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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Retrouvailles avec « Arte, tome 3 », où Arte, la jeune apprentie du peintre Léo dans la belle ville de Florence apprend l'art de la négociation auprès des clients tout en découvrant la jeunesse de son maître. Mais la présence d'Arte dans le cercle très fermé et masculin des artistes est de plus en plus remise en cause. Arte va-t-elle pouvoir continuer sa formation auprès de Léo ?

Je renoue avec le personnage de la jeune aristocrate qui se rêve peintre à Florence avec un grand plaisir. le fait qu'Arte découvre des éléments importants de la vie de Léo resserre les liens entre l'apprentie et son maître. On comprend également d'où viennent la ténacité et l'exigence de Léo vis-à-vis de son travail et d'Arte elle-même. Car si Léo a dû lui aussi combattre des préjugés durant son adolescence, c'est également le cas d'Arte de par sa condition de femme dans un monde d'hommes où la misogynie de certains est très forte. On découvre une jeune femme courageuse et positive qui n'a pas peur de se mesurer à ses pairs et qui travaille d'arrache-pied pour trouver sa place parmi les apprentis. Une nouvelle fois, l'auteur met en avant une héroïne rebelle pour son époque qui n'hésite pas à bouleverser les habitudes patriarcales.

Les autres éléments intéressants de ce nouveau tome sont aussi, d'une part, les précisions historiques comme la présentation de la corporation des artistes avec son fonctionnement et ses objectifs, et d'autre part les apports artistiques comme la réalisation d'une fresque murale. Tout est agréablement agencé dans l'histoire personnelle d'Arte où l'on s'instruit tout en prenant plaisir à suivre les aventures de la jeune fille dans un style résolument moderne.

Une nouvelle fois, je recommande cette série manga de qualité où l'intrigue avance bien. A poursuivre !
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Mon préféré jusqu'ici. Arte et Leo sont engagés sur un chantier qui réunit différents ateliers de la corporation des artistes-peintres. On y découvre de plus près le fonctionnement de ces ateliers, la solidarité mais aussi la dépendance financière qui les unissent et le dur labeur que représente l'élaboration de ces grandes fresques que l'on peut contempler aujourd'hui.
A part ces informations historiques toujours intéressantes même si elles restent à un niveau anecdotique, on suit Arte, mise à l'épreuve en tant que femme dans la corporation, que Leo pousse au bout de ses limites pour que les détracteurs n'aient rien à lui reprocher, mais surtout, pour qu'ils aient la preuve vivante de l'endurance de la jeune femme.
Après le flottement ressenti au tome 2, je suis maintenant très enthousiaste face à ce manga, et très heureuse aussi que ma fille de dix ans le dévore ainsi!
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Voilà déjà la chronique du troisième tome d'Arte et oui, je vous entends vous plaindre que je commence à sérieusement vous bourrer le mou avec cette série. Mais le problème c'est qu'elle est géniale cette série et que j'aimerais vraiment que vous lui laissiez sa chance.

Alors oui, c'est l'histoire d'une jeune femme qui cherche à faire reconnaitre ses droits. Oui, c'est une histoire féministe. Oui, ça va forcément parler de sexisme de temps en temps.
Mais non, ce n'est pas que ça. Non, Arte n'est pas en guerre contre le genre masculin. Non, elle ne demande pas de faveur parce qu'elle est une femme et donc plus fragile qu'un homme.
C'est aussi et avant tout l'histoire d'une jeune fille motivée, obstinée, attachante, talentueuse, courageuse qui fait de son mieux, qui a le désir ardent d'apprendre et d'être un jour reconnue, qui agit au lieu de se plaindre, qui n'abandonne jamais.

Dans ce tome elle va apprendre à ne pas rester en retrait et à faire valoir sa valeur, non pas en tant que femme mais en tant qu'artiste. Elle va travailler dur. Elle sera folle de joie, abasourdie, épuisée et va même prendre part à une bagarre. Mais elle va aussi découvrir qu'elle a de vrai.e.s ami.e.s prêt.e.s à tout pour elle.

