Trois mois entre la sortie du livre et sa lecture, trois mois encore entre la première lecture et la chronique. Bof, l'occasion de sortir encore une expression toute faite sans intérêt comme chi va piano va sano.
Entre Octobre 1917 et Mai 68, nous avons déjà eu l'occasion de se pencher sur les liens entre littérature noire et événements historiques.
Ma ZAD de
Jean-Bernard Pouy nous plonge cette fois dans l'actualité brûlante. Hasard du calendrier, le livre est sorti en librairie quelques jours après l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-Des-Landes, et donc la victoire, sur ce sujet, de la Zone A Défendre la plus emblématique de France ce qui lui donne un côté
Nostradamus de la Série Noire: victoire sur l'abandon du projet, l'État qui s'en sert de prétexte pour déloger tout le monde, les occupants qui décident de rester, les bleus qui cognent et les cognes qui distribuent bien pire que des bleus… JB ne fait même pas dans l'histoire du temps présent mais dans l'histoire du temps futur, c'est en fait son premier roman de SF.
ZAD et politique
Évidemment, toute ressemblance avec des situations ou des personnes existantes ou ayant existé ne peuvent être de simples coïncidences. Cependant, pour écrire ce roman,
Jean-Bernard Pouy s'est surtout inspiré d'une autre ZAD, contre un autre GPII (Grand Projet Inutile et Imposé), celle de Sivens dans le Tarn, contre un projet de barrage impliquant la destruction de la zone humide du Testet, rendue tristement célèbre par la mort de Rémi Fraisse, tué par la gendarmerie mobile. Bien que documenté et très réaliste sur le sujet,
Ma ZAD n'est pas un livre sur les ZAD, mais bien un roman avec une ZAD (enfin, même plusieurs) pour cadre. Il ne faut donc pas chercher à décortiquer ce que dit l'auteur des ZAD comme on le ferait d'un essai sur le sujet. La ZAD et le militantisme sont plus la toile de fond du livre que son sujet, et tant mieux !
Vu ce qui occupe mon esprit et par voie de conséquence ce blog, certain·e·s pourront être surpris·es par ce « tant mieux », mais je répondrai « justement », ce qui, j'en conviens, n'apporte qu'un éclairage très partiel. Justement, parce qu'intéressé par les questions militantes, je crains de les croiser dans un livre. Même quand l'auteur n'a pas un point de vue idéologique si éloigné que ça du mien, il est rare que leur traitement ne m'agace pas quand ce n'est pire. L'expérience avec Pouy s'est déjà présentée au travers de
Nus qui suit un groupe anarchiste (et ponctuellement nudiste). Les approximations, incohérences ou manques de réalisme de l'auteur, les conceptions antagonistes, le manque de capacité du lecteur pisse-froid que je peux être à accepter de voir tourner certaines choses en dérision… Tout cela fait que j'ai gardé une impression très mitigée de
Nus (le seul livre de JB Pouy, me semble-t-il, ou alors j'ai oublié et encore une fois : « tant mieux ») et que j'avais une pointe d'appréhension en apprenant la sortie de
Ma ZAD.
A tort, totalement. Les descriptions et considérations militantes et politiques ne m'ont à aucun moment gêné dans
Ma ZAD, certaines m'ont plu, d'autres m'ont amusé, d'autres laissé indifférent, mais aucune ne m'a détourné du plaisir procuré par bien d'autres aspects de ce roman.
L'histoire, histoire de dire
Mais alors qu'est-ce qu'il raconte le bouquin? C'est vrai que mes cons-génères qui babillent littérature sur un coin de web commencent généralement leurs chroniques par un résumé, j'ai tendance à ne pas le faire. Déjà, puisque les autres blogs le font, puisque l'éditeur le fait, puisque les sites de vente en ligne le font, je ne vois pas à quoi ça sert que je m'emmouscaille à vous recopier la quatrième de couverture. Je préfère vous dire ce qui importe pour moi, ce qui fait que j'aime le livre, ce qui m'a marqué durant la lecture. Or, c'est rarement le scénario, ici en tous cas ce n'est pas le cas. Mais je voudrais pas qu'on m'accuse de manquer à mes devoirs, et puis, je suis un faux anticonformiste.
