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"Je jure devant Dieu, je jure devant Dieu que je ne me laisserai pas abattre ! J'aurais le dernier mot et lorsque ce cauchemar sera terminé, je jure devant Dieu que je ne connaitrais jamais plus la faim. Non ! Ni moi-même, ni les miens ! Dussé-je mentir, voler, tricher ou tuer, je jure devant Dieu que je ne connaitrai jamais plus la faim."

Vivien Leigh ( Scarlett ) débuta sur les planches à l'âge de 4 ans, avec "Little Bo-Beep"... "Le tonnerre d'applaudissements qui éclata la foudroya. Elle ne voyait personne, sinon sa mère qui se contorsionnait pour lui montrer qu'elle était là.

Hattie McDaniel ( la servante noire de Scarlett, d'"Autant en emporte le vent") ouvrit le bal au "Five Points Theatre", la salle était comble:
-Whaouhhh! Je ne savais pas qu'il y avait autant de noirs, à Denver.
Ouuhh! Allumez la lumière, c'est un cauchemar, il fait trop...noir."
Les applaudissements et les rires fusèrent.

Margaret Mitchell, après avoir refusé, vient de donner plus de 1000 pages de son roman, à David O Selznick.
"Elle n'a que 16 ans et pourtant, le feu, le vent, le drame. Elle est tout cela à la fois. Elle se jette à la tête d'un homme qui dit l'aimer, mais ne pas pouvoir l'épouser."
"On tourne déjà l'incendie d'Atlanta, et Clark Gable est là. Mais, le réalisateur George Cukor n'a pas encore sa ...Scarlett!

-"Taratata! J'y penserai demain!"
C'est l'histoire d'un film célèbre, avec les comédiennes pressenties, la tournée en Amérique, afin de trouver une inconnue qui deviendra Scarlett...
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Un roman vendu à un million d'exemplaires quelques mois après sa sortie et qui en totalisera plus de 35 millions dans le monde, des traductions en 27 langues, une adaptation cinématographique dont le simple projet soulève l'enthousiasme, un casting scruté par la presse, un film aux centaines de millions de spectateurs qui dure quatre heures, 15 scénaristes, des millions de dollars dépensés, 13 nominations aux Oscar, 8 trophées …. Ces chiffres donnent le tournis, mais sont révélateurs de la stratégie entreprise par le légendaire David O. Selznick pour donner vie aux personnages créés par Margaret Mitchell.
Au téléphone, le très terre à terre Louis B. Meyer résume ainsi l'histoire: « Une femme aime un type qui dit qu'il ne l'aime pas et en épouse une autre. Mais c'est pas très clair entre les deux. Un autre type a tout compris et fait tourner la femme en bourrique. Ils finissent par se marier. En fait, ils s'aimaient, mais quand ils s'en rendent compte, il est trop tard. Tout ça se passe chez les Sudistes, pendant la guerre de Sécession. » Dit comme ça, ça a l'air simple… Raconté par François-Guillaume Lorrain, l'adaptation cinématographique d'Autant en emporte le vent a des airs de roman d'aventures.
Dans ses Mémoires, Somerset Maugham écrit qu'« Il est dangereux d'admettre le public dans les coulisses. Il perd facilement ses illusions, puis il vous en tient grief, car c'est l'illusion qu'il aime. Il ne comprend pas que ce qui vous intéresse, vous, c'est la manière dont vous avez créé l'illusion. ». J'adhère généralement à son analyse, , mais pas en ce qui concerne le roman de Mitchell. Pour tout savoir de la genèse du projet, de la course folle aux meilleurs acteurs, aux petits et grands secrets du tournage, et aux enjeux culturels de cet immense succès encore ancré dans la mémoire collective, il faut se plonger dans Scarlett, qui se lit non pas comme un essai, mais comme une saga dans la saga.
J'avais adoré lire Memo from David O. Selznick, qui accordé une large place à son chef d'oeuvre, Scarlett en est un bon complément.
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Le journaliste et romancier François-Guillaume Lorrain nous avait déjà ravis avec son passionnant essai "Les enfants du cinéma" mais aussi quelques années plus tard « L'Année des volcans », où il racontait l'histoire d'amour entre Roberto Rossellini et Ingrid Bergman.

