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Magalie Mangin (Traducteur)
EAN : 9782376974710
224 pages
Ynnis Edition (24/04/2024)
4.39/5   9 notes
Résumé :
Des bruits étranges pendant la nuit ? Une épingle à nourrice disparue ? Un garde-manger qui se vide mystérieusement ? Encore un coup des chapardeurs ! Ces petits êtres qui vivent dans les vieilles demeures font preuve d’une grande discrétion, survivant grâce à des techniques éprouvées et une règle fondamentale : ne jamais être vus. Mais tout bascule pour Arrietty et ses parents lorsqu’un jeune garçon rejoint la résidence et découvre leur existence. La jeune fille br... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un roman merveilleux qui enchantera les petits et les plus grands !
J'ai beaucoup aimé ce roman plein de tendresse et de mystères, une aventure originale grandeur nature qui fait du bien.

L'histoire des chapardeurs, ces êtres miniatures vivants cachés dans des vieilles maisons, nous est contée par Mme May qui explique à sa petite fille, comment son frère, jeune garçon à l'époque, aurai rencontré l'une d'entre elle, Arrietty. Dans cette maison campagnarde, vivait une famille sous le plancher de la cuisine, se déplaçant grâce à des techniques de discrétions pour emprunter aux humains de quoi survivre. Épingles à nourrice, nourritures, bobine de fil... Lors d'une de ces missions chapardage avec son père, la jeune Arrietty, téméraire et éprise de liberté, va prendre des risques et aller à l'encontre des règles (ne jamais être vus). Sa rencontre avec le jeune garçon convalescent va mettre en danger toute la vie de son clan.

L'histoire est différente de l'adaptation animée de Ghibli, mais ce sont bien les mêmes personnages. J'ai trouvé que les caractères étaient plus marqués, notamment celui d'Arrietty et du jeune garçon (jamais nommé) qui m'ont bien surpris par leurs forts tempéraments. On apprend également les origines des noms de familles donnés aux chapardeurs selon leur lieu de vie. Cette découverte d'une autre facette de l'histoire était d'autant réjouissante.

L'univers à hauteur de quelques centimètres est très bien retranscrit avec toute son inventivité : une boîte d'allumettes qui sert de commode, un dé à coudre comme casserole, des timbres comme poster...
On ressens vraiment ce besoin de liberté d'Arrietty qui observe un monde inconnu à travers la grille du jardin, et enfin l'émerveillement quand elle découvre l'espace des humains pour la première fois. Les passages dans le jardin sont très beaux et enchanteurs.

J'ai passé un très bon moment de lecture, accompagné de la bande son du film pour encore plus d'immersion.

J'espère que la suite sera éditée !

Je remercie les éditions Ynnis et Babelio pour l'envoie de ce roman pour l'opération masse critique.

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Comme beaucoup d'entre nous, je connaissais Arrietty par l'interprétation cinématographique des studios Ghibli. Je ne savais absolument pas que Arrietty était née de l'imagination de Mary Norton jusqu'à la découvre du roman dans la sélection de Masse Critique.
La version Ghibli est une relative inspiration de l'oeuvre originale, il n'en reste que les personnages, leur cadre de vie et quelques événements épars. Si la « Arrietty » de la première est plus dans l'action, celle de la seconde est plus dans la réflexion de sa condition de petite personne, de sa place au sein de sa famille et dans le monde. le roman est plus riche en réflexion et la morale de cette histoire est fondée sur la vanité qui peut, à l'excès, mener à la perte.
On sent également une critique à peine dissimulée du caractère versatile et instable de l'être humain (surtout des adultes). Sous son air léger, Arrietty contient donc quelques mises en garde à l'intention de ses jeunes lecteurs.
L'univers d'Arrietty est très riche, les descriptions nombreuses, on se demande réellement si de petits êtres se promènent sous notre plancher (et pourquoi pas ?), Kate a raison de dire que certains objets disparaissent plus que d'autres. Serait ce la faute des chapardeurs ?
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Arrietty et le petit monde des chapardeurs, aka mon second Ghibli préféré après Kiki la petite sorcière. J'ai poussé un cri lorsque j'ai vu l'annonce de parution, car je n'arrivais pas à mettre la main sur les premières éditions des Chapardeurs. du coup, jour de sortie, j'ai acheté Arrietty et je l'ai dévoré !

Mme May raconte à Katie comment son frère, autrefois revenu des Indes suite à sa santé fragile, a rencontré des petites créatures du nom de "chapardeurs", vivant exclusivement de la chaparde d'objets humains : Pod et Homily, bien-sûr mais surtout Arrietty.

