le placard s'il n'atteint pas "Zéro accident "

"Les risques-ci . Les risques-là. Des risques à ne plus savoir qu'en foutre."

Le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver.....

À la limite du burn-out, il entreprends une nouvelle bataille. Il devient un nouveau soldat et part en guerre à sa façon contre l'ingratitude de cette boite.

"Depuis l'enfance, oppression parentale, oppression sociale, oppression scolaire, oppression professionnelle. La liste était plus longue que ces trains de marchandises qui sillonnent les campagnes."

Sa femme, également au bord du pétage de plombs, l'accompagnera sans se douter des lourds secrets que lui cache son homme, elle-même en plein bilan sur sa vie.

"Les heures passaient-parfois les jours-et son mari refaisait surface. À la manière d'un cadavre qui remonte, après avoir visité le fond. A croire que lui aussi, il avait ses secrets."

Ce roman aurait tout aussi bien pu s'appeler: "Chroniques de Burn-out annoncés”. À travers ce récit cynique et décapant, nous accompagnons ce couple, monsieur et madame tout le monde, dans leur vie quotidienne et professionnelle avec une réalité surprenante.

Qui de nous n'a jamais subit de harcèlement au boulot, ou fait un petit bilan sur sa vie, avec ensuite une envie de tout foutre en l'air. Seulement on n'a pas le choix, faut avancer, survivre coute que coute, et continuer à croire que ça va s'arranger.

Yvan Robin réussit à mettre des mots sur nos maux, avoués ou enfouis...

Avec humour noir, il dépeint admirablement le monde du travail manuel, le patronat, les obligations de faire toujours mieux pour remplir davantage les poches de ceux-ci. Ceux-là même qui vous tourneront le dos aux moindres pépins. Sous tension en permanence, l'être humain souffre, mois après mois jusqu'à l'explosion....

Un roman social, brutal, réaliste, parfois dérangeant, intriguant. Un roman noir qui éveillera en vous questionnement et rébellion contre ce système aussi pourri qu'il parait.

c'est tellement ça, c'est tellement vrai, et c'est tellement bien écrit, bien transcrit, ce malaise ambiant...une histoire qui m'a touché pour m'y être reconnue parfois, et qui me conforte dans mon choix d'avoir quitté ces entreprises à faire du fric sur mon dos, et à créer la mienne avec le choix d'y travailler seule à ma façon. Je travaille pour vivre, je ne vis pas pour travailler, car n'oublions pas :

TRAVAILLER TUE !

Encore une sacré découverte de la maison d'édition Lajouanie qui nous réserve de belle surprise, ici encore, "Roman pas policier mais presque".Pas d'enquête, pas de flic, pas de témoin, mais un suspense intense ...Yvan Robin rejoint cette écurie d'auteurs aussi diversifiée que sur un champs de courses en route vers les podiums. Qu'on se le dise ...

Et prenez le temps de lire, trop TRAVAILLER TUE ! Pensez-y .

Petit plus: si vous avez aimé le couperet de Donald E. Westlake ou vu l'adaptation cinématographique avec José Garcia, ce livre vous plaira forcément ...
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Une grosse entreprise du BTP et l'effet boomerang comme dans "le dîner de cons", car d'entrée de jeu Yvan Robin n'a pas l'intention d'assommer ses lecteurs avec la misère du monde qu'est devenue l'inhumanité des entreprises et leurs hierarchies pyramidales qui font de chaque employé un pion et non un être humain digne de confiance et de professionnalisme.

Donc au lecteur de plonger dans la danse, celle du jeu de massacre sur l'air de la danse macabre de Camille Saint-Saens...

Hubert Garden a pour job de faire respecter les procédures de sécurité mais ne pouvant être sur tous les chantiers à la fois, son rôle est plutôt de faire en sorte que chaque accident ne soit imputable à la "boîte" et pour cela il ne recule devant rien, c'est le "Monsieur Propre" du BTP.
Mais voilà les accidents se multiplient et Hubert dont la particularité physique : les ongles rongés jusqu'au sang, en dit long sur son état psychologique, est sur la sellette et un siège éjectable.

