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3,91

sur 8229 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voilà, j'ai enfin lu un Lackberg... et je dois dire que je suis très déçue. Je ne comprends vraiment pas l'engouement pour ce livre, pour cet auteur…

Un village sans histoire au bord de la mer, en Suède. Les jours tranquilles passent : le voisin observe le voisin, les ragots circulent et les secrets de familles se cachent sous les façades des maisons honorables. Erica Falck y séjourne seule dans la maison de ses parents récemment décédés. Elle écrit des biographies d'écrivains et rêve de vivre dans ce lieu plein de souvenirs. Elle assiste par hasard à la découverte du cadavre de sa meilleure amie d'enfance, Alex Wijkner , les poignets tailladés dans sa baignoire. Contre sa volonté, la jeune femme se retrouve mêlée à l'histoire, quand la mère d'Alex lui demande d'écrire la nécrologie et lui affirme qu'elle ne croit pas qu'Alex se soit suicidée. Hypothèse rapidement confirmée par l'autopsie. Alors, qui a bien pu tuer Alexandra Wijkner, et pourquoi ? Parce qu'elle ne peut se résoudre à rester en dehors de l'affaire, Erica commence à enquêter, tout en discrétion. Elle va observer la petite communauté et révéler des secrets vieux de 25 ans à l'origine de bien des souffrances. Qu'est il arrivé à Alex quand elle était adolescente ? Pourquoi a-t-elle déménagé sans dire au revoir à son amie Erica ? Quels liens relient la famille la plus bourgeoise de la ville à celle d'Alex ? Tout en menant cette enquête, Erica va devoir affronter ses problèmes personnels avec sa propre famille et sortir de la solitude dans laquelle elle s'était cloîtrée pour mieux se protéger.

Encore un roman sur les secrets de famille ? Et bien oui… et pas des meilleurs, loin de là ! le style (ou la traduction) est très lourd et maladroit. Les personnages sont trop stéréotypés. Difficile de s'y attacher. Même pas à l'héroïne, Erica, qui en mal d'amour, s'avère caricaturale à souhait. En voulant se la jouer " Bridget Jones " la Suédoise ne réussit qu'à gâcher le rythme du récit en y insérant des passages mièvres et / ou maladroitement écrits. L'histoire d'amour centrale est pataude, voire carrément irritante lorsque l'auteur décide de nous raconter en cinq, six ou dix pages les atermoiements de ses personnages. A croire que Läckberg a voulu épaissir son ouvrage pour atteindre les 400 pages. Mal lui en a pris, car en 150 pages de moins, elle tenait là un roman noir épuré qui aurait pu séduire. Au lieu de ça, les bons moments ne font que mettre en valeur les longueurs agaçantes.

Et pourtant, malgré tout, je l'ai lu jusqu'au bout... parce que je voulais connaître l'identité du meurtrier, la fin de l'histoire. Soyons honnête, il est quand même pratiquement impossible de deviner le dénouement avant les dernières pages. Mais cela n'enlève rien à ma déception. La princesse des glaces est le premier volume d'une série de cinq enquêtes, celui-là me suffira…




