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Wyndham et Banerjee tome 4 sur 5

Fanchita Gonzales-Batlle (Traducteur)
EAN : 9782073052193
480 pages
Gallimard (01/02/2024)
4/5   203 notes
Résumé :
Venu se désintoxiquer de son addiction à l’opium dans un ashram au cœur de l’Assam, le capitaine Wyndham ne pensait pas, entre deux tisanes infâmes, prendre précisément des vacances. Cependant il ne pouvait imaginer qu’en ce mois de février 1922, à l’autre bout de la planète, un fantôme surgi d’un lointain passé londonien reviendrait le hanter. Un de ces sales types croisés du temps où, jeune policier à Scotland Yard, il faisait ses premières armes dans les quartier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
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Ma série tandoori.
Quatrième titre autour des enquêtes du Capitaine Wyndham en Inde dans les années 20, période où l'emprise britannique devenait aussi populaire qu'une certaine réforme sur les retraites. Ils avaient Ghandi. On a nôtre syndicaliste à moustache, pas très sikh.
Le policier, pour qui le travail n'est pas qu'une corvée, a posé quelques RTT de l'époque pour une petite cure dans un ashram perdu dans l'Etat d'Assam, l'Alsace de l'Inde pour les tourmentés du GPS, mais plutôt calme côté cigognes. le Capitaine Wyndham n'a pas l'intention d'y ouvrir ses chakras et il ne s'agit pas d'une petite retraite ayurvédique dans un lieu de paix, de bonheur, de graines et d'ennui conseillée par son coach de vie et prof de paddle-yoga. Non, accro à l'opium, pas celui du peuple, le policier va suivre une cure de désintox à base de suées et de tisanes qui feraient passer la Chicorée de Mémé pour du Champagne millésimé.
Le manque de pavot ne va pas seulement peupler ses cauchemars d'insectes mais le confronter à de vieux fantômes londoniens qui vont le ramener à ses débuts et à une enquête pour le crime d'une ancienne conquête survenu dans les bas-fonds de Whitechapel. le récit offre deux enquêtes croisées pour le prix d'une puisqu'un pensionnaire de l'ashram est également retrouvé mort.
Cet opus passionnant s'éloigne du contexte de lutte pour l'indépendance des nationalistes indiens qui servait de toile de fond aux précédentes histoires tout en maintenant une ambiance désenchantée de fin de règne. A défaut de sapin, l'empire sent le teck.
Cette enquête qui n'est pas loin d'être ma préférée, est plus introspective car elle remue le passé et nous permet de mieux comprendre le personnage.
Mon seul regret réside peut-être dans le rôle trop secondaire joué dans ce récit par son adjoint Banerjee, personnage plus important dans cette série que Watson dans un Sherlock Holmes ou Hastings dans un Poirot (ou Sancho dans un Zorro…) car le sergent indien éduqué à Cambridge incarne à merveille le tiraillement entre deux cultures qui s'éloignent.
L'auteur, Abir Mukherjee, dont je ne saurai jamais écrire le nom sans jeter un oeil sur la couverture du roman, parvient à se renouveler, à ne pas sombrer dans les clichés de l'Inde coloniale et à glisser dans ses intrigues ses indignations actuelles. En l'occurrence, la peur de l'étranger et le repli sur soi post-brexit en Angleterre.
Moi qui me lasse en général assez vite des feuilletons-brochettes car j'ai l'impression de toujours retourner diner dans le même resto, je me surprends à prier Vishnou de ne pas interrompre cette série, à rendre hommage à Brahmâ en tong et tenue de gambas pour prolonger le plaisir de lecture et à implorer Shiva, avec son nom de SUV, de se rendre utile avec ses 4 bras pour activer l'écriture de la prochaine aventure.
Inutile de me sortir un 49-3 pour m'obliger à lire le prochain.
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Le moins passionnant tome de la série, que j'adore au demeurant, et n'en louperai donc aucun épisode.

