Du sexe pourquoi pas mais avec une trame un peu plus développée ! Cependant le scénario aurait pu être intéressant … de plus, malheureusement la traduction laisse à désirer, parfois je ne comprenais pas quel personnage s'exprimait !
____________________________________________________________
Commenter  J’apprécie         00
Ma publiciste n’est pas d’accord. Elle possède une liste de femmes éligibles, des femmes qui ont grandi dans l’attente d’un mariage politique.
Des femmes qui sont prêtes à épouser un homme noir. Ça en a éliminé bien plus qu’elle ne l’avait cru. Personnellement, je n’étais pas surpris. Manhattan est bon chic bon genre. Les vieux idéaux ont toujours cours.
Certaines des femmes qu’elle a choisies sont magnifiques.
Certaines sont charmantes.
Mais aucune n’est Indie.
Aucune d’elles ne cherchait à me comprendre ni voulait que je les comprenne.
C’est peut-être ridicule d’admettre que nos trois mois ensemble ont laissé une marque sur mon âme, mais c’est pourtant le cas.
Si je le fais, si je dois m’engager à passer une vie auprès de quelqu’un que je n’aimerai jamais, c’est avec elle.
Il me lisait comme un livre ouvert. Il savait exactement ce dont j’avais besoin, quand j’en avais besoin, comment et quand il pouvait me pousser dans mes retranchements.
Je ne m’étais encore jamais confiée à quelqu’un de la sorte.
J’avais ouvert mon cœur : il comprenait ce que cela faisait de perdre un père, de lutter pour soutenir sa mère, de jongler entre le devoir et son ambition personnelle.
Ouvert mon corps : il savait que je jouissais lorsqu’il mettait sa main autour de ma gorge, savait que je voulais être attachée à son lit, savait que j’avais besoin d’être contrôlée.
On a passé un été ensemble. C’était une passade. Rien de plus.
Il ne vient pas de passer trois années à penser à moi ou à rêver de coucher avec moi.
Il ne m’a pas demandé de venir ici pour me culbuter.
Mais que souhaite-t-il de moi à part ça ? Je ne suis pas à ma place dans son monde magnifique.
C’était plus qu’embarrassant ; cet homme beau et détaché qui m’a surprise à rougir devant des photographies pornographiques. Des photos de poignets attachés et de bâillons-boules.
Puis il a fait une plaisanterie, j’ai éclaté de rire, et je me suis sentie à l’aise.
L’argent n’achète pas le bonheur.
Mais ne pas avoir de thunes est vraiment nul. Et je suis bien placée pour le savoir.