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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un ramassis d'immondice transphobes au possible, bien loin de l'intersectionnalité dont nous avons besoin. Il s'agirait d'arrêter de laisser le devant de la scène à DM et MS qui sont tout sauf des alliés de la cause , et qui de plus kiffent plus que tout se placer en victime parce qu'on ne respecte pas leur avis, dans un domaine où on ne leur a, finalement, rien demandé.
Une honte absolue de voir que ces dernières continuent à avoir autant de visibilité, autant d'audience. Peut-être s'agirait il de prendre le temps travailler un peu sur soi-même au lieu de le gaspiller à écrire ce torchon
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Transmania avait pour vocation de produire une étude sociologique détaillée et sourcée sur la transidentité, et plus précisément sur "l'idéologie transgenre". "Avait", oui, car leur ambition est ratée, du début à la fin. Si cet ouvrage ne nous apprends rien de pertinent ou de réel sur les personnes transgenres, il a à minima le mérite de nous donner à voir la façon dont certaines personnes se représentent les personnes transgenres, et cela est glaçant. Partant de l'histoire fictive d'une femme transgenre, Moutot et Stern nous décrivent un homme auto-gynéphile, pervers, qui fait des heures supplémentaires pour regarder du porno deviant, et s'insère des godemichets en petite lingerie. Oui, voilà comment les deux autrices se représentent les femmes transgenres : de la façon la plus dégoûtante et deshumanisante possible. On remarquera par ailleurs assez rapidement leur obsession pour le sexe des femmes trans, leur ouvrage flirtant parfois avec la fiction érotique : chères autrices, qu'est-ce qu'il vous passe par la tête quand vous consacrez autant de pages à la façon dont votre personnage "Robert" se masturbe dans son bureau, à la description de vidéos pornographiques ?!
Enfin, parlons maintenant des sources. Oui, cet ouvrage est extrêmement sourcé, mais quelles sont les qualités de ces dernières ? Entre les études mal interprétées, les sources peu sérieuses (Tumblr...), les études n'allant pas dans leur sens mises de côté (sur le sujet des bloqueurs de puberté par exemple), nous sommes servis.
Ce livre restera probablement dans les annales, oui, comme parfait exemple de tout ce que la transphobie peut produire comme contenus dégoûtants, malsains et malhonnêtes sur les personnes transgenres. Il est glaçant de voir à quel point celui-ci réussi apparemment à être populaire : vraiment, vous méritez de lire mieux sur le sujet que les fictions érotiques de deux femmes transphobes.
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Ce livre est rempli d'ignorance. Il est très mal renseigné sur un sujet important. On sent que les autrices parlent d'un sujet qu'elles ne connaissent pas et ne se basent que sur leur opinion transphobes, liée à leur ignorance quant aux personnes transgenres. Tout ce qu'elles prétendent expliquer sort de leur imagination et de l'imaginaire transphobe de l'extrême droite.
L'une d'elle est d'ailleurs poursuivie par la justice pour sa transphobie.
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Quand il est écrit sur la quatrième de couverture "trans par ci, trans par là, c'est la transmania", on ne peut pas s'attendre à un contenu correct.
Quand on sait que Marion Maréchal a lu ce livre premier degré, on ne peut pas s'attendre à quelque chose de bien.
Quand on sait qui sont les autrices on ne peut pas se dire que ce sera autre chose que de la haine sur quelques centaines de pages.

Pour combattre ses ennemi•es, il faut savoir précisément ce qu'iels pensent. J'ai donc accepté de sacrifier mes yeux pour lire Transmania. Et puis on ne sait jamais, j'aurais pu être surpris (non).
Je savais à quoi m'attendre et je n'ai pas été déçu : des "informations" incorrectes, de la transphobie, du ridicule.

Moutot et Sterne sont invitées sur les plateaux télés tandis qu'en parallèle une militante trans qui a sorti un livre il y a peu est harcelée et invisibilisée.