L'on retrouve donc le capitaine Wyndham venu suivre une cure de désintoxication dans la province éloignée de l'Assam, son adduction à l'opium ayant atteint des sommets précédemment. Une mort équivoque, des personnages étranges, il n'en faut pas plus pour que l'enquêteur en lui se réveille.
L'on découvre aussi son passé de policier débutant au coeur de Londres dès 1905, ainsi que tous ses traumatismes l'ayant conduit à solliciter un poste en Inde anglaise, et qui ne sont pas seulement liés à la Grande Guerre.

Le roman mène donc en parallèle deux enquêtes du capitaine Wyndham, l'une actuelle en relation avec sa cure de désintoxication, l'autre, cicatrice toujours suppurante ancrée dans son passé.
Son second, le sergent indien Banerjee, n'a qu'un rôle très secondaire intervenant dans la toute dernière partie du livre.

La convergence des deux enquêtes est plutôt capillo-tractée, peu fluide, et fait donc à mon sens de cet épisode le tome le moins intéressant de la série pour l'instant.
Il est sauvé par sa plume et son humour très british, sa description historique mordante de l'Inde vassale à son corps défendant de l'Angleterre.

Fait marquant, le sergent Banerjee s'émancipe, ce qui augure d'un prochain épisode à l'intérêt décuplé, la série suivant les évolutions de ses personnages, et de l'Inde en filigrane.
Il est recommandé de lire en suivant les différents tomes de la série pour comprendre pleinement ces évolutions ainsi que celles des sociétés existantes composant l'entité indienne coloniale.
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Retour à cette série qui se passe en Inde dans les années vingt en Inde sous domination britannique.
Le capitaine Wyndham, que l'on sait opiomane, vient se désintoxiquer dans un ashram dans la région de l'Assam.
En arrivant à la gare, il lui semble voir quelqu'un qu'il a autrefois arrêté dans les bas-fonds de Whitechapel quand il était policier à Scotland Yard à Londres et qu'il croyait mort.
Torturé par le manque, en proie aux souffrances dues au traitement, il partage le quotidien des autres malades.
Un jour, l'un d'eux manque à l'appel et est retrouvé assassiné.
Les chapitres vont alterner entre deux périodes, le présent et 1905, et bien sûr les deux enquêtes vont se rejoindre.


Cet opus est différent des autres puisque la question des débuts de l'indépendance de l'Inde et du rôle de Gandhi, est peu évoquée.
C'est la vie quotidienne dans un ashram, et la vie personnelle du capitaine qui constituent la trame principale.
Cette série, à la fois un peu exotique pour nous, et aussi historique, sait se renouveler et on retrouve avec plaisir le contexte, les personnages et l'humour so british !
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J'apprécie de plus en plus cette série. Sa localisation en Inde dans les années 1920 y est bien sûr pour quelque chose mais l'auteur sait intégrer une enquête de police dans cette base.

Peu après les événements dus à la visite du Prince de Galles et les violences pendant les manifestations, Banerjee est allé dans sa famille, se mettre à l'écart des reproches qui lui sont faits de travailler pour la police anglaise. le capitaine Windham séjourne dans un ashram pour se désintoxiquer de l'opium qui l'a mené au bord du gouffre. L'enfer est sur Terre !

La vision d'un homme qu'il croyait mort l'amène à se remémorer les événements dramatiques du début de sa carrière de policier à Londres.

Les chapitres alternent entre 1905 et 1922 et j'ai beaucoup aimé cette incursion dans la vie personnelle du capitaine Windham, personnage assez énigmatique et renfermé, meurtri tout autant par la guerre que dans sa vie personnelle.

L'enquête policière est bien présente et menée par le sergent Banerjee qui le rejoint dans l'Assam. Leur amitié choque les anglais et l'auteur explique très bien la situation et ce qu'il en pense par le biais de Windham.

