J'attendais énormément de cet ouvrage qui traite de l'un des aspects les plus douloureux de la publicité de l'inceste mais j'ai été mise très mal à l'aise.
L'autrice dont c'est l'histoire, a été victime de pédocriminalité et l'auteur des faits à été poursuivi en justice, un procès a eu lieu. Dans l'ouvrage nous nous situons après cette période, lors d'un événement familial et la victime se retrouve en présence de son agresseur avec qui la famille a maintenu les liens. Se sentant très mal, Héloïse va être confrontée au fait qu'une partie de sa famille préfère faire comme si rien ne s'était passé et la placer dans une position de fauteuse de trouble.
Cet ouvrage place la famille au centre du récit de l'expérience traumatisante de l'autrice. Soutenue par certain lorsqu'elle a pu dénoncer, on lui demande maintenant de se taire alors qu'elle est encore marquée par ce qu'elle a vécu.
Ce qui m'a gêné c'est que même s'il est nommé à la fin de l'ouvrage, je n'ai pas compris le lien familial entre Héloïse et le pédocriminel. Si je comprends bien que la menace sourde, diffuse, constante qui plane sur elle à cause du non dit dans sa famille je trouve que cela est tout de même gênant pour la force du message. Je pensais pouvoir proposer cette lecture au collégien·nes, je ne le ferai pas à cause de cette incompréhension.
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