Il est épuisé, se remet en question encore et toujours, sa vie personnelle va mal, plus apte au quotidien car son entreprise c'est une pieuvre qui l'a pris dans ses tentacules et qui le serrent à l'étouffer en prenant tout son temps.

Yvan Robin nous présente cette situation en trois actes, comme au théâtre.
Le premier acte plante le décor et nous voyons la situation D Hubert se dégrader et nous assistons à la "fracture" qui s'effectue dans son psychisme.
L'absurdité du fonctionnement de certaines entreprises est bien décrite notamment la construction hiérarchique des hautes sphères et les objectifs fixés, qui changent constamment et ne sont pas réalisables.
La perte de contrôle du salarié qui subit cette dégradation permanente jusqu'à ne plus avoir les idées claires, ne plus savoir, ne plus être...

Le deuxième acte met l'accent sur sa situation personnelle et entre en scène sa femme qui elle aussi a des problèmes: incapacité à procréer, difficultés d'un boulot d'aide-soignante pénible etc...
Et cet acte là me gêne car il tend à donner à ce couple une image de "looser", ce qui n'est pas la majorité des cas de "burn out", où celui qui subit cet effondrement total se replit sur lui-même, il en dit le moins possible à son entourage, par honte, désespoir et bien d'autres sentiments qui se mêlent dans une confusion extrême.
Le plus souvent l'entourage est stable et solide, même s'il subit les influences de cette dégradation, là l'auteur prête à son personnage des difficultés autres : enfance d'un mal aimé, un mariage pas très réussi qui le fragiliseraient.
Sa femme n'est en rien le réconfort dont il a besoin, et leur vie sociale est inexistante...
Pour moi cette partie est le maillon faible de cette histoire car elle tend à discréditer le syndrome d'épuisement professionnel.

Le troisième acte: la fracture est totale, Hubert est passé des troubles "normaux" de l'épuisement : difficultés à se lever, à se préparer, à entrer dans l'entreprise, à avoir le minimum de relations correctes avec ses collègues au plongeon inexorable.
Il devient différent de ce qu'il est, différent de ceux qu'il cotoie et indifférent aux mille signaux que la vie lui envoie.
Son cerveau enregistre les faits sans les appréhender ni rien ressentir, la dichotomie est avérée.
"Il n'y a rien à comprendre, répétait Hubert à voix basse" est-ce-bien sûr?
Ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire est-ce la sagesse?
C'est un roman noir sur un phénomène social de plus en plus important et pas suffisamment reconnu, Yvan Robin a une belle plume avec un vocabulaire soutenu et il sait parfaitement jongler avec le burlesque.
A lire sans oublier que la réalité est bien plus dure que ce roman.
@Chantal Lafon de Litteratum Amor 23 septembre 2016
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Hubert Garden est le responsable sécurité d'une grande boîte de travaux publics. Il est chargé de veiller sur la sécurité des agents, mais aussi, et surtout, de faire en sorte que les accidents coûtent le moins cher possible à la société ! Ce qui donne l'inoubliable séance d'ouverture du roman où Hubert vient en pleine nuit mettre des chaussures de sécurité à un ouvrier qui est tombé dans un trou de travaux et des protections aux piques métalliques, tout cela avant d'appeler les secours ! Mais malgré sa bonne volonté, il y a encore trop d'accidents et la société le rétrograde sur un autre poste. A bout de nerfs, il décide de se venger de sa société avec les armes qui sont les siennes….

Voilà un polar jubilatoire, ou plutôt un roman noir car s'il y a des assassinats, il n'y a besoin ni d'enquête ni de police ! La quatrième de couverture cite « le couperet » de Westlake comme thème similaire, je citerais également « Les visages écrasés » de Marin Ledun qui rivalise de noirceur sur le monde du travail et du harcèlement ! Un excellent polar et un auteur à suivre !