Dans son nouveau roman « Scarlett » François-Guillaume Lorrain fait revivre les coulisses d'un long métrage qui passionna l'Amérique et marqua l'âge d'or d'Hollywood, "Autant en emporte le vent".

Il nous plonge avec délectation dans les affres du du « royaume merveilleux de Hollywood où les coups bas n'empêchaient pas les grands seigneurs de s'embrasser aux avant-premières ».

David O. Selznick, le producteur mégalomane, la très acharnée Vivien Leigh, le flegmatique Clark Gable, et Hattie McDaniel, la première interprète noire oscarisée : tous les acteurs principaux de cette film majeur de l'histoire du cinéma s'appuie sur beaucoup d'archives.

le livre, trépidant à souhait, raconte comment un seul homme, perdu d'un désir mégalomaniaque d'adapter un roman impossible à adapter, a fait défiler et lanterner pendant près de trois ans toutes les grandes actrices américaines, pour au final choisir une Anglaise inconnue

On devine mieux à quel point l'Hollywood de l'âge d'or fut un cocktail de strass, d'embrassades et de couteaux dans le dos. Tout cela conduit à un récit d'une grande densité romanesque où l'obsession côtoyait la manipulation et l'humiliation. Revivre cette histoire c'était tenter de renouer les innombrables fils d'un feuilleton qui a passionné l'Amérique plus encore que la guerre qui menaçait..

On se rend compte à quel point la Scarlett de Margaret Mitchell fut en quelque sorte la première figure féminine moderne de la littérature américaine : elle brise toutes les conventions sociales, hormis celles du système esclavagiste, elle ne fait pas mystère de ses mauvaises pensées, est prête à tout pour faire revivre son domaine sudiste.

Le style, très romanesque et flamboyant permet ainsi de faire revivre avec une grande fluidité une époque révolue et de souligner la nécessité de certains combats qui traversent encore l'actualité…

Un livre enivrant et passionnant.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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"Taratata !"

En grande passionnée du roman "Autant en emporte le vent", je n'ai pu résister à la tentation d'acquérir ce livre et le dévorer !
J'ai eu la chance, en plus, de rencontrer l'auteur dans ma librairie favorite !
François-Guillaume Lorrain, brillant journaliste et écrivain, nous a narré sa passion pour le cinéma et les conditions de réalisation de ce film gigantesque.
J'ai pu lui raconter que ce livre a été une révélation pour moi : à 16 ans, j'ai commencé à écrire !
Passionné d'histoire, nous avons parlé du XVIIIe siècle également et de la Virée de Galerne, qu'il a effectué dans son ouvrage "Ces autres lieux qui ont fait la France".
Je le remercie beaucoup pour sa très gentille dédicace.

Ce roman raconte l'histoire du livre "Gone With The Wind", le roman de Margaret Mitchell, un livre publié en 1936 : il raconte la guerre de sécession avec passion et réalisme et conquiert des millions de lecteurs. Il fut primé de très nombreuses fois.
Mais surtout, le roman de François-Guillaume Lorrain décrit le processus de création du film du même nom.

Une véritable épopée dans le Hollywood des années 1930 où règne alcool, drogue, agressions sexuelles, ségrégation et coups bas !

C'est David O. Selznick qui s'attaque à cette tâche ! Trouver les acteurs, il lança même une grande audition nationale, une première ! (la veille du premier jour de tournage, il n'avait pas trouver sa Scarlett ! ainsi que la difficulté de trouver l'actrice idéale pour jouer le rôle de la nounou noire !), réaliser les milliers de costumes, les décors et donc trouver un budget pharaonique !

Il fallait une sacrée volonté, une passion pour réaliser ce défi !
Il y réussit, pour notre plus grand plaisir !