J'ai peur pour moi et mes adelphes. La transphobie est la discrimination la plus acceptable et ça m'effraye.
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Ce livre (qui mériterait plutôt qu'on l'appelle "torchon" est un condensé de haine, de transphobie et d'idées réactionnaires. Rajoutez à cela que les sources sont bancales et les chiffres manipulés pour appuyer les pensées nauséabondes des deux autrices.
En bref : fuyez cette immondice grossière qui n'a pour seul but que d'inciter à la haine et au harcèlement des personnes transgenres.
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Ce fameux bouquin surnommé "transmania" est ouvertement transphobe, et sérieusement, qu'on parle de liberté d'expression ou non, je m'en fiche complètement. Je trouve que le thème est poussé à l'extrême et par moments même abusif. Oui, la liberté d'expression existe, mais elle a ses limites. Donc voilà, juste une chose à dire: à éviter absolument.
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Sources : t'inquiète c'est vrai. Témoignages : fan fiction. J'aurais été ravi de trouver quelque chose à sauver, parce que c'est important de rester factuel, mais là c'est grave. Une des raisons, c'est que même les personnes en détransitions ne veulent pas s'associer à ce genre de démarche. Les gens qui disent que c' est "très bien documenté" me font peur car cela en dit long sur le niveau d'exigence intellectuelle du lectorat. Peur ou pitié, je ne suis pas sûr. En tout cas, les autrices se rendent spécialistes de parler trop longtemps d'un sujet qu'elles maîtrisent trop peu.
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Ce livre pourrait paraître didactique. Il n'en est rien : homophobie et transphobie s'y cotoie, les clichés sont légions, la mauvaise foi palpable...
Un livre nauséabonde et glaçant, à fuir.
Si vous voulez vous renseignez sur les transidentités, je vous conseille vivement "La fin des monstres" ou "ceci n'est pas un livre sur le genre", qui sont réellement intéressants et justes.
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Bon, allez, je l'ai lu. Difficilement, par petits bouts, mais je l'ai lu. Et voici ce que j'en retiens.

Les pour, d'abord (ils sont peu nombreux):
- on va sans doute trop vite dans l'accompagnement psychologique et psychiatrique des jeunes et moins jeunes, et certains troubles peuvent en cacher d'autres
- les perturbateurs endocriniens et autres produits chimiques que nous produisons de plus en plus ont un rôle important dans les modifications de nos corps et nos cerveaux, et peut-être certains « troubles » sont-ils plus présents aujourd'hui du fait de ces perturbations.
- les transitions de sexe peuvent être un outil dangereux (mais facile) de suppression de l'homosexualité.
- le sytème de remboursement des soins en France est une super invention, mais davantage de soins devraient être pris en charge
- j'ai un profond respect pour les parents confrontés à la transition de leur enfant, leur aide doit être améliorée et approfondie

Les contre (attention, spoilers):
- ce livre n'est pas un essai, mais un pamphlet, ampli d'une haine profonde, que je me suis prise de plein fouet à presque toutes les pages. Tant de haine à lire, c'est épuisant et écoeurant
- quand on se veut un tant soit peu « scientifique », on prête une attention à tout. Mesdames, « billion » se traduit « milliard » en Français; la « british Columbia » n'est pas une province anglaise mais canadienne; quand on se sert du sytème de « review » des périodiques en SHS pour démonter la théorie du genre, on se renseigne un peu sur la différence entre ce système et celui des sciences « dures »; et s'il vous plaît, arrêtez de croire que les études supérieures en sciences humaines consistent à se faire bourrer le crâne d'idées toutes faites (parole de titulaire de doctorat)
- Khomeyni ou le traitement des « ladyboys » en Thaïlande, on a fait mieux comme argument d'autorité (idem pour certains youtubeurs complotistes notoires)
- le problème de se faire agresser sexuellement dans des toilettes ou des vestiaires degenrés ne tient pas à l'absence desdits lieux pour chaque sexe, mais à l'éducation des hommes
- je ne vois pas en quoi le fait qu'une personne transsexuelle soit plus belle ou plus féminine que moi constitue une menace pour moi. Sinon, je considérerais comme une menace toutes les candidates de Miss France
- les personnes transgenres et transsexuelles ne sont pas nécessairement des pervers, montrer aux enfants la diversité des facettes des êtres humains ne va pas les « convertir » au transgenrisme, mais les rendre plus humains, justement
- ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas l'origine d'un ressenti ou d'une pensée qu'il n'existe pas et ne peut pas vous pourrir la vie
- je suis une femme, et je ne me résume pas à mon utérus et mon vagin, je me passerais bien de mes règles, je ne veux pas d'enfants et j'ai déjà pensé à me débarrasser de mon utérus. Pour autant, je vous assure que je me sens bien en tant que femme.

En bref, amis lecteurs, abordez cette lecture avec beaucoup de recul, et faites régulièrement des pauses pour vous abreuver de vidéos de chatons mignons!

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Un torchon, une immondice, se veut journalistique mais n'a rien d'objectif, digne d'un livre rédigé par Bardella et Beigdeber en même temps, c'est une honte pour la France. J'espère que ces femmes apaiseront leur coeur et défendront un jour des sujet qui les concernent.
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