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3,91

sur 8230 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre qui m'avait tant été vanté au point que j'avais acquis toute la série, qui doit compter 10 romans, je crois, a été une grande déception, me concernant.
Déjà, j'ai trouvé l'intrigue d'une lenteur exaspérante. Il semble que ce soit fréquemment le cas chez les auteurs nordiques, du moins d'après les retours que j'ai pu lire, parce que je n'ai pas pu me résoudre à retenter l'expérience après la lecture de la princesse des glaces. En tout cas, j'ai eu un mal fou à en voir le bout. Mais bon, il s'agissait d'une lecture commune, donc je l'ai terminé. Mes amies l'ont laissé en plan, d'ailleurs.
Enfin bref c'était très lent, certes, mais le style aurait pu compenser les carences du fond. Eh bien non. C'est haché, décousu, on saute du coq à l'âne, et c'est très mal écrit. Niveau scolaire, redondances, syntaxe approximative, fautes à foison.
Ensuite, je me suis dit que ça pouvait venir de la traduction, le français ne devant pas être la langue maternelle de la personne qui s'en est chargée.
Pour exemple, une coquille que j'ai trouvée particulièrement frappante, à un moment, on a, je cite : "les poignets du sac à main".
Alors voilà, j'en suis la première désolée, mais je ne partage pas l'enthousiasme de beaucoup de lecteurs et j'ai donné tous les volumes de cette série, à mon grand regret.
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Un roman policier dont on n'achève pas la lecture, c'est rare. Et ce qui est rare en littérature est remarquable. La Princesse des glaces est donc remarquable... Pour être parvenu à m'exaspérer autant.

Après avoir buté sur le style lourd, voire très pesant (je préfère la non-écriture du "livre sans nom"), j'ai grincé des dents lorsque cette chère Erika Falck hésite sur les pièces de lingeries et vêtements à mettre pour son rendez-vous galant. Plusieurs pages consacrées au doute existentiel du choix de la petite culotte m'ont conduite à reconsidérer la couverture du livre (noire pas rose). Puis à pratiquer un exorcisme "Bridget sors de ce corps!" En désespoir de cause, non sans avoir maudit Actes Sud, j'ai refermé le bouquin en refusant d'aller plus avant.
Je ne saurai jamais si le galant Patrik a connu les mêmes affres "boxer ou shorty?". Mais je survivrai.
Et je lirai un bon vieux Burke ou Thompson (Jim).
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Bon, je vais désoler le monde entier. Mais ce livre, dont la seule étincelle de quelque chose est son intrigue qui tient à peu près la route, sans être du tout haletante et passionnante, est très mauvais.
Je ne vais donc pas m'étendre mais à côté La Vérité sur l'affaire Harry Québert de Joël Dicker peut, effectivement, passer pour un chef-d'oeuvre. Et c'est tout dire si on re-lit ma critique faite il y a quelques années. Allez je vous la colle : "Ce livre se lit vite, on est accroché parce qu'on a envie de savoir. Mais, il est sans style, il est peu profond, beaucoup de sentences frisant le ridicule. le pire est que les personnages ne sont finalement pas très construits, on ne les connait pas. Certes, c'est l'idée, rebondir en permanence et nous empêcher d'avoir la moindre certitude sur l'un ou l'autre. N'empêche, c'est une belle manière de rester creux. Aucun personnage ne nous prend vraiment aux tripes, pas même Nola. Quelques pages sont amusantes, notamment avec la mère de Marcus, mais c'est quand même bien faiblard.
Au final, on ne passe pas un mauvais moment, mais c'est plus par curiosité un peu malsaine, comme de ralentir pour regarder les dégâts d'un accident de la route. J'ai l'impression que si on cherche un peu on pourrait trouver des incohérences dans le scénario. Mais pour ça il faudrait relire et rerelire. Or c'est typiquement le genre de livre qui, ne tenant que pour et par le scénario, ne se relit jamais.
Pour moi, ce n'est pas un chef-d'oeuvre donc. L'élever à ce rang c'est vraiment la preuve de l'affaiblissement terrible de la littérature. "

