Cadeau de Noel pour ma fille ainée et je n'ai pas pu faire autrement que de le lire.
J'avoue avoir choisi ce manga à cause de ses graphismes et j'avoue aussi n'avoir absolument pas lu le résumé avant de faire mon choix.
Vous l'aurez compris j'ai littérallement été envoutée par la finesse des dessins; par les détails, et surtout la beauté qui ressortait de tout ça. C'est très certainement le manga le mieux dessiné que j'ai pu avoir entre les mains.
Je n'ai pas été déçue par l'histoire non plus. A la renaissance, une jeune aristiocrate passionnée de dessin veut devenir artiste . elle se cherche donc un maître. Tout cela contre l'avis de sa mère, pour qui , une jeune fille bien élevée doit faire un bon et beau mariage. Arte finira par se trouver un maître dans la personne de Léo. Mais pour une fille , cela n'est pas chose facile.
J'ai aussi beaucoup apprécié les petites "leçons" historiques qui se faufilent ici et là.
Certes ce manga est plutôt pour les donzelles, mais j'avoue que tout fan de beaux graphismes y trouvera son bonheur... a tel point que je regrette un peu le format manga parce que un format BD aurait très certainement mis les graphismes encore plus en valeur.
Commenter  J’apprécie         4511
Cela fait plusieurs années que j'avais envie de lire ce manga, parce que j'en entendais beaucoup de bien et qu'une de mes amies proches adore la saga. de plus, le résumé me faisait plutôt envie !
En effet, l'histoire se déroule à Florence, pendant la Renaissance, où nous allons suivre une jeune fille qui a un rêve : devenir une artiste et être apprentie dans un atelier de peinture. Issue de la noblesse, Arte a appris à peindre avec son père - décédé depuis - et ne veut pas se conformer à ce que la société et sa mère attendent d'elle, à savoir être bien éduquée pour devenir une parfaite épouse.
J'ai été conquise par ce premier tome, qui met en scène une héroïne attachante et intéressante, qui souhaite poursuivre ses rêves, même si cela va à l'encontre de ce que nous attendons d'une femme au 16ème siècle. Aussi, j'ai beaucoup aimé les illustrations, qui mettent en scène une ville en plein essor artistique, et l'art.
Il est certain que je vais poursuivre cette saga qui m'a séduite !
Commenter  J’apprécie         362
Manga découvert lors d'une ancienne Masse Critique, acheté peu de temps après et enterré dans ma PAL. Il a fallu que je me remette dans mes mangas seinen pour l'en ressortir. le résumé et la couverture m'ont attiré de suite.
L'histoire est intéressant à suivre. On suit une jeune fille de 16 ans qui veut pouvoir voler de ses propres ailes sans l'aide des hommes. Elle vit à Florence au XVIème siècle. Les femmes n'y sont pas grand-chose à part des catins ou des épouses. Arte n'envisage pas sa vie comme ça. Son père a fait en sorte qu'elle ait une passion pour le dessin et qu'elle ait de bons professeurs pour apprendre. Maintenant qu'il est décédé, elle ne veut pas devenir comme sa mère. Les graphismes sont très beaux, la mangaka est elle aussi très minutieuse dans ses dessins. Juste par curiosité, j'aimerais bien connaître la suite des aventures d'Arte. Va-t-elle devenir la première femme artiste peintre ? Va-t-elle pouvoir subvenir à ses besoins toute seule ?
Comme vous l'aurez compris, ce manga a été une bonne découverte, je crois que j'en attendais plus, peut-être à cause des nombreuses critiques favorables qui se trouvent sur Babelio. Après avoir lu « Bride Stories » et « Isabella Bird », je ne trouve pas que celui-ci possède la même qualité d'histoire et de graphismes. J'attends quand même de voir ce que la mangaka va faire pour la suite des tomes. Si vous êtes amateurs de mangas sur Florence et les moeurs de l'époque, je vous conseille de découvrir celui-ci. Pour ma part, je ne sais plus combien de tomes comportent cette série mais je vais essayer de me les procurer rapidement pour voir quelles vont être les futures aventures d'Arte dans le monde de la peinture florentine.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie         320
A Florence, pendant la Renaissance, Arte est une jeune fille de seize qui aime dessiner et peintre. Mais la peinture n'est un métier pour les femmes à cette époque, d'ailleurs, celles-ci ne sont considérées uniquement en vue d'un mariage. Alors quand elle cherche un patron pour entrer en apprentissage, elle se fait jeter par tous sauf peut-être Leo, un homme qui parait assez renfrogné, peu ouvert...
Curieuse de découvrir cette période de l'histoire, j'ai voulu découvrir ce manga que je vois souvent. (Après, il faut attendre d'avoir le tome 1) Belle découverte, tant pour l'aspect historique que de la peinture. La jeune demoiselle contribue au bon moment, elle est dynamique, joyeuse, persévérante... Elle avance doucement dans ce monde d'hommes afin de vivre de sa passion. Evidemment, il y a ce petit moment où elle se rend compte qu'elle est amoureuse... Ses efforts vont-ils lui faire monter d'un niveau, prendre de l'indépendance ? Peut-être suis-je trop pressée, l'apprentissage est peut-être encore long... J'aime beaucoup les dessins, très détaillés, surtout pour les robes de demoiselles (et un peu les peintures). Je lirai la suite, la narration est agréable avec cette jeune Arte pleine de vie et de passion !