Son humeur et sa détermination font du bien. Elle nous motive à bouger, à donner le meilleur de nous même.
Elle est véritablement inspirante.
Elle rencontre des problèmes tantôt identiques tantôt différents de ceux que rencontrent les apprentis masculins gravitant autour d'elle et elle les résout tous, un par un, en n'hésitant pas à aller chercher les solutions chez celles et ceux qui sauront l'orienter sur la bonne voie.

Les personnages secondaires continuent sur leur lancée et ont une importance de plus en plus grande dans ce tome (Angelo, Veronica et Leo surtout). C'est évidement un plaisir tant iels sont tou.te.s passionnant.e.s.

Je me suis fait les trois premiers tomes en très peu de temps et je les ai tous chroniqué à part sur le blog en essayant de vous donner un maximum envie de les lire parce qu'ils me semblent être de ces livres qui apportent réellement quelque chose. J'espère y être au moins en partie parvenue et que vous me donnerez bientôt vos avis sur ces lectures.
Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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Toujours pas de soldatesque française traversant le florentinais en pillant, violant et tuant tout sur son passage ; toujours pas de Savonarole brulant tout ce qui est signe d'orgueil séculaire et détournement de l'esprit de Dieu, donc toutes les oeuvres d'art, contestant le pouvoir quasi absolu des condottieri et des marchands grâce au poids des illusions d'une religion qui a déjà bien formaté les esprits pour accepter une vérité qui pourrait conduire à la république (grand espoir de toutes les révolutions et les manipulateurs, fussent-ils déments, connaissent bien le pouvoir de l'espoir sur les foules); toujours pas de cour ducale où le seigneur des lieux s'entoure d'une flopée de génies en tous genres pour flatter son égo démesuré et donc pas de Pic de la Mirandole, concentré d'un savoir encyclopédique, faisant des pirouettes sur place pour épater la galerie et justifiant le mot d'ordre de l'humanisme renaissant "mens sana in corpore sano" ; L Histoire avec un grand H passe donc très largement à coté d'Arte comme un fantôme, sans laisser de trace. En revanche le corporatisme, le sexisme façon petite bourgeoise européenne se faisant ch..., heu, pardon : s'ennuyant ferme en plein milieu du XXeme siècle, on en ressert une bien large tranche. de toute façon, les stéréotypes dans la communication, c'est plus de la moitié du chemin de la compréhension, peu importe que l'on ne dise rien de nouveau. Allez ! c'est comme en musique, de la répétition né le rythme qui fait le seul intérêt d'une histoire puisqu'elles - les histoires - ont toutes déjà été racontées au moins une fois. C'est pénible de voir cette pauvre fille être obligée de faire comme les autres pour affirmer son identité ; ce qui en soi est parfaitement absurde (on ne peut pas être un autre en étant identique ou alors l'esprit a sérieusement zappé, avoir une "identité" ce n'est pas être "identique" mais on n'est plus à une idiotie près). On suppose donc que l'égalité homme-femme, s'obtient quand les femmes font la même chose que les hommes. Là, c'est du foot. le sport le plus stupide qui soit, associant l'arrogance des joueurs à leur brutalité (vive les bleus, encore, et toujours, et partout) et à leur bêtise sans limite (allez, embrasse donc ce petit peton gauche qui vient de mettre le ballon dans les filets)...
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Après deux tomes particulièrement réussis, ce troisième volume tient ses promesses. J'ai été surprise de voir que la qualité se maintenait, tant du point de vue du dessin que de l'histoire.

Dans ce tome, Arte "prend du poil de la bête". La jeune femme s'affirme de plus en plus en tant qu'apprentie et tente désormais de se faire une place dans cet univers artistique exclusivement masculin. Cela ne se fait pas dans la délicatesse, mais à la sueur de son front. J'apprécie énormément le fait qu'elle ne joue pas de sa condition, de son sexe, et cherche seulement à prouver sa valeur par son travail et la passion qu'elle y met.