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Ah ! Ca c'est du bon nanar ! Avec des vrais morceaux d'anthologie dedans !
Avec le ton pénétré :
"J'ai lu le rapport sur l'incendie qui a tué vos parents. Vous aviez quel âge ? Neuf ans, dix ? Ca a dû être une épreuve difficile."
Sans blague !
Encore du lourd :
"Patrick vint se glisser derrière elle, l'entoura de ses bras et commença à lui faire des bisous dans la nuque.
-Tu es sexy, intelligente, fantastique au lit, mais surtout, et c'est le plus important de tout, tu es une excellente cuisinière. Qu'est-ce qu'un homme peut demander de plus..."
Oh ! J'ai toujours rêvé qu'un homme me dise ça ! Mais alors uniquement s'il a la tête de Bruce Springsteen, genre dans les années 80 -même s'il est resté très très beau. Pour pouvoir dire un truc comme ça, il faut être très très très beau, et silencieux le reste du temps...Ah mais je crois que Bruce dit des choses beaucoup plus jolies, pardon...
Je m'égare. Une intrigue, non pas inepte, mais pouh, d'un manque d'imagination...La meilleure amie d'Erica (Erica : cuisinière sexy, super coup, auteure, possédant une superbe maison sur la super côte de Suède, mais un peu dans la dèche quand même, trop triste, et pas de mec (enfin, au début...Trop de suspense avec Patriiiik, l'homme qui murmure à l'oreille des femmes de lui faire la pasta, là, tout de suite, sur la table de la cuisine, avec les oeufs de lump...))Ah, je m'égare encore. Bref, Alex, l'ancienne meilleure amie d'Erica-sexy, est retrouvée suicidée dans sa baignoire...Suicide, pas suicide ? La police (Patriiiiik) est sur les dents...Sur les dents, dans la cuisine, avec les oeufs de lump, Patriiiik...Je m'égare encore, c'est trop sexy, ce polar. Erica, entre deux repas, enquête plus ou moins seule, puis se retrouve...sur la même piste que la poliiiice, et donc Patriiiiiik....Trop bien. Bon, ben voilà. J'espère que vous avez tout compris.



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Ce n'est pas possible, je dois avoir le mauvais oeil avec les polars suédois, moi ! "Le lapin borgne" m'avait déçu, je n'ai jamais accroché à Mankell, "Cyanure", de cette auteure, m'avait moyennement convaincu et là, on peut ajouter ce roman à la liste.

À qui la faute ? À moi qui n'ai jamais su entrer dans le récit ou à l'auteure qui n'avait pas la bonne formule magique pour me captiver et m'entrainer dans son récit ? En tout cas, le résultat est le même : je me suis ennuyée.

Aucune attache avec les personnages, juste du sentiment pour le peintre drogué et le jeune flic, l'inspecteur Patrik Hedström. Rien pour l'héroïne principale, Erica Falck.

Dommage, parce que le pitch avait tout pour me plaire avec la découverte par Erica Falck du cadavre de sa meilleure amie, poignets tailladés, nue dans une baignoire d'eau gelée…

La faute à un rythme lent qui ne m'a pas accroché mais a facilité mon endormissement. Résultat ? Une impossibilité totale à apprécier le roman. J'en suis venue à bout en trichant un peu et en sautant des pages.

Point de vue personnages, ils étaient complexes et bien travaillés, la petite communauté décrite était passée au bistouri afin de mieux plonger dans tous leurs petits secrets inavouables. Niveau psychologique, c'était du bon, mais malgré cela, impossible de me plaire ou de rentrer dans ce roman.

La fin était en demi-teinte, avec un mobile un peu faible, je trouve, malgré la petite révélation. En ce qui concerne le second meurtre, là, c'était bien trouvé. Bref, je pense que je vais arrêter de lire des polars suédois et me concentrer sur les islandais, danois ou norvégiens.

Un bon point par contre pour le dernier paragraphe avec le pensionné. Cette partie m'a fait sourire de satisfaction.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Dans une petite ville du sud-ouest de la Suède, où tout le monde monde se connaît, et dans laquelle pèse une religiosité de la culpabilité, le qu'en dira-t-on est loin d'être une blague. Sauver les apparences est devenu un sport régional. C'est dans ce contexte moral pesant que se situe l'enquête de notre couple de héros qui se forme dans le premier volume de la saga de Camilla Lackberg.

On faisait des éloges dithyrambiques de ce polar m'obligeant à mettre le nez dedans, dès que l'occasion se présenterait. Là ce fut le hasard des présentations à la médiathèque ...hélas, j'ai eu du mal à entrer dedans, je m'y suis ennuyée, endormie souvent...on va peut-être mettre cela sur le compte des conviviales soirées d'été plus propices à l'échange et au bavardage jusqu'à une heure très avancée, reléguant la page de lecture aux heures où l'on tombe facilement dans les bras de Morphée. Il faudrait qu'ils soient très forts les auteurs pour retenir de plonger au pays des rêves un lecteur repu de soleil ! Quelle idée de ne mettre qu'un seul bouquin dans sa valise !

