Yvan Robin vous présente son ouvrage "
La Fauve" aux éditions Lajouanie.
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la-fauve
Note de musique : © mollat
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C'est sur le chemin du retour que tu sentis le poids de la solitude peser sur tes épaules. À l'endroit même où le petit était assis. Qu'est-ce qu'on devient quand on est mort ? il demanda. Un poème... Un poème et puis plus rien, tu dis. La poésie, c'est ce qui meurt en dernier. Non, c'est les scorpions, il affirma. Ils peuvent résister aux radiations nucléaires. Les scorpions et la poésie, tu concédas.
Il ne reste que ça au final, la sensation d'avoir aimé, d'avoir été aimé... Et je voulais la remercier pour ça. Marlène, je t'aime. Je... Je sais qu'on va se retrouver, et ça me fait du bien. Tu vois je souris de t'aimer.
Ton esprit s'éteint comme un feu dont les braises rougissent encore dans le vent.
Un poème.
Et puis plus rien.
La réussite sociale offrait à l’homme le droit d’être collé au siège, en effleurant la pédale d’accélérateur.Le droit au silence capitonné, dans un habitacle luxueux, bardé de matériaux nobles aux couleurs nuancées. Le droit de transpirer dans des vêtements chers. Même si, plus on était riche moins on transpirait.
Ici, c'était à Souleymane de s'adapter. On le lui répétait à tord et à travers.
"T'es plus en Afrique, Banania, ici, c'est un pays ci-vi-li-sé. Si tu veux rester, faut respecter les traditions, c'est comme ça. Si t'as faim, c'est pâté et saucisson. Si t'as soif, c'est pinard. Comme tout le monde. Toi comprendre ?"
P. 70
La société entière lui intimait de se conformer aux desiderata de son homme. Les femmes, d’ailleurs, en nombre, contribuaient à la perpétration de l’injonction. Il n’y avait pas d’alternative, Blanche se devait d’éprouver du désir, ou de feindre. C’était la moindre des politesses.
Ca commence doucement, sur un format oscillant entre poème noire d’enfance qui déstabilise le lecteur, passé 30 pages le rythme est installé durablement et on tourne de plus en plus vite les pages, on est dedans, puis les 20 dernières pages vous mettent le tournis, et vous finissez affaibli, le cœur au bord des lèvres
J’ai essayé de faire du collé entre enfance et récits sur quelques pages, cela marche un certain temps, puis non, moi qui avait pensé découvrir un passage secret à l’intérieur du livre …
En fait il y en a un, le trouverez vous ?
Conclusion :
ce livre m’a fait parfois penser à king county sherrif dont on avait parlé ici bas, de Mitch Culin mais que sur la forme, et encore. . . Yvan robin nous hypnotise avec son écriture, nous salit, nous renvoie chez nos méres.
J’en veux encore ET ENCORE ET ENCORE
UNWALKERS (Blog Rock'n'roll)
http://www.unwalkers.com/la-disgrace-des-noyes-chez-baleine-de-yvan-robin/
Je voudrais me liquéfier. Par le siphon m'échapper, pour de bon. Nager la brasse coulée dans les nappes endormies. Caresser les femmes distonguées, déguisé en averse. Côtoyer même les caniveaux et leurs eaux malfamées. Errer dans les égouts. M'enivrer d'alcool fort, et finir contre un mur, pissé par une ordure.
La peur, entretenue grâce à une perfusion télévisuelle constante, orientait chacune de ses décisions. La peur de l’autre. La peur de manquer. La peur de l’abandon. De la maladie. De la mort. Du mauvais sort. Du mauvais coup.
On a plus besoin d'hommes en larmes que d'hommes en armes.