Un grand merci à l'auteur pour cet ouvrage alerte, émouvant, captivant.
J'ai apprécié la belle composition littéraire de cette évocation discrète du grand-père par les yeux du touchant
Louis Mangin. Et du coup, le lecteur se trouve entraîné dans une histoire tellement vraie ! J'aime beaucoup cette façon de rencontrer tout doucement Albert Caquot qui a laissé tant de traces dans le paysage architectural et dans l'histoire.
Dans "De Verdun à Rio...", Albert Caquot apparaît comme un personnage tutélaire, aussi bien dans les domaines scientifiques, aéronautiques, politiques que pour guider le jeune Louis avec une ouverture d'esprit remarquable et pour s'occuper de Jeanne orpheline.
Louis Mangin est un personnage attachant par son histoire d'amour, par sa recherche spirituelle. Amour pour Marie rendu "impossible" à cause des contingences sociologiques ou religieuses et qui ne peut mener qu'à l'absolu de l'amour pour Dieu.
Dès les premiers chapitres, j'ai aimé ce questionnement humain sur la présence (ou l'absence) de Dieu dans les péripéties vécues, surtout lorsqu'il s'agit d'un épisode de cette si déchirante guerre.
"L'empreinte du frère", "Rothko et Kahn", premiers ouvrages du même auteur, sont d'ailleurs dans la même veine de personnages forts, d'une grande rigueur morale, rendus dans leur véritable humanité.
Cette nouvelle édition augmentée et enrichie qui s'intitule "
Albert Caquot, un ingénieur visionnaire", a été écrite après "
Roland Garros, the cloud kisser".
J'y ai retrouvé la même limpide simplicité de l'écriture.