N'empêche qu'en y regardant de plus près , le côté très bien léché de ce premier roman de vouloir considérer chaque personnage comme seul et unique, nous embarquant dans sa biographie longue et fouillée mais très digressive, c'est un peu comme les descriptions balzaciennes, lourd et lent . Certes, l'intrigue s'emballe un peu au deux tiers, rendant la fin plus digeste .

Pas sûre de m'attaquer aux autres volumes de la saga...je vais regarder de plus près ce qu'en disent les babeliotes .

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Franchement déçu par ce roman qui pourtant m'a été conseillé pour commencer dans le style polar suédois. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est mauvais mais je trouve certain moment vraiment plat et creux e trouve qu'il manque ce petit quelque chose souvent indéfinissable mais qui permet de faire la distinction entre un roman banale et un grand roman qui sort de l'ordinaire. Ici ce n'est pas mauvais mais cela ne reste un polar banal dont on n'oublie très vite la trame tant ce n'est pas passionnant.
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Vu le succès de cette série et de cette autrice, mon avis tant d'années plus tard n'a que peu d'intérêt...
Comme souvent avec les gros succès commerciaux j'hésite à me lancer. J'avais entendu tant d'éloges que j'avais carrément acheté le coffret des trois premiers tomes, mais au bout de quelques pages j'avais abandonné la lecture. Je finissais à peine la saga Millénium que j'ai adoré, forcément à côté La princesse des glaces me semblait bien insipide.
Plus de dix ans plus tard, motivée par une Lecture Commune, je m'attelle enfin à la lecture de ce premier roman de Camilla Läckberg, un premier roman rapidement encensé, et en effet elle a su trouver son lectorat chacun de ses romans étant depuis un best-seller.
Ce n'est absolument pas le roman que j'espérais et je ne suis pas du tout la cible de ce genre de livre.
Ce n'est pas vraiment un roman policier et sûrement pas un thriller, c'est un roman / romance sur Erica Falck, ses atermoiements, ses problèmes familiaux et son histoire d'amour naissante, l'enquête policière vient en arrière plan et n'est finalement pas le sujet principal.
J'ai aimé l'ambiance de cette petite ville côtière où l'on prend le temps de vivre sereinement, au décor de carte postale mais, quand on regarde avec plus d'attention, l'ambiance y est finalement un peu pesante, chaque voisin à sa fenêtre, épiant les moindres faits et gestes des passants, les moindres secrets n'en sont pas mais sont tout de même protégés.
Le style est fluide et se lit facilement ( bien que je n'ai pas trouvé l'écriture de grande qualité ) mais le rythme est trop lent, les scènes mièvres pénibles et hors de propos; c'est un premier roman donc je veux bien espérer que le style s'est amélioré avec le temps.
Ayant les deux tomes suivants je me laisserai sûrement tenter par une nouvelle rencontre avec Erica pour connaître la suite de ses aventures.
Je mise sur le mariage, le bébé, l'installation dans la jolie maison d'enfance et de nouveaux problèmes avec son beau-frère. Rien de bien original en fait.
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C'est vrai, j'ai tendance à être en retard sur les phénomènes - voir mes décalages phénoménaux comme pour La tristesse du samouraï. C'est que je me méfie de l'emballement médiatique auquel je suis allergique et qui est capable de me rendre antipathique n'importe quel livre. Souvent à tort (voir le Confident, Sukkwan Island ou La Couleur des sentiments). Mais ici (un peu) à raison. Vraisemblablement, n'est pas Indridason qui veut, et il ne suffit pas d'être scandinave pour devenir un maître du polar.

Pourtant, je m'étais presque laissée emballer par le cadre, l'intrigue, et la collection dont j'apprécie habituellement les choix éditoriaux. Erika est de retour à Fjallbacka, une charmante petite station touristique de la côte, après la mort de ses parents. La maison de famille lui fournit le cadre propice à l'écriture de ses biographies d'écrivaines suédoises. Mais voilà qu'un beau matin, elle découvre le corps mutilé de son ancienne meilleure amie, Alex. L'enquête ouverte malgré les apparences du suicide, révèle rapidement que la quiétude du village de pêcheurs n'est qu'une façade, alors que ressurgissent des histoires de famille vieilles de vingt ans.

