Une histoire un peu intimiste, où l'on accompagne quelques personnages.
Le jeune Jim, rebelle en quête d'autorité, de modèle. Il reproche à son père de se comporter en lâche et ne supporte donc pas de passer lui-même pour un lâche auprès des autres jeunes qu'il côtoie.
Il y a de l'amour dans l'air avec la jeune Judy, elle aussi révoltée, contre son père car incomprise.
John, dit
Platon, un autre être torturé par sa condition, rejeté par ses parents, donc en rejet des autres.
Buzz, le « chef de gang », qui permet un affrontement dans les règles.
Ray Frameck est la figure rassurante de l'adulte, qui dès les premières pages – enfin dès le début de l'histoire, a tout compris. Il sait ce que ressentent ces jeunes, et pourquoi.
Tout cela semble un peu cliché ? Je trouve aussi.
Surtout que l'histoire se déroule sur un temps très court, en deux jours, tout est plié.
J'avais vu le film il y a fort longtemps, qui ne m'a laissé comme souvenirs que de vagues impressions d'une tension plus ou moins forte mais toujours présente, et le souvenir de la jolie petite gueule de James Dean en faux mauvais garçon.
Dans le livre je n'ai pas retrouvé cette tension, peut-être à cause du style de l'écriture, tellement éloignée de ce que l'on écrirait aujourd'hui, particulièrement dans les dialogues.
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