Conclusion : toutes mes excuses. Mais. Faut arrêter, quoi, les arbres, les arbres...
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Je lis très peu de policiers, mais j'ai eu envie de découvrir Camilla Läckberg dont on parle beaucoup un peu partout.
Alors, j'ai essayé, j'ai même insisté, mais ce roman n'est vraiment pas pour moi.
Ce n'est pas mal écrit, l'intrigue n'est pas mauvaise (même si le rythme m'a paru un peu lent), mais tout est si sombre, à l'image de la couverture que je trouve sinistre. Meurtre (évidemment !), alcoolisme, femmes battues, adultère, deuils, harcèlement sexuel, disparition, etc : l'auteur a réussi à cumuler tout cela en moins de 150 pages…
C'était trop pour moi et j'ai jeté l'éponge, mais au moins je pourrai dire que je n'aime pas en connaissance de cause.
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Une jeune femme est retrouvée nue, dans sa baignoire, les poignets tailladés, couverte de gel. Son amie d'enfance, Erica Falck, trente cinq ans, écrivain de profession, a fait cette découverte macabre, et c'est toute la communauté de Fjällbacka qui est en ébullition. Un suicide semble vite improbable aux yeux de la police et l'enquête que mène l'inspecteur Patrik Hedström soulève de nombreux mystères...

J'avais très envie d'aimer ce roman à la superbe couverture noire, illustrée délicatement par Matthew Price. J'en avais très envie...mais dès les premières lignes, j'ai dû me rendre à l'évidence que l'écriture, lourde, malhabile et très désagréable du récit, ainsi que sa structure volontairement hachée, qui passe d'un personnage à un autre sans transition, me rendrait la tâche bien difficile... Ce fut effectivement le cas. Heureusement, mes efforts ont été récompensés, car malgré une intrigue poussive, je me suis retrouvée aux 4/5ème du livre finalement tenue par le suspens, attachée aux personnages et dans l'attente d'une issue qui ne m'a pas déçue, bien au contraire.

Malgré cela, voici un roman policier que j'aurais du mal à recommander en dépit des commentaires ditirembiques de l'éditeur en quatrième de couverture : "En Suède, tous ses ouvrages (ceux de Camilla Lädckberg, cela s'entend) se sont classés parmi les meilleures ventes de ces dernières années, au coude à coude avec Millénium de Stieg Larsson." Ah bon ? Serais-je donc hermétique au genre ? Voilà qui ne me donne pas très envie de lire Millénium à présent !!

Un extrait pour en "apprécier" l'écriture...
"Erica avait l'impression qu'Alex avait vécu dans une sorte d'existence parallèle avec ceux qui comptaient dans sa vie. Elle n'en faisait qu'à sa tête, sans égard pour ses proches et surtout pour Henrik. Erica devinait que Francine avait du mal à comprendre comment Henrik pouvait accepter un mariage à ces conditions, elle pensait carrément que Francine le méprisait à cause de cela. Pour sa part, Erica comprenait parfaitement le fonctionnement des mécanismes de ce genre. Depuis de nombreuses années, elle contemplait le couple Anna et Lucas."

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J'ai du mal à déterminer quel est le genre de ce roman : ni roman policier, ni thriller, plutôt romance et secrets de famille ou drame psychologique ; le meurtre s'éclipse en second plan, le crime et l'enquête sont dilués dans des analyses de sentiments, des ressentis et des non-dits... Les personnages secondaires sont décrits avec beaucoup de détails insignifiants, sur leur passé, sur ce qu'ils mangent et pourquoi, et comment, sur ce qu'ils pensent, et comment, et pourquoi... Je trouve qu'il y a trop de personnages, difficiles à connaître et à distinguer, trop de biographies. Tout ce fatras n'apporte rien à l'intrigue sauf de la lourdeur, cela m'apparaît laborieux, lourd et maladroit.