Vous saurez, en lisant ce roman, pourquoi et comment les acteurs, comme Vivien Leigh, Clark Gable ou Hattie McDaniel ont réussi à obtenir leurs différents rôles ; leurs relations, leurs amitiés ou leurs frictions !

Tout est passion dans ce livre: les réalisateurs, les acteurs… Comme dans le livre !

J'ai adoré !

Le style, parfait, fluide, addictif ;

Les travaux de recherche de l'auteur sont impressionnants : il est très humble et les dissimule dans un roman…

Un roman à lire par tous les passionnés de cinéma et d'Autant en Emporte le Vent !.
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Dans les coulisses d'Autant en emporte le vent.

Ce livre raconte l'histoire d'un premier manuscrit qui deviendra le roman à succès "Gone with the wind" d'une autrice inconnue jusque là, Margaret Mitchell.
Puis, l'histoire de son adaptation au cinéma avec la course pour les droits remportée par David O. Selznick pour 55 000 dollars.
Ensuite, la transformation du roman en scénario qui ne se fait pas tout seul.
Puis vient le casting ; si Clark Gable semble s'imposer très vite pour jouer Rhett Butler, il n'en est pas de même pour le rôle de Scarlett qui trouvera Vivien Leigh in extremis.
Côté réalisateur, ce n'est pas simple non plus. Georges Cukor sera sacrifié au profit de Victor Fleming, plus à poigne.
Enfin, fin 1939 début 1940, c'est le succès avec sa pluie d'Oscars.
La gestation et l'accouchement auront été difficiles, mais quel beau bébé.

J'ai aimé ce voyage dans l'âge d'or d'Hollywood. On apprend plein de choses sur l'aventure du montage d'un film, depuis l'achat des droits d'auteur jusqu'à sa diffusion. Un beau moment en suspension en compagnie des acteurs et protagonistes qui ont travaillé sur cette super-production. C'est bien écrit, instructif, intéressant. Ça m'a donné envie de lire le roman de Margaret Mitchell et de revoir ce superbe film.
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Ca s'intitule "Scarlett" mais cela très bien pu être aussi "David", "Hattie" ou"Vivien". David , pour David O.Selznick, ambitieux et tatillon producteur de l'âge d'or Hollywoodien, qui mit des années à adapter pour le cinéma le roman de Margaret Mitchell "Autant en emporte le vent", parce que sa mégalomanie voulait qu'il soit " le plus grand film de tous les temps". Hattie, parce que Hattie Mc Daniel, dont on suit le parcours durant tout le livre, fut, en acceptant le rôle de la nounou noire de Scarlett, la première comédienne noire à obtenir un Oscar. Vivien, parce Vivien Leigh, jeune actrice anglaise, réussit au nez et à la barbe de toutes les stars féminines de l'époque, à décrocher le rôle ultra convoité de Scarlett et devint ainsi une star légendaire.
Le roman ( mais est-ce vraiment un roman?) suit donc en parallèle ces trois destins qui se trouveront unis à jamais grâce à ce film de plus de quatre heures qui reste encore, malgré "Star Wars", ou " Spiderman", le long métrage ayant réuni le plus de spectateurs dans le monde. On plonge donc dans cet univers du Hollywood d'avant guerre, son système de studios ( et donc ses rivalités), ses stars à la vie privée intense que le code de moralité obligatoire obligeait à des stratagèmes pas toujours légaux pour passer pour de belles oies plus très blanches mais présentables. On suit le parcours d'un best-seller annoncé qui attise toutes les convoitises des magnats du cinéma, puis les affres de la scénarisation et donc le fameux casting qui dura de longs mois avant de trouver celle qui incarnera à l'écran cette Scarlett adulée du public.
François-Guillaume Lorrain s'attarde beaucoup sur la recherche de l'actrice idéale, prenant plaisir à faire défiler beaucoup de stars dans le bureau de Selznick. Les cinéphiles n'apprendront pas grand chose sur cette épopée tant ce tournage a donné lieu à moultes articles ou documentaires depuis plus d'un demi-siècle. Les autres découvriront une saga aussi intense que l'était le roman " Autant en emporte le vent". Ecrit simplement, sans fioriture ni excès lyrique, le livre plonge dans un Hollywood dont la frénésie était à son apogée. On peut toutefois regretter deux choses après lecture : un montage alternée un peu poussif et le regret de ne pas avoir plus de détails sur le tournage et le parcours du film...
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Autant en emporte le vent” est un roman de Margaret Mitchell publié en 1936, qui a été adapté au cinéma trois ans après sa publication. Grande fresque historique, grande histoire d'amour, qui se passe pendant la guerre de sécession. L'adaptation du film a été toute une histoire … Un producteur aux idées grandioses (David O. Selznick), les manigances pour obtenir d'un studio rival une de leur plus grande vedette (Clarke Gable), l'actrice principale parfaite qu'on ne trouve pas, et la pression qu'exercent les groupes antiracistes qui ne veulent pas que les noirs jouant dans le film soient personnifiés comme des idiots. “Le plus grand film de tous les temps” a probablement été celui qui a donné le plus de fil à retordre et qui a été le plus long à tourner et monter.