Alors on a un prolo en milieu rural dans le nord de la France qui bosse dans une grande surface. Il s'appelle Camille, prénom épicène choisi collectivement par les zadistes pour s'anonymiser et éviter que l'on puisse personnaliser la lutte autour d'individu·e·s sorti·e·s du lot. le Camille en question soutient la ZAD voisine, sans en être un occupant à temps plein, il se définit comme un zadiste périphérique. Je soupçonne l'auteur de ne pas pouvoir le piffer – sûr qu'en le nommant Camille Destroit, il s'est retenu d'écrire Camille Demesdeux – vu qu'en quelques pages, il le créé orphelin et divorcé, puis lui fait perdre son boulot, son hangar et les stocks conte
nus victimes d'un incendie criminels, son intégrité physique, sa compagne … Il lui offre en compensation des emmerdes avec les flics et les fachos au service du grand patronat et des combats brumeux dans lesquels enjeux personnels et collectifs se mêlent, des rencontres pas toutes bienveillantes. Ses pérégrinations le mènent un peu partout en France, en Bretagne et en Europe… Il croise le chemin de pêcheurs, d'une sorcière, d'industriels, d'un peintre, de militants autonomes… Il est question d'histoires de famille, des grandes questions environnementales et économiques, d'amour, d'illusions et de désillusions, de bouffe… Sans compter tout ce que j'ai déjà cité plus haut et que je ne vais pas répéter (nota (comme Nicole): suite à un déplacement du paragraphe, ce qui était plus haut est maintenant plus bas alors merci de lire en faisant le poirier parce que j'ai la flemme de modifier, par ailleurs, comme c'est maintenant plus bas et que bêtement vous lisez de haut en bas histoire d'être sûr de toujours vous enfoncer plus bas dans mes conneries, vous ne l'avez pas encore lu, mais moi je l'ai quand même déjà écrit, donc le remettre ici serait bien me répéter, un genre de répétition par anticipation, tout un concept) et tout ce que je vous laisserai découvrir en lisant. Bref, en moins de 200 pages il y a vraiment de quoi s'occuper.
100% pur Pouy
Quand on est fan de Pouy, on a deux avantages. le premier c'est que l'auteur étant vivant, on continue à avoir le droit à de nouveaux bijoux régulièrement. le deuxième c'est qu'il est très prolifique (on n'est pas au niveau de stakhanovisme d'un GJ Arnaud, mais quand même, il est courant qu'il sorte trois livres la même année), il n'y a donc jamais à attendre longtemps avant la prochaine sortie. Pourtant ces dernières années, les bonnes nouvelles se faisaient plus rares sur ce front. le dernier roman inédit paru sous le nom de
Jean-Bernard Pouy date de 2013 avec
Calibre 16mm, soit cinq ans de disette ! Certes, depuis nous avions eu le droit pour patienter à une novella dans la collection Les petits polars du Monde, à la réédition de cinq de ses romans regroupés sous le titre de Tout doit disparaître, et surtout à un coup à la
Boris Vian avec
Le Merle, sensé être écrit par un certain
Arthur Keelt et traduit par Pouy (même si l'imposture Keelt a fait moins long feu que celle de
Vernon Sullivan). Certes, mais quand même. Avouons-le, les symptômes du manque devenaient ingérables.
Pour le coup, avec
Ma ZAD, nous avons notre dose de Pouy. Car ce roman pourrait servir de support de formation pour un cours sur son auteur, tant il en a toutes les caractéristiques. A croire qu'il s'est dit « vous voulez du Pouy, ben je vais vous en donner moi, du Pouy! ». On retrouve tout ce qu'on a pu apprécier chez l'auteur par le passé sur le fond comme sur la forme, et, le cas échéant, même ce que vous n'auriez pas été capables d'apprécier.