L'analyse des personnages et des réalités historiques est très finement faite et nous permet d'en apprendre sur la vie dans l'empire britannique finissant ! Les descriptions donnent réellement l'impression d'être immergé dans le paysage et dans l'ambiance toujours glauque et pleine de violence sous-jacente.

Challenge Multi-Défis 2023
Lecture Polar Thématique février 2023 : Insulaire
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Sa dépendance à l'opium devenant de plus en plus invalidante, le capitaine Wyndham, notre policier anglais expatrié en Inde préféré, se retire dans un ashram, à des miles de Calcuta dans le massif montagneux de l'Assam.

Un ermitage isolé, loin de toute agitation humaine est un lieu idéal pour une cure de désintoxication et pourtant c'est dans ce coin perdu que Sam Wyndham est rattrapé par son passé londonien.

Alors qu'il n'était encore qu'un jeune agent de police dans le West-End, il a laissé s'échapper un meurtrier et n'a pas pu empêché la mort d'un innocent, une affaire qu'il n'a jamais réussi à classer.

Whitechapel district de Tower Hamlets, Londres 1905, montagnes de l'Assam, extrémité Est de l'Inde 1922, deux lieux et deux époque
Formidable atmosphère de Londres au début du vingtième siècle.

Le quartier de Whitechapel, un quartier populaire près du port de la capitale avec ses arrivages de migrants qui n'ont pas assez d'argent pour aller plus loin. Irlandais, polonais, juifs venus de tous les pays poussée par la famine et les exterminations, débarquent plein d'un espoir qui se fracasse dans ce quartier pauvre et insalubre.

s pour deux meurtres inexpliqués qui se retrouvent inextricablement liés.Comme à son habitude, Abir Mukherjee s'empare de la trame classique du bon vieux polar English pour pour nous plonger dans L Histoire la Grande-Bretagne et de son passé colonial.

Racisme, antisémitisme, patriarcat, grand banditisme, entre la puanteur des bas quartiers de Londres et la touffeur de l'Inde, Samuel Wyndham et son fidèle lieutenant Satyendra Banerjee vont avoir fort à faire pour percer le mystère d'une enquête que n'aurait pas renier Dame Agatha Christie.

Un fond historique passionnant, des héros récurrents attachants et cet humour détaché que l'on aime tant « le soleil rouge de l'Assam » est encore une fois un très bon roman, d'Abir Mukherjee.