Si l'ambiance très cosy/cottage du film vous a plu, sachez qu'elle est difficilement palpable dans le livre. Au contraire, j'ai trouvé le tout un peu froid, que ce soit les relations entre les personnages ou les descriptions de lieux. Néanmoins, j'ai apprécié ma lecture !

Si on retrouve sans mal la Homily du film, stressée, très axée sur son ménage et sur son confort, et Pod, son mari taciturne, quoiqu'un peu plus bavard et prompt à l'énervement que dans le Ghibli, j'avoue avoir eu du mal à reconnaître Arrietty. Bien plus guindée, elle reste néanmoins très chouette à suivre dans ses découvertes, tant sa soif d'apprendre est forte. Découvrir le monde humain à travers ses yeux est très agréable.

Si j'ai aimé les interactions entre Arrietty et le garçon (non nommé dans le roman), j'avoue que j'ai quand même eu du mal avec ce dernier, sûrement parce qu'il est peu développé au profit d'Arrietty et sa famille. J'ai néanmoins aimé avoir l'explication de comment les chapardeurs voient les humains, et comment les humains considèrent cette vision. Pour le coup, c'est bien mieux amené que dans le Ghibli, où Shô finit simplement par blesser Arrietty. Là, c'est l'inverse. Et le fait que sa vision soit démentie l'oblige à grandir et à ouvrir ses horizons.

La fin également apporte énormément de mystères : tout était-il vrai ? Ou y avait-il quelques affabulations ?

Bref, une superbe lecture ! J'espère que la suite sera également éditée, même si ce roman se suffit à lui-même.
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En voyant ce titre en librairie, j'étais vraiment ravie que les éditions Ynnis entreprennent la réédition de ce titre de Mary Norton, grand classique de la littérature anglaise pour enfants et qui était introuvable jusqu'alors (j'avais pu lire toute la série des Chapardeurs dans une vieille édition de L'école des loisirs, épuisée désormais).

Tout d'abord un petit mot à propos de l'objet livre : les éditions Ynnis proposent une couverture fleurie, très attrayante et qui évoque irrémédiablement l'adaptation cinématographique d'Arrietty par les studios Ghibly. On retrouve tout le charme du petit monde inventé par Mary Norton dans le récit, écrit avec simplicité et bourré de petits détails sur la vie des Chapardeurs et notamment leur emploi des objets chapardés aux humains. Cela en fait une lecture très feel good et mignonne. Les personnages sont décrits par petites touches, avec chacun leurs spécificités et leurs petits défauts (je
pense notamment à la mère d'Arrietty), ce qui les rend d'autant plus attachants.

J'ajouterai que l'autrice n'hésite pas à décrire avec une certaine poésie le quotidien des chapardeurs ce qui rend la lecture agréable, le final laissant planer un doute sur la véracité de l'histoire ajoute un petit côté merveilleux au récit. J'espère que les éditions Ynnis vont poursuivre leur travail de réédition pour les autres titres des Chapardeurs !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Immobile, elle était allongée dans son petit lit douillet, entourée de ses affaires : son timbre de la vue du port de Rio, son cochon en argent qui venait d'un bracelet à breloques, sa bague en turquoise qu'elle portait parfois en couronne pour s'amuser, et ce qu'elle chérissait le plus, les dames célestes et leurs trompettes en or, qui résonnaient au- dessus de la paisible ville. Elle ne voulait pas les perdre. Elle s'en rendit compte, tout à coup, allongée dans son lit, mais elle voulait avoir aussi tout le reste, l'aventure et la sécurité combinées, voilà ce qu'elle voulait.
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Imagine, dit-il en regardant derrière elle le mur de la maison, que tu aies vu un petit homme, environ de la taille d'un crayon, avec une pièce de tissu bleu sur son pantalon, à mi-hauteur d'un rideau, transportant une tasse à thé de poupée... Tu dirais que c'est une fée?
– Non, je dirais que c'est mon père.
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Les histoires ne se terminent jamais vraiment. Elles peuvent continuer à l'infini. C'est juste que parfois, à un certain moment, on arrête de les raconter.
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Elle voyait les étincelantes dalles dorées de l'entrée se dérouler au loin; elle apercevait les bords des tapis, telles des îles richement colorées au milieu d'une mer d'airain, et, dans la lumière éclatante du soleil - comme l'entrée féérique d'un royaume enchanté -, la porte d'entrée ouverte. Au-delà, de l'herbe se découpait sur un grand ciel bleu, une ondoyante étendue de verdure.
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Tout ce qu'ils possédaient avait été chapardé; rien de ce qu'ils avaient n'était vraiment à eux. Rien du tout.
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