Un roman bien documenté, fort intéressant qui raconte les mésaventures des protagonistes de cette super production. Lorsqu'on aime le cinéma et ce qui se passe en coulisse, ce livre est absolument à lire.
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J'ai une passion pour Scarlett. Je n'ai pas lu le roman mais j'ai vu le film Autant en emporte le vent un nombre de fois qui frise la déraison. Et j'ai beaucoup lu autour. Sur Vivien Leigh dont je suis fan, sur le film et les anecdotes qui parsèment l'aventure épique de ce tournage. Alors... Alors j'aurais dû suivre ma première impression et ne pas céder à la tentation que ce nom écrit en orange sur la couverture allumait dans mon cerveau. J'étais partagée entre envie et crainte d'être déçue. Malheureusement, la déception est bien au rendez-vous.

Aucun doute, l'histoire de l'adaptation du roman de Margaret Mitchell en un film qui défie presque toutes les lois du cinéma est un roman à elle seule. Une réalité qui dépasse toutes les fictions. Un extraordinaire documentaire diffusé il y a quelques années (je ne sais plus quand et je n'ai pas vraiment réussi à le retrouver) avait brillamment raconté tout ça. La valse des scénaristes, le pari de Selznick, les péripéties du casting, les innovations technologiques, le changement de réalisateur, la recherche interminable de la Scarlett idéale... Je me doutais bien que ce livre n'allait pas m'apprendre grand-chose, ce n'est pas forcément sur ce terrain que je l'attendais. Ma déception vient du manque de travail romanesque. L'auteur se contente de transformer les anecdotes en une succession de scènes ou plutôt de scénettes pour lesquelles il brode quelques dialogues histoire de délayer un peu. Tout ceci avec une désinvolture que j'ai trouvée assez limite. Pour moi, c'est insuffisant pour faire un roman digne de ce nom, tout juste un divertissement qui permette à des lecteurs pas ou peu informés sur le sujet de glaner quelques bribes sur l'aventure de ce film. Même pour ce qui concerne l'atmosphère et le milieu du cinéma, la matière est trop peu (paresseusement ?) travaillée et ne souffre pas la comparaison par exemple avec ce que fait, dans un style différent, un Dominique Maisons dans Avant les diamants.

Moi qui comptais sur ce roman pour me changer les idées au cours du week-end du premier tour de l'élection présidentielle, ce fut raté. Ça ne m'arrive pas souvent mais j'ai vraiment regretté les 20 euros investis gaiement dans son achat. Tant pis pour moi.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Quand j'ai vu qu'un livre retraçant la genèse du tournage allait sortir, j'étais forcément intéressée. J'avais déjà vu les bonus des éditions DVD et Blu-ray du film, et j'avais lu le le livre Autant en emporte le vent : la folle aventure d'un film, donc je connaissais déjà certains aspects des coulisses du film. Pour autant, je n'ai pas forcément tout retenu xD

Le roman de François-Guillaume Lorrain est un véritable page-turner grâce à des chapitres courts, une plume fluide et des dialogues percutants et vifs. On ne s'ennuie pas une seconde ! Il nous entraîne dans les coulisses rocambolesques de l'un des films les plus récompensés du cinéma.