Commenter  J’apprécie         290
J'ai découvert ce manga il y a un mois grâce à la critique de l-ourse-bibliophile!
Le côté historique et artistique m'a interpelée: l'intrigue se passe à Florence en pleine Renaissance, et la ville est en ébullition artistique. Arte, jeune fille d'ascendance noble a été formée à la peinture grâce à son père et contre l'avis de sa mère qui estime, période oblige, qu'une jeune femme doit être éduquée à être une épouse modèle. Au début du récit, le père d'Arte vient de mourir, et la jeune fille, menacée de mariage, se lance pour se trouver une place d'apprentie dans un atelier de peinture pour fuir son sort. Pas facile à cette époque quand on est une femme!
Outre les belles vues de Florence à cette époque, c'est le personnage d'Arte qui porte le manga par son enthousiasme et sa persévérance! C'est un manga aussi très féministe avec des remises en question de la part des personnages, masculins mais aussi féminins.
Malgré quelques invraisemblances et anachronismes, ça se lit facilement et agréablement!
Commenter  J’apprécie         220
J'ai commencé cette lecture avec pas mal d'appréhension, me disant que j'allais lire un shojo (bien que non répertorié comme tel) avec en toile de fond la ville de Florence au XVIème siècle.
Certes, on est face à des graphismes avec les yeux "kawaii" de l'héroïne. Une adolescente qui parvient grâce à sa détermination et sa force de caractère à introduire l'atelier d'un artiste peintre malgré son statut inférieur : celui de femme.
On voit très vite que Leo, l'homme qui l'a embauchée comme apprentie va devenir un pygmalion, ce qui donne un aspect "facile" au scénario. Mais c'est une histoire toute mignonne quand même ! Et je lirai volontiers les tomes suivants. Même si je dois bien admettre que ce sont les personnages secondaires et le cadre historiques qui m'attirent le plus et non notre petite Arte et les épreuves qui l'attendent pour grandir.
Commenter  J’apprécie         160
Serge Bramly dans sa biographie de Léonard de Vinci cite un extrait du Traité de la peinture de Cennino Cennini où ce dernier, s'adressant au "jeune homme que l'amour de l'art enflamme", lui conseille d'obéir totalement au maître choisi. Il est même question "de se mettre en servitude" pour le plus long temps possible. Treize ans lui semblent une durée convenable pour passer d'apprenti (discepolo) à compagnon (garzone), puis de compagnon à maître (maestro) : un an consacré au "dessin sur tablette", puis six pour se familiariser avec le matériel qui ne s'achète pas tout prêt, qu'il faut confectionner soi-même - pour apprendre à fabriquer les brosses, cuire les enduits, à maroufler les toiles sur panneau de bois de tilleul ou de saule, à reconnaitre et à préparer les couleurs, qui sont broyées presque quotidiennement parce que l'on n'a pas les tubes ni les liants qui permettraient de les conserver en pâte, à appliquer l'or des fonds, épousseter, gratter, égrener, retailler" ; puis six encore pour apprendre à colorier, à "orner de mordants", à faire les draperies d'or, à œuvrer sur mur — et cela "en dessinant toujours, en n'abandonnant jamais le travail, ni jour ouvrable ni jour férié »...
On est bien dans l'Italie de la Renaissance, à Florence au début du XVIe siècle. Arte n'est pas un "jeune homme" mais une jeune femme. Elle ne peut pas choisir son maître car personne ne veut d'une femme dans son atelier. C'est donc un maître taciturne et bougon, Leo, sans apprenti, qui la choisit, elle. Son apprentissage est beaucoup plus court même si l'auteur fait allusion à une durée possible de six années. Sa passion pour le dessin et son activité autodidacte lui permettent d'avancer beaucoup plus rapidement. C'est même bien, bien avant la fin du premier volume que lui est confiée la responsabilité d'une première création - un décors urbain - sur un tableau de Léo, en collaboration certes, mais surtout en explosant la chronologie établie par les témoignages historiques. On est bien loin des treize années proposées par Cennini dont on peut facilement imaginer que la longueur aurait lassé même le plus assidu et le plus obsessionnel des lecteurs d'interminables feuilletons manga.
L'histoire (à mon avis très librement inspirée de la vie d'Artemisia Gentileschi) est donc dynamique, enthousiaste et vivante. Les problèmes sont nombreux mais l'héroïne s'en tire chaque fois avec beaucoup de chance (heureusement pour elle dans une Italie de la Renaissance qui n'a vraiment rien à voir avec celle que décrit Régine Detambel dans La Splendeur) et une étonnante fraicheur toute juvénile (Shōjo - style de manga à public visé de jeunes filles - oblige semble-t-il ? quoique la fin, plus sombre, mettant en scène une courtisane, tire un peu sur le style Josei - style de manga destiné à un public de jeune femme adulte). Les dessins, très fouillés et très détaillés, sont mignons tout plein. L'ensemble est très agréable à lire, un vrai régal. Je regrette cependant que pour économiser sur quelques malheureux centimètres de papier, les images soient aussi réduites à l'impression. Quoique d'une grande netteté, certains commentaires en a parte qui doivent certainement passer sans difficulté en calligraphie japonaise sont vraiment à l'extrême limite du lisible en français.
Commenter  J’apprécie         161