Avis mitigé donc. Ce que je n'ai pas aimé, c'est avant tout le style - non seulement plat, ce qui peut encore passer pour un polar, mais aussi téléphoné, avec ses personnages sans relief, et une héroïne bridgetjonifiante jusqu'à l'agacement et atrocement prévisible, et son amoureux transi, Patrick, est pire que pitoyable. Les méchants sont vraiment méchants, et, sans surprise, les gentils vraiment gentils. Pourtant, tout n'est pas à jeter, et j'ai vraiment trouvé l'intrigue bien fichue quoiqu'un peu échevelée. de là à porter le roman aux nues ... de là à relire un Läckberg ...
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Je n'ai jamais eu envie de lire les romans de C. Läckberg, mais dernièrement les adhérentes de la bibliothèque m'en ont fait tant d'éloges que je me suis enfin décidée à lire le premier tome.
Comment ce livre peut-il avoir autant de succès ? C'est un mystère pour la lectrice que je suis. Dès le début de l'histoire, une lourdeur s'empare de moi ! Quel ennui. J'ai dépassé les 100 pages et je n'en peux plus. La suite s'arrange un peu et puis, comme toute lecture de roman policier, j'ai envie de connaître le dénouement. Alors je poursuis…
Je n'aime pas du tout le style, il y a beaucoup de clichés, de redondances, des détails insignifiants qui empêche la fluidité du récit, des problèmes de traduction, les personnages sont sans subtilité, caricaturaux. Je n'aime pas non plus la construction, sauter après quelques lignes d'un personnage à l'autre ne me plaît guère.
Enfin, j'avais deviné une partie du mystère. La fin m'a surprise, mais j'avais tellement hâte de finir que j'étais plus heureuse d'avoir achevé que de connaître le ou la coupable.
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"Au commencement", j'étais plutôt emballée: une auteure, suédoise. Même si je lis rarement des polars et des policiers, je me suis dit que vu le nombre de critiques positives et d'encouragement que je recevais à propos de ce livre, je devrais accrocher. Après tout, j'avais bien accroché à Millenium, contre toute attente.

"Au final", je suis plutôt déçue... Tout cela me semble un peu trop facile. "Deux ex machina", ok, mais trop de Deux ex machina, tue le Deus ex machina.
"Tiens, c'est vraiment incroyable! Patrik était devant l'hôpital, avec une lettre à déchiffrer, et un de ses meilleurs potes d'unif qu'il n'a plus vu depuis dix ans au bas mot travaille justement dans le département médico-légal de cet hôpital"
"Tiens, le type qui a mis Alex enceinte était justement..." Non, je ne vais pas le dire par respect pour les futurs lecteurs!

Le ton résolument "gnan-gnan" m'a même empêchée de m'émouvoir lors du dénouement.

A noter tout de même quelques trouvailles humoristiques agréables, ainsi qu'un univers parfait pour ce genre de livres: un petit village glacial où tout le monde se connaît. Et le personnage de Patrik, que toutes les femmes auront connu un jour dans leur vie.

Et Eilert... Bien joué, Eilert!
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Grosse déception, heureusement qu'on m'a prêté ce livre et que je ne me suis pas lancé dans l'achat de la collection complète.
L'ennui est le maître mot de ce roman "policier": un croisement entre Julie Lescaut, Marc Lévy et Bridget Jones. Une enquête sur 2 meurtres diluée dans l'intrigue. Beaucoup de détails sans aucun intéret dans le récit. On est parfois sur google maps (le détail précis des rues empruntées par un personnage pour se rendre d'un lieu à l'autre), parfois dans une télénovela (les passages niaisouilles de la rencontre de deux personnages qui s'aiment depuis toujours).
Bref, je ne lirai pas les tomes suivants, j'ai eu ma dose!
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