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Critique de Merik


L'histoire est simple, elle nous plonge comme souvent avec Maylis de Kerangal dans un univers inhabituel, à la fois clos sur lui-même et connecté au reste. Paula, Jonas et Kate se sont rencontrés dans une école de peinture bruxelloise où l'on y apprend la reproduction, le trompe-l'oeil ou le fac-similé, une école comme une porte fermée et ouverte sur l'art. (Est-on artiste quand on est faussaire de la réalité ? Une question comme un écho sur le rapport de la romancière à la fiction ) *.
Les histoires des trois vont se lier et s'entremêler pendant, et après. Mais c'est Paula Karst que la narration nous invite à suivre en prime, au gré d'une écriture virtuose, au vocabulaire musclé, à la fois générale et précise, aux détails fulgurants comme des coups de pinceaux dans le tableau d'une vie. J'ai été happé, bringuebalé, fasciné. Surtout dans la partie bruxelloise, et à la fin, au moment de Lascaux. Un monde à portée de main, celle des coups de pinceaux certes, mais aussi celle d'une écriture intense, vive, aux accents de balade un peu rock, et surtout très classe.

* édit suite à l'écoute tardive de cette vidéo de l'auteure : https://youtu.be/XLPV2V5G9ec
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