Les thématiques
Bien sûr, j'exagère, toujours. Parce que perpétuellement outré, je n'existe que par l'outrance. Cependant, les principales thématiques sont bien là. A son habitude, JB Pouy, nous donne envie de Bretagne. Bien que le principal rôle non humain soit cette fois donné à un chat répondant au doux nom de Glütz, il nous délivre quelques mots d'amours à ses vaches adorées (comme « n'oublions pas que la vache est notre seconde maman »). Questions transports, et je parle de moyens de locomotions, pas seulement d'amour, il est vrai que le narrateur utilise à peu près tous ceux existant (il voyage à pince, en camionnette, en tramway, en avion, en ferry, en métro, en bus, en téléphérique… il ne manque que le vélo, pourtant cher à l'auteur, mais peut-être est-ce trop lent pour ce livre à 200 à l'heure, 200 pages j'entends, car chacun sait qu'à bicyclette, ça ne va vite que dans un sens : si en descente les méchants bourrent vils, c'est plus compliqué au retour, tel Yves, montant, qui comme Charles trainait), le fait qu'il prenne à le train à plusieurs reprises n'est donc pas parlant. Beaucoup plus significatif, le fait que le père du narrateur travaillait à la SNCF et créait des acrostiches autour de ces quatre lettres, une habitude que les lecteurs assidus connaissent bien, voir attendent impatiemment.
Les personnages
Les personnages sont des personnages de Pouy, point à la ligne. Avec un quadra un peu au bout du rouleau mais dont l'errance finale ne se fera pas sans laisser d'empreinte, avec la sempiternelle contrainte du handicap, le personnage principal qui a une relation ambigüe avec une jeunette qui pourrait être sa fille (un jour j'en parlerai de cette relation récurrente dans l'oeuvre de Pouy et qui est « problématique » comme on aime bien dire aujourd'hui), des salops vraiment salops et des pas salops pas vraiment pas salops, des champions du monde de levage de coude à la langue bien pendue mais au verbe haut…
L'ambiance et la philosophie
L'ambiance mariant sans difficulté la mélancolie et l'humour, l'impression de fin d'un monde qui n'en finit pas de finir et un rythme malgré tout soutenu est aussi au rendez-vous. L'ambiance, chez Pouy, c'est de loin ce que je préfère. Les jeux de mots rigolos, c'est sympa, la qualité d'écriture c'est important, mais ce n'est pas l'intérêt central de ses livres. Entre les faits racontés et les réflexions disséminées, certains propos te
nus par les personnages, certains termes utilisés, les lieux, météos et autres éléments de description… il y a un truc dans ce livre comme dans a peu près tous les Pouy qui serre la gorge, qui noue l'estomac, envape la cervelle dans un vague-à-l'âme certain. Dans le même temps cette noirceur ne nie pas les plaisirs de la vie, elle trouve au contraire un équilibre parfait avec l'humour, la culture, le cul, la bonne bouffe, le bon vin, les vrais potes…
Ma ZAD nous offre une livraison de Noir haut en couleur, typiquement Pouyesque. A de rares exceptions près, je referme un Pouy un peu comme je sors d'une manifestation antifasciste réussie mais due à un progrès des fachos, sans savoir si je suis plus boosté et enthousiaste ou plus démoralisé, mais toujours modifié, impacté émotionnellement par ma lecture. Ce fut encore le cas en fermant
Ma ZAD.
