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4,43

sur 1197 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Maman m'avait dit ♪♫ (et ma grande soeur idem) : "Fonce, tu vas adorer, c'est génial, c'est beau, ça se lit tout seul, d'une traite !"
.
Après 50 pages à doses homéopathiques en 1 semaine, je constate que décidément, le nature writing, la chasse & la pêche, ça m'emm3rde et m'irrite autant que de voir/entendre
- du foot
- du tennis
- le Tour de France
et que d'assister à une messe.
Même si la lecture est beaucoup plus silencieuse que tout ça.
.
Je coupe définitivement.
"Aaaaaah !!!" ♪♫ * , et je fais tourner ; Apikrus devrait se régaler, lui.
.
* le "Aaaaaah !!!" ♪♫ de soulagement de Ph. Katerine dans 'Louxor J'Adore' ♪♫, pas celui d'extase de Jane B.
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Ce roman retrace le parcours d'Almanda Siméon, une orpheline qui va partager sa vie avec les Innus de Pekuakami. Amoureuse d'un jeune Innu, elle réussira à se faire accepter. Elle apprendra l'existence nomade et la langue, et brisera les barrières imposées aux femmes autochtones. Almanda et sa famille seront confrontées à la perte de leurs terres et subiront l'enfermement des réserves et la violence des pensionnats.

Ce fut une lecture douce et gentille mais sans plus, pour moi. Certes, très instructive car elle m'a amenée à avoir des repères plus précis et plus détaillés sur la façon de vivre du peuple innu vue de l'intérieur, sur leur amour et leur grand respect de la nature, ainsi que sur les diverses souffrances qu'ils ont vécues. Ce fut quand même intéressant pour moi à ce niveau.

Malheureusement, le style d'écriture de l'auteur m'a gardée comme spectatrice tout au long de l'histoire et il n'a pas été capable de me faire ressentir les émotions du personnage principal, Almanda.
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Récit de l'intégration, réussie, d'une jeune orpheline, Almanda, élevée par de modestes colons québécois, dans la tribu des Innus en raison de son mariage à la fin du 19° siècle avec Thomas, jeune chasseur Innu. Nous les suivons dans leurs pérégrinations autour de l'immense lac Saint Jean, Pekuakami pour les Innus. A l'approche des grands froids, ils remontaient la rivière Peribonka et ses « passes dangereuses », pour retrouver leur campement d'hiver et leur territoire de trappe puis redescendaient au printemps vendre les peaux. Ce mode de vie parfaitement décrit dans le livre, mais de manière très peu incarnée, est mis à mal par la colonisation accrue de ces territoires, la déforestation et l'exploitation des forêts et la volonté du pouvoir central de sédentariser les Innus, comme les autres tribus amérindiennes. Sédentarisation qui s'accompagne de la scolarisation forcée des enfants dans des pensionnats pour les éloigner de leur culture d'origine.
C'est un roman qui ne pousse pas à l'exaltation, tout est en demi-teinte, un peu trop neutre à mon goût : je n'ai ressenti aucune émotion lors