Le dénouement amorce l'arrivée d'un nouveau personnage masculin, qui, j'en suis sûre, va vite tomber sous le charme d'Arte !
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On avait laissé Arte en difficulté face à un marchand qui lui proposait trop peu pour une oeuvre alors que Léo l'avait envoyée négocier le tarif justement. Têtue comme toujours, en ce début de troisième tome, Arte fait appel à Véronica, la courtisane, pour lui apprendre l'art de la négociation.
Notre héroïne est toujours pleine de ressources, et prête à en découdre avec quiconque oserait se mettre en travers de son chemin vers la maîtrise de la peinture. Arte est, à beaucoup d'égards, une féministe, même si elle n'est pas consciente qu'en défendant son rêve, elle ouvre la voie à d'autres femmes.
Dans ce tome, on découvre aussi la très influente corporation des artistes peintres, dont certains membres sont prêts à tout pour chasser cette femme des ateliers où elle n'a rien à faire, selon eux. Réussira-t-elle, avec l'aide de Léo et d'Angelo, à leur tenir tête et avoir gain de cause ?
Au-delà des velléités d'Arte, on découvre dans ce tome à quel point la société de l'époque est misogyne, et combien il est difficile, voire incongru, pour une femme d'avoir du pouvoir… du moins au grand jour, car les courtisanes et leur art de la négociation contre-balancent dans l'ombre cette main mise des hommes sur la société de la Renaissance italienne.
J'avais eu des doutes lors des tomes précédents sur l'évolution su scénario vers de la romance, mais ici la mangaka se recentre sur les espérances professionnelles d'Arte, et du coup, je suis rassurée sur le fait qu'elle veuille avant tout faire de son héroïne un modèle d'émancipation.
J'aime toujours autant le détail et le soin apporté aux vêtements et oeuvres d'art, mais je bloque toujours légèrement avec les expressions de visage d'Arte, caricaturaux à la limite du ridicule, même si je suis consciente que ça correspond au caractère du personnage, entier, emporté.
J'aime de plus en plus cette saga.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Ce volume débute avec les conseils qu'Arte est venue chercher auprès de Véronica pour mener au mieux sa négociation avec le riche mécène.
J'ai bien aimé découvrir un peu mieux le personnage de ce vieil homme qui a fait une promesse au maître de Léo avant qu'il ne meure.
Arte doit aussi se faire accepter par la confrérie-corporation et leur prouver qu'elle vaut autant qu'un homme et est une apprentie dure à la tâche. Pour cela, avec Léo, ils doivent participer au chantier collaboratif d'une fresque.
Les relations entre le maître et l'élève sont ici développées en parallèle entre la jeunesse de Léo et l'histoire d'Arte, leurs caractères se ressemblant.
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Arte m'a une nouvelle fois grandement enthousiasmé et intéressé, on en apprend plus sur le métier d'artiste peintre et également le passé de Léo. Mademoiselle doit négocier et réaliser une fresque avec beaucoup d'autres artistes. On y voit aussi l'importance de la corporation. Quelques belles leçons de vie et de courage.

Toujours souriante et prête à travailler dure, Arte reste habillée comme une fille avec ses robes, mais elle fait son travail.
Notre jeune demoiselle apprend que peindre c'est bien, mais il faut aussi vendre ses oeuvres, que des gens s'y intéressent, ainsi elle a la charge de négocier, revoir des frais, car il faut aussi payer le matériel.
Toujours prête à apprendre et se rendant compte qu'il lui manque quelque chose, elle prend des cours auprès de la courtisane Veronica, ce qui est une bonne idée. Se tenir droite et croire en soi, vous devez donner confiance en votre interlocuteur, poser des arguments est une bonne chose mais vous devez aussi à tout prix croire en vous !
C'est aussi l'occasion pour elle d'avoir quelques surprises sur le rapport qu'à son client à l'art et enfin d'en apprendre plus sur Léo, qui lui non plus n'a pas été épargné, a dû faire face à beaucoup de jugements.
Les attitudes peuvent être trompeuses, quelqu'un qui se soucie de vous, croit en vous et souhaite que vous progressiez va devoir vous apprendre des choses, vous corriger (pas forcément aimablement).
La Corporation est elle aussi intéressante, elle se soucie de l'unité et du bien être des gens en faisant parti, elle réfléchit à pas mal de choses et du coup Arte finit par les intriguer, surtout si elle risquerait de rompre l'harmonie.
L'union fait la force, travailler tous ensemble, suivre de nouvelles règles, voilà ce à quoi est confronté Arte et d'autres jeunes apprentis pour réaliser une fresque dans un délai assez court dans une belle salle d'apparat. Pour Arte il y a encore plus en jeu ! Que nenni, elle fait plein d'efforts dans sa tâche, elle travaille dure mais aussi elle sourit et tente de s'intégrer, en disant bonjour, en essayant de discuter, en se joignant aux jeux, et en ne se plaignant jamais que c'est trop dur. Bravo à elle.
La personne qui arrive à la fin nous intrigue et Arte l'intrigue lui. Oui, elle ne passe pas inaperçue.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Après deux premiers volumes qui m'avaient conquis, j'ai eu plaisir à retrouver Arte pour la suite de ses aventures.
Alors qu'Arte continue à s'entraîner sur les conseils de son maître et de Veronica, elle va devoir affronter les membres qui dirigent la corporation d'artistes-peintres et qui voient d'un très mauvais oeil sa présence. Arte et son maître participent à un projet en commun avec d'autres peintres, cela sera l'occasion pour elle de prouver sa valeur.
Dans le quatrième volume, une opportunité s'offre à Arte. Doit-elle accepter de quitter son maître pour de nouveaux horizons ou préferera-t-elle décliner la proposition ?