Personnellement, je n'arrive pas à dissocier l'ambiance de la philosophie générale de l'oeuvre. Ou, peut-être, moins pompeusement, à la dissocier de la grille de lecture de la vie qui y transparait. On retrouve ici un narrateur totalement accablé par les événements, typique du roman noir. Mais il ne se laisse pas totalement porter par ces événements jusqu'à une fin inéluctable comme dans d'autres bouquins du genre (notamment chez certains auteurs américains) et son combat ne se résume pas à précipiter cette fin inéluctable ou à partir en beauté comme les personnages d'auteurs plus nihilistes (je pense notamment à Fajardie). Il compose avec ce que lui réserve la vie – bien obligé – mais il lutte pour malgré tout exister (à différencier de la lutte pour vivre ou survivre, qu'on retrouve dans d'autres types de romans noirs), ce qui est très bien résumé par le narrateur lui-même:
Encore un truc en moins. Après mon boulot, mon hangar, ma copine, mes illusions tout ça… A ce tarif là, dans un an, j'allais être réduit à l'état de spectre désincarné…
Mais à ce moment, on sait déjà qu'il ne va pas accepter son sort, sa spectralisation programmée (ce néologisme de mon cru ne sert à rien, mais je le trouve trop beau pour ne pas l'utiliser) car il a déjà précisé plus tôt:
« Mon problème à moi, (…) c'était d'accepter ou non de m'être fait aplatir, rabioter, tondre. (…) Parce que j'avais des perspectives.
Ma ZAD, ma zone à défendre, la mienne. (…) C'était maintenant à moi de prouver.
Ce combat existentialiste ne se borne pas à être, le narrateur se donne encore le droit de choisir qui il veut être et d'en faire un choix réfléchi. Il parle régulièrement du besoin de réfléchir, de déconnecter « avec remise en marche pré-programmée », et encore plus explicite « comme un putain de Tibétain, je cherchais toujours la Voie » et surtout « Je n'allais pas, comme Dylan, m'asseoir au bord de l'eau et regarder la rivière couler ». Mais chaque fois le ton décalé, l'ironie utilisée vient nous prévenir (pour ma part me rassurer), on n'aura pas affaire à un long et barbant roman introspectif sur une quête initiatique à la mord-moi le mormon.
Pour ne pas finir comme un spectre désincarné et continuer d'exister, pour trouver sa voie, le narrateur n'a qu'une possibilité, se battre. Une jeune fille le lui dit d'ailleurs clairement « Toi, t'as besoin de dureté. Pour que tu sois content, il faut que tu te radicalises. » Et quelques lignes plus loin, le narrateur d'admettre « ce qui voulait dire qu'elle avait, bien sûr, raison. » Alors pendant toute l'histoire, les combats politiques de Camille, ses combats personnels, les combats personnels de tierce personne qu'il endosse plus ou moins volontairement, se mêlent, se croisent, s'enchevêtrent voir se confondent, mais c'est avant tout parce que peu importe, tant que ce sont des combats, ils remplissent leur rôle.
Le style, inimitable, inimité.
Surtout, la finesse d'écriture est toujours inégalable; les calembours, le détournement caractéristique de sigles et acronymes, les néologismes et métaphores hautes en couleur qui rendent le texte si vivant, les exhumation de beaux mots trop rares, le mélange joyeux des registres de langage du plus familier au plus soutenu, les changements de rythmes (je ne vais pas tout spoiler, même d'un point de vue stylistique, mais le dernier chapitre… wah!), les figures de styles dans toute leur variété… Ce n'est pas pour rien que comme le Barthélémy de Fred, je suis tombé dans le Pouy quand j'étais jeune et ne pense jamais qu'à y retourner. N'oublions pas, dans la plus pure tradition oulipienne, une série de jeu sur les chiffres à faire passer deux pour un nombre premier.