Ainsi, malgré le succès du roman de Margaret Mitchell, les producteurs étaient assez frileux à l'idée d'adapter le roman car les précédents films traitant de la guerre de Sécession avaient été mal reçus par les spectateurs. Ensuite, quand les droits du livre ont été achetés, les producteurs se sont livrés à une véritable guerre pour dénicher les acteurs dont ils avaient besoin, quitte à devoir verser de lourdes sommes pour que des acteurs sous contrat avec un autre studio fassent partie de l'aventure.

La difficulté d'adapter le roman de 1000 pages en scénario est aussi abordée, avec les innombrables changements qui ont eu lieu parfois même en cours de tournage, rendant fous les acteurs ! Par exemple, le premier scénario laissait entrevoir un film de 6h ! Ensuite, toute une partie est consacrée à la recherche de la parfaite Scarlett : une recherche de longue haleine qui a touché à sa fin quasiment à la veille du tournage ! Cette partie-là est assez choquante dans la mesure où elle montre les dessous peu reluisants de l'âge d'or hollywoodien, avec les abus sexuels que David O'Selznick a commis sur certaines actrices auditionnant pour le rôle. Quand ce n'était pas lui, de pauvres filles se faisaient droguer et violer dans une chambre d'hôtel au Texas par des hommes qui se faisaient passer pour les directeurs de casting du film.

Une part du roman est aussi consacrée à l'actrice Hattie McDaniel, inoubliable Mamma, qui devait faire face au dilemme de nombreux comédiens noirs de l'époque : incarner des personnages qui racontent leur histoire, au risque de déranger, ou bien faire les clowns et se ridiculiser dans des « films de blancs ». le passage sur sa récompense aux Oscars est très émouvant, bien qu'on voit là encore que tout était question de marketing pour les producteurs et pas une réelle envie de valoriser le talent de l'actrice. À travers Clark Gable et Vivien Leigh on voit aussi que l'adultère et les relations non consenties (ça vaut pour Gable 😒) étaient monnaie courante à cette époque. Parmi les anecdotes moins sombres, citons tout de même l'amitié entre Clark Gable et Hattie McDaniel à une époque où les relations entre blancs et noirs étaient mal vues, ou encore le fait que Vivien Leigh jurait comme un charretier sous son costume de Scarlett (ça casse le mythe 😅😆)

En résumé, entre les abus sexuels, le racisme, les acteurs qui n'étaient que des pions dans les guerres entre les différents studios, les producteurs libidineux, ou encore les journaux qui prêchaient le faux pour savoir le vrai, on peut dire que les choses n'ont pas tellement changées à notre époque, et c'est peut-être ce que j'ai le plus retenu de ce roman. Un constat assez triste n'est-ce pas ? 🤔

Un roman fort intéressant pour qui veut en savoir plus sur les coulisses d'Autant en emporte le vent, avec une narration vive qui ne laisse aucune place à l'ennui 😊
Lien : https://lalectriceenrobejaun..
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En tant que fan du livre, et du film, je ne pouvais pas passer à côté de ce récit. Très intéressant à bien des égards. D'abord, les années que Margarett Mitchell a mis pour écrire ce livre, ne le trouvant jamais assez abouti, le scepticisme quant au sujet traité, qui n'intéressait pas assez, ou trop, les américains. Ensuite, on est au tout début du cinéma, on plonge dans ce monde impitoyable et complexe. On découvre les rivalités entre maisons de productions. On va aussi à la chasse aux acteurs, pour trouver celui et celle qui incarneront Rhett et Scarlett... Une histoire vraie, digne d'un roman d'aventure.
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