Encore une fois, Arte n'écoute que son coeur et travaille sans relâche afin de devenir une bonne artiste dont son maître pourra être fier !

Deux volumes qui portent autant de qualités que les deux premiers. Une excellente lecture dont l'attends la suite avec impatience !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Pourquoi s'arrêter sur une belle lancée ? Après deux premiers tomes excellents, ce troisième opus ne change absolument pas la donne. Si les tomes continuent d'être aussi bons, toutes mes chroniques vont se ressembler ^^.


Si vous ne connaissez pas cette série, je ne vous boude. Blague à part, Arté, est à même de vous faire craquer. Elle déchire sa maman, tout simplement. Cette héroïne continue de m'impressionner et plus on avance dans la série, plus je me demande jusqu'où ça va aller. Les bas qu'elle peut traverser ne font que la faire grandir. Ça ne fait que renforcer son caractère, mettre encore plus en avant son courage, sa ténacité, sa passion pour la peinture... Au début de ce tome on se retrouve avec la fin de ce qui avait été lancé dans les dernières pages du tome 2. Face à un vieux ronchon elle ne va pas baisser les bras et elle va faire en sorte d'acquérir de nouvelles compétences pour mener à bien l'obtention d'un contrat. Aussi débrouillarde qu'elle peut l'être, elle sait aussi demander de l'aide. Non, vraiment, elle est incroyable. La suite de ce tome ne fait que le confirmer.

Femme évoluant dans un milieu d'hommes, son appartenance au cercle féminin va se retrouver une nouvelle fois au coeur du récit. Elle avait déjà dû se montrer déterminée quand elle avait dû trouver un maître pour la former, mais, cette fois les enjeux vont être énormes. Dans cette épreuve, Arté va faire face comme elle le fait d'habitude, elle retrousse ses manches, elle y va. Ce que j'ai pu détester les remarques qu'elle subissait, les réflexions, ce qu'on dit sur elle parce qu'elle est une femme. Heureusement elle peut prouver sa valeur et elle ne va pas rater cette occasion.

Les relations avec son maître Leo s'approfondissent de plus en plus. On voit bien qu'il s'est attaché à elle, qu'il a reconnu sa valeur et il va l'aider, à sa manière, à prouver à la corporation des artistes peintres qu'elle a toute sa place dans la profession. Angelo, un ami qu'elle se fait dans le premier tome, est de nouveau présent. Il n'hésite pas à aider Arté à certains moments lui aussi, accompagné d'autres personnages. Arté n'est pas seule et ceux qui l'ont côtoyé et qui ont pu voir de quoi elle était capable se placent tout naturellement derrière elle. C'est un tome qui fait beaucoup sourire et qui n'a fait que renforcer mon attachement pour cette série et surtout pour cette héroïne si éclatante. Un nouveau personnage entre en scène à la fin et comme d'habitude les dernières pages amènent à vouloir vite découvrir la suite. Je ne sais pas quel va être le rôle de celui qui arrive, mais bien sûr je suis éminemment curieuse.
Lien : http://bloggalleane.blogspot..
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