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Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (5)
LaCroix
17 avril 2023
L’auteur écossais d’origine indienne poursuit sa série ambitieuse se déroulant dans l’Inde sous domination britannique et situe pour ce 4e volet sa double intrigue entre l’Assam et Londres, entre tensions coloniales et antisémitisme.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Liberation
20 mars 2023
Le Soleil rouge de l’Assam (Liana Levi) est un grand, un très grand polar. A l’aide d’une intrigue très habilement ficelée, ce fils d’immigrés indiens grandi en Ecosse nous raconte l’Inde coloniale des années 1920, à un moment où l’emprise britannique sur le pays commence à être contestée, tout en nous transportant par flash-back dans les quartiers miséreux de Londres au début du siècle dernier.
Lire la critique sur le site : Liberation
LesEchos
03 mars 2023
Les deux périodes et les deux ambiances sont décrites avec force détails et finissent par se rejoindre dans quelques caractéristiques que l'auteur dénonce : xénophobie, compromission du système avec les puissants, difficulté à s'émanciper pour ceux qui ne font pas partie de la caste dominante.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
27 février 2023
Abir Mukherjee explore les deux visages de l’Inde sous domination britannique.
Lire la critique sur le site : Telerama
Marianne_
20 février 2023
Quand, en 1922, le capitaine Sam Wyndham prend la décision de soigner son addiction à l’opium dans un ashram de l’Assam, loin de Calcutta, où il officie comme policier, il n’imagine guère ce qui l’attend : une cure de désintox éprouvante, un cadavre au fond d’un ravin, mais aussi, soudainement, la rencontre avec un visage surgi du passé.
Lire la critique sur le site : Marianne_
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Un hindou pourrait vous dire que notre destin a été écrit dans les étoiles à l'instant où nous sommes nés, que nous étions destinés depuis toujours à nous rencontrer ici et maintenant dans les collines de l'Assam, destinés à nous droguer, à tomber au niveau le plus bas et à aboutir ici.
Mais c'est absurde.
On dit que l'esprit humain cherche à trouver un sens au chaos. Ce serait bien plus facile de le mettre sur le compte du destin ou des dieux que de faire face à la réalité : l'univers est un endroit sans pitié où il arrive de mauvaises choses à de braves gens parce qu'il n'y a pas de bonne raison pour qu'elles n'arrivent pas.
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Londres ressemblait à Calcutta par certains aspects, mais en moins honnête. Si Calcutta était divisée entre White Town et Black Town, Londres n'était pas moins coupé en deux entre ouest et est, riche et pauvre.
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Ici ce n'est pas l'Eglise anglicane, Wyndham, avec son amour et son pardon. C'est le bon sens et l'intransigeance de l'hindouisme. Vous déraillez une fois, ils vous aideront. Vous recommencez, vous vous retrouvez tout seul. Vous ne me croyez pas ? Demandez à notre ami frère Shankar. La cure est unique. Une fois sevré, c'est à vous de le rester. Le monastère ne vous accepte jamais deux fois.
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Dans un rayon d'un mile à Whitechapel il n'y avait guère de bleu, et les plus rouges étaient bourrés d'étrangers, essentiellement des Juifs, une centaine de milliers qui fuyaient la terreur sanglante des pogroms qui semblaient se produire sans cesse quelque part dans les Russies. Persécutés et sans un sou, ils étaient venus en Angleterre, c'est-à-dire à Londres, et en particulier dans l'East End. Pourquoi à Whitechapel ? Parce que c'était là qu'ils débarquaient des bateaux, et parce que personne ayant un autre choix ne voulait y vivre.
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La nuit c'est quand je fume, et quand je ne fume pas c'est la nuit que le besoin est le plus intolérable. Mes mains tremblent déjà et la peau commence à me brûler. Plus tard, cela ne fera qu'empirer. A ce jour j'ai connu la torture du manque dans l'isolement de ma chambre et, une fois, enfermé dans une cellule d'une base militaire où j'étais tout aussi seul. Seule consolation, ma souffrance et mes cris n'ont pas eu de témoin. Mais ce soir ils ne seront que trop publics, et cette idée trouble le policier et l'Anglais que je suis.
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Videos de Abir Mukherjee (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Abir Mukherjee
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00:00 Jan Carson 01:52 Abir Mukherjee 02:50 Bora Chung 03:40 Elizabeth George 04:25 Claudia Durastanti 06:13 R.J Ellory 08:16 Elizabeth George 10:40 Robyn Young 11:44 Mariana Enriquez 12:01 Elizabeth George 13:33 Jonathan Coe
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INTERVIEWS COMPLETES Jan Carson : https://youtu.be/c4yGSjD1_7A Abir Mukherjee : https://youtu.be/wfBFP-L2unQ Bora Chung : https://youtu.be/aDPMWw_Ytws Elizabeth George : https://youtu.be/rGhkIme4i2U Claudia Durastanti : https://youtu.be/P3B5R4x_1Xo R.J Ellory : https://youtu.be/kAWynqSc_vg Robyn Young : Mariana Enriquez : https://youtu.be/jNKJa1-efmI Jonathan Coe : https://youtu.be/ERJG18fIbdQ
Interview : Amoreena Winkle, Lionel Tran. Caméra : Lionel Tran - Montage : Ryu Randoin.
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