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3,53

sur 125 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Très partagée après cette (première) expérience de le Tellier romancier. Je l'ai préféré dans le rôle d'encyclopédiste des choses inutiles.

Ce sont l'histoire d'amour (encore une !) entre Thomas le psy et Louise l'avocate, et celle entre Anna, elle aussi psy et patiente de Thomas, et Yves, écrivain de son état. Peut-être faut-il y voir les différentes facettes d'une seule histoire (cette image de la boule à multi-facettes recouvertes de miroirs des soirées disco ne me lâche pas), mais on est loin de je-ne-sais-plus-quel écrivain sud-américain qui maniait ces jeux de réflexion avec paillettes et brio… Était-ce Bioy Casarès?

Deux histoires d'amour, en miroir, et un récit probablement construit sur le schéma d'une partie de domino abkhaze. Euh pour moi aussi c'est du chinois, désolée je n'ai pas les codes. Ici et là, quelques petits jeux de mots plaisants, des réflexions sur les expressions choisis par les locuteurs et leur non-dit tellement révélateur.

Le tout est noyé de digressions qui ne m'ont rien apportées, comme les 78 entrées possibles pour le mot « étranger » (ouais bof on est en plein exercice d'atelier d'écriture, là non ?), comme le discours sur la genèse du langage, comme la maladie de Fuchs (maladie qui entraine la cécité) de Simon diagnostiquée par le mari d'Anna, maladie dont il est probablement lui-même atteint symboliquement.

Tout au long du livre, j'ai eu l'impression de regarder une sériée à la télévision, vous savez, ce genre de séries où les femmes sont toutes belles, désirables et désirées, mais si tristement interchangeables. J'ai trouvé tout cela très lisse et très convenu.

« Il est des oeuvres si lumineuses qu'elles nous font honte de la pauvre vie à laquelle nous nous résignons, qu'elles nous adjurent d'en mener une autre. Un livre peut suffire à cette tâche. » Eh bien pour moi ce ne sera pas ce roman-ci.
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Anna a un amant Yves qui est écrivain et Thomas,le psychanalyste d'Anna vit une histoire d'amour avec
Louise, mariée.
Oulipien, le Tellier a construit le roman selon la partie célèbre des dominos abkhazes,c'est donc un,deux voire trois personnages qui apparaissent successivement dans des micro- chapitres avec des contraintes d'ordre jusqu'à la fin de la partie.
Dans ce roman, un double posé donnera naissance à un chapitre à un seul personnage, un simple à un chapitre à deux personnages, exceptionnellement trois si l'un des personnages n'agit ni ne parle. le double zéro est un cas intéressant : il créera un chapitre avec deux personnages secondaires, ou un seul.
Assez parlé d'amour est un vrai roman d'amour, l'histoire en miroir de deux couples aux abords de la quarantaine dont les destins s'entremêlent. le tout sans clichés, cohérent et réaliste, avec des réflexions sur la vie et de l'humour .. le psy en a beaucoup.
Bien sûr en amour il y a les doutes " Anna s'est entendue. Toute son ambivalence est là. "Fais le pas" ou Fais le pas". de l'importance du tiret et de l'inconscient."
Ceux qui ont lu le livre, se souviennent peut-être du prologue et comme il est "bon d'entendre parler d'amour".
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La malice gentille, la sensibilité, le jeu avec la construction du récit, l'aisance du récit et la simplicité et fantaisie apparente. Un régal à savourer tranquillement pour faire durer (il est bref)
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Roman construit comme une partie de dominos, de dominos abkhazes.( J'ai dû rechercher où était L'Abkhazie, je ne suis pas certaine que je connaissais ce pays, l'article de Wikipédia ne parle pas du jeu de dominos.)

On sent dans ce roman, un auteur passionné des mots et des jeux avec le langage. J'écoute souvent les « papous dans la tête » sur France culture à laquelle il participe, c'est une émission qui me fait sourire. Comme son livre. Il est agréable à lire, beaucoup de remarques assez justes sur notre société, une grande bienveillance pour les êtres humains en général et les femmes en particulier. Et surtout un grand plaisir à jouer avec la langue française qui donne tout le charme à ce roman

Des amours qui commencent, d'autres qui se finissent ce n'est que la vie en quelque sorte, une vie dans un monde parisien de la grande bourgeoisie parisienne où l'argent n'est vraiment pas un problème.
Lien : http://luocine.over-blog.com/
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On s'y perd un peu. On passe d'un couple à l'autre, on mélange les couples, et même si c'est finement écrit, à la fin, on en a assez de parler d'amour. ...................................................................................................................
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Ne pas se fier au titre et plonger dans des histoires de couples parisiens qui se défont pour mieux se refaire ailleurs. Destin coup de coeur, magie des rencontres et douleur des séparations. Un livre attachant à la construction surprenante qui se dévoile peu à peu.
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