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
– Appelle une ambulance, et dis à Alister de prévenir la boîte avec la radio du camion.
Le chef d’équipe ne savait pas comment aborder la victime, s’il devait lui prendre la main, lui sortir cette saloperie du bide, ou juste tenter de la rassurer.
– Carlos, tu m’entends ? C’est Anton. On s’occupe de tout, l’ambulance va arriver.
Carlos Zermeños esquissa un sourire aussitôt avorté par la douleur. La tige de fer était maculée d’un sang épais et luisant comme le caramel qui recouvre les pommes d’amour. Sa combinaison, chaude et trempée. À chacune de ses inspirations, la partie immergée du fer à béton disparaissait partiellement dans son ventre. Ça devait faire un mal de chien.
– Chef… Je crois que j’me suis pissé dessus.
– Ça fait rien, vieux, ça fait rien.
Derreck ouvrit la trousse de premiers secours et en détailla sommairement le contenu. Du gel en cas de brûlure, des garrots pour les coupures, des compresses stériles, un spray désinfectant, des pommades en tout genre. Rien ne semblait approprié à une perforation abdominale, ou peu importe le nom que ce truc qui clouait Carlos au fond de la fouille pouvait porter. Il se sentait impuissant, un rouleau de bande Velpeau entre les mains.
– Les secours vont pas tarder, lança Sevran en haletant. Alister remonte la nationale à leur rencontre. Comment ça se passe en bas ?
– Il respire. Ça va… Il est stable.
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Hubert repensa au temps d’avant. Il avait quoi, dix ans. Le cheveu hirsute, et l’œil cerné des enfants tristes. Un bermuda d’éponge taché de boue, d’avoir traîné près de l’étang de Barbery. Le couvercle retourné d’un pot de confiture, dans lequel trois têtards nageaient dans moins d’un centimètre d’eau.
Il avait posé le récipient sur la margelle du puits, et observé un temps ses prises dont il serait témoin de la mutation. Des pattes allaient pousser, la queue disparaître et la tête prendre forme. La théorie de l’évolution à vitesse grand V.
Lassé, il était redescendu à l’étang occuper le restant de l’après-midi en explorant les alentours. Ce n’est qu’en remontant, le soir, qu’il avait constaté son erreur. Les têtards étaient secs et durs comme des algues privées d’eau. Le soleil avait fait évaporer le contenu du couvercle du pot de confiture.
Sa mère le lui avait dit sans la moindre émotion, sans même lever le nez de son bouquin. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi. Et Hubert ne s’en remettait pas. Le soleil. Les bestioles qui mutent pour devenir des hommes. L’univers qui l’entoure. C’était bien trop pour lui.
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Hubert fit se lever la barrière d’accès au site V2V, en passant son badge devant le capteur. Il salua le gardien machinalement, et tenta de se remémorer son prénom. Nicholas peut-être, ou Victor. Quelque chose de ce genre. Les voitures rutilantes occupaient les places de parking les plus proches de l’entrée. Plus il progressait, plus les véhicules baissaient en gamme. Avec le soleil levant, la tour vitrée ressemblait à un gros lingot d’or. Ce vernis clinquant dissimulait à merveille douze étages de moquette gris perle, et de petits bureaux carrés. Hubert Garden contourna le bâtiment et disparut dans l’ombre.
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Carlos Zermeños gisait sur le dos, un fer à béton fiché dans le ventre, au-dessus de la hanche. Du côté droit. La pleine lune du ballon rehaussait avec peine son teint bilieux. Sa combinaison grise noircissait à vue d’œil, à mesure que croissait l’auréole de sang.
Il avait dû glisser du rebord – la zone étant mal éclairée – et s’empaler sur l’une des quatre tiges de fer qui sourdaient de la dalle. Pour que ça saigne à ce point, la tige, mince comme l’auriculaire et plus raide qu’une dague, ne s’était pas contentée d’entrer d’un côté pour ressortir de l’autre. Elle avait tout déchiré sur son passage.
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Anton Derreck s’approcha. S’approcha plus encore. Jusqu’au bord. Et se pencha au-dessus du trou. La panique – qui frémissait en lui – et l’obscurité, l’empêchaient d’en distinguer le fond, trois mètres en contrebas. Il courut jusqu’au camion et ouvrit les portes arrière, comme un satyre les pans de son imperméable. Il dérangea la plupart des casiers de bois pour trouver l’échelle télescopique et la trousse de premiers secours, qu’il ramena au bord du trou. Il cria en direction de ses collègues :
– Ramenez vos culs !
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Yvan Robin vous présente son ouvrage "La Fauve" aux éditions Lajouanie.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2666964/yvan-robin-la-fauve
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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