Il y a par ailleurs des zigs et des gisquettes qui opposent dans ce livre « culture » et « populaire », « finesse » et « potache ». Je les emmerde. Encore que ce soit inutile, car en débitant une telle diarrhée (si je voulais faire dans la subtilité je parlerais de logorrhée, mais je ne veux point), ils n'ont pas besoin de moi pour être merdeux. Chez Pouy, c'est la culture qui est populaire, il n'y a pas de contraste entre les deux. Les jeux de mots les plus bruts, voir lourds, sont drôles. La qualité d'écriture vient justement de sa diversité, de son amplitude. Il n'y a pas du lourd et du fin, il y a du fin parce qu'il y a du lourd. La légèreté potache nourrit la gravité, les grossièretés font partie de la richesse de l'écriture…
La bonne confiture maison se mange à la cuillère
Les auteurs qui saturent leurs écrits de références culturelles sont parfois très indigestes (même si, contrairement à beaucoup, je suis plutôt bon public pour ces références, je trouve qu'une ambiance s'illustre bien avec quelques morceaux de musique, les personnages se découvrent bien quand on sait ce qu'ils lisent ou regardent). Il y en a bien un ou une d'entre vous qui ne manquera pas de remarquer à voix basse (ou haute si vous êtes insupportables) que la culture, c'est comme la confiture, moins t'en as et plus tu l'étales. Et bien, désolé mais le bon sens populaire est parfois très con ! Si tu n'as pas beaucoup de confiote, il faut être stupide pour l'étaler sur un kilomètre de pain au point de ne pas en sentir le goût. Mieux vaut en déposer une bonne couche sur un coin de crouton pour bien en profiter et manger le reste de la miche au beurre demi-sel. Ou c'est que vous mangez de la mauvaise confiture, et alors le problème ne vient pas de la faible quantité, mais de la piètre qualité. Et en fait, le noeud du problème est là, ce n'est pas la quantité mais la qualité qui importe, quand c'est bon on ne compte pas les calories, la culture on en accepte trois centimètres d'épaisseur sur l'ensemble de la baguette.
Je pense n'avoir jamais lu un aussi court roman avec autant de références culturelles. Romans, films, tableaux, photos y sont cités par dizaines. Et pas étalés pour moins en sentir la saveur. Non, le JB y va à la louche, te faisant parfois un paragraphe entier de livres ou de tableaux à la suite. Et bien, ça doit être de la bonne culture, bien distillée, parce qu'on apprécie de bien en sentir le goût. Il y a presque un aspect testamentaire, comme si il voulait nous indiquer ce qui vaut le coup d'être lu ou vu, mais sans jamais sombrer dans le listing puéril, chaque oeuvre citée étant associée à une émotion, une anecdote, une blague, quelque chose d'intéressant qui fait qu'elle est à sa place. Et ce qui n'en vaut pas le coup, car il ne se gène pas pour égratigner quelques sommités quand l'envie lui en prend. de la même manière, on a le droit; renforçant cette impression de lègue, à un véritable guide de voyage, nous conseillant plein de coincetaux qui valent le coup d'être vus avant de casser sa pipe. Parce que non seulement le narrateur voyage pas mal (Nord de la France, Finistère, Belle-ile, Landes, Lettonie, Lübeck, Hambourg, Paris, Suisse…) mais en plus il nous donne des conseils sur ce qu'il y a à voir à plein d'autres endroits, nous chante les louanges de tel château des Pyrénées, de tel ville ou village de France, du Vercors ou de tel lac de l'Aubrac, nous indique les principaux points d'intérêts des différentes capitales d'Europe… Tout ça ne m'a absolument pas écoeuré ni lassé, au contraire, j'ai vécu cette lecture comme un constant tourbillon enivrant.
Le fashion faux pas
Il fallait que je trouve une critique à formuler, si je ne veux pas passer pour un fanboy acritique. J'aurais pu parler de questions de fond, comme une déjà citée dont la récurrence dans l'oeuvre de Pouy a de quoi interpeler et sur laquelle il y a à dire. Sauf qu'il faut être honnête, ça aurait été une réaction à froid, analytique. Sur le moment, en pleine lecture, ce qui me gêne se trouve souvent dans les détails.
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