Impression de complexité dans les histoires, dans les indices, dans le jeu des personnages, dans la psychologie de chacun ; je ne m'y retrouve pas, je suis perdu.

Caricature du commissaire, il est gras, paresseux, pas malin, grossier.
Caricature de sa secrétaire, elle est efficace et généreuse.
Je laisse au lecteur le soin de découvrir d'autres stéréotypes.

Je suis dérouté par le style : des phrases sans sujet, des phrases sans verbe, des métaphores improbables ou absconses. Des grossièretés font irruption dans les dialogues, un peu hors contexte, un peu sans nécessité, sans originalité. Les prénoms des personnages secondaires n'aident pas à leur identification et à la mémorisation : en deux syllabes Lucas, Anna, Erica, Elna, Eva, Ulla, Julia, Vera et en trois Pernilla, Belinda, Annika, Alexandra.

C'est trop mou, trop lent, trop téléphoné pour moi ; l'intrigue est ennuyeuse, j'arrête à la page 71.

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Je suis en cours de lecture ...et je m'ennuie, je m'ennuie......
J'apprécie habituellement la littérature nordique, scandinave, mais là...

L'héroïne passablement bécasse fait plutôt penser au "club des cinq", ses histoires personnelles sont inintéressantes et les "lourds secrets de famille" de cette petite ville passablement déjà vus .
Le personnage le plus intéressant est encore le lieu, ce petit port sur la côte ouest suédoise.
Pour amateurs de froid, de paysages nordiques et ceux qui en auraient assez des héroines US brushées de Mary Higgins Clark.

Le véritable suspens est : "vais-je aller jusqu'au bout de l'histoire ?"
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Le mystère entourant les disparitions de la princesse des glaces permet de tenir en haleine la lectrice ou le lecteur jusqu'à la fin. On a envie de savoir qui a commis ces meurtres, et pourquoi. La résolution est malheureusement emberlificotée et nous est péniblement racontée. Pourtant le fond de l'histoire est assez passionnant et mériterait un traitement autrement plus percutant. Les motivations de ces actes sont, on le comprend très rapidement, liées à des secrets de famille et à une culture du non-dit qui racontent beaucoup de choses sur la Suède. La culture de ce pays, et finalement de n'importe quelle petite communauté où tout le monde se connaît, peut facilement pousser à ce genre de perversités, tout du moins dans l'esprit des auteurs. On se dit par exemple qu'un Claude Chabrol se serait régalé d'une telle histoire, et aurait pu en faire une critique acerbe de la bourgeoise de province.

Mais dans La princesse des glaces rien de tout cela. On a l'impression que finalement Camilla Läckberg se fiche éperdument de son histoire policière, ce qui est fortement dommageable pour un thriller. Aucune émotion ne transparait de ce roman où les personnages sont esquissés et ne peuvent pas vraiment susciter d'intérêt, alors que leur lourd passé pourrait les rendre attachants. Visiblement, ce qui intéresse plus l'autrice scandinave est de nous dépeindre une histoire d'amour naissante entre une femme perdue familialement et sentimentalement et un homme forcément beau, sensible et intelligent. On se croirait durant la plupart du roman dans un livre de la collection Harlequin, où les pensées des personnages sont constamment dirigées vers l'être aimé, idéalisé, et où l'on se retire doucement de la chambre à coucher dès que l'action se pimente légèrement.

On se dit alors que La princesse des glaces n'a absolument rien à voir avec les trois premiers romans de la saga Millenium. Ceux-ci parviennent à nous faire frissonner, et nous donnent à voir des personnages de chair et de sang, tandis que le premier livre de Camilla Läckberg est peuplé de fantômes qui n'existent jamais. L'écriture de la romancière est empesée, elle emploie sans cesse des expressions toutes faites, et enfile des perles page après page. de plus, elle lance de nombreuses pistes, technique classique des écrivains de polars pour susciter l'intérêt des lectrices et des lecteurs, mais ne les exploitent finalement quasiment jamais. On pense par exemple à l'introduction des chapitres, une technique éculée qui nous met dans la tête d'un personnage inconnu, mais qui ici ne mène absolument nulle part. le roman s'avère n'être finalement qu'une grande déception, alors qu'il pourrait avoir de nombreux atouts.
Lien : http://lecinedeneil.over-blo..
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On entre facilement et tout de suite au coeur de l'histoire. On s'embarque aux côtés d'un personnage sympa. Et tout cela sur fond de pays nordique (qu'on irait bien visiter d'ailleurs). Mais alors quelle écriture! .... J'ai été gênée par des tournures lourdes, maladroites... Ou pire... Ce livre est soit mal écrit, soit mal traduit, ce qui paraît étonnant pour la si belle collection Babel noir. Bref la lecture détente OUI, mais à ce prix NON!
Je ne résiste pas à citer un de ces passages à la langue douteuse :
"Patrick savait qu'il allait apprendre tout ce qui valait la peine d'être appris et que si une des informations qu'on lui avait fournies ne valait même pas le papier sur laquelle elle était notée, Annika allait la lui trouver." ... laquelle ou lequel???
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En ce début d'autome et sentant venir le froid des fins d'année, je décide d'anticiper sa venue et me met donc en condition dans cette attente. Me voilà donc partie pour un petit tour en Suède en plein hiver, et je suis bien heureuse que ce fut un aller……retour!!

Quand j'ai décidé d'acheter mon billet d'avion pour la Suède chez mon libraire préféré, j'ai pensé que la compagnie Läckberg promettait un voyage haut en couleurs…. Hélas, hélas, hélas….! Quelle déception….

Pour infos, effectivement, la neige, le froid, la glace sont bien présents dans ce roman, y a pas de doutes!! Ainsi que des histoires d'amourettes, de petites culottes (choix cornélien de culottes gainantes ou de string, tout un débat!!), de maisons à vendre, et accessoirement de crimes… Je sais que je dois paraître peut-être un peu dure, mais j'ai été tellement déçue alors que le résumé de 4ème de couverture me promettait monts et merveilles, me menant par le bout du nez avec la carotte Stieg Larsson. Et au final, on me propose un livre qui n'a pour seule ressemblance avec Millenium que l'endroit de l'action, la Suède. Et je pense qu'on peut dire que la ressemblance s'arrête là!

Le livre se résume vite : une femme, Erica, trouve le corps sans vie d'une ancienne amie d'enfance dans la baignoire de cette dernière. Les poignets tailladés, tout porte à croire qu'il s'agit d'un suicide. Sa famille en revanche ne peut croire à un tel acte. Erica décide donc d'enquêter avec l'aide d'un enquêteur de la police, et devinez ce qui se passe entre notre Sherlock suédois et sa petite Watsonnette? Ils tombent amoureux pardi!!

Et si nos deux tourtereaux décident de travailler de concert sur ce crime, bientôt suivi d'un deuxième, ce n'est malheureusement pas le cas de nos deux traducteurs qui eux, ont vraiment dû bricoler leur traduction séparément. C'est déséquilibré et inégal ce qui nous donne à lire un style bien pesant.

Mais, pour faire preuve de bonne foi, je reconnais que la fin était…….moins pire que ce que je craignais. Et, je dois aussi préciser que je m'apperçois que je deviens vraiment difficile pour les romans policiers. Souvent j'accroche avec l'enquête mais suis totalement déçue par le dénouement. Là je dirais presque c'est plutôt le contraire : j'ai réussi à avaler le dessert malgré un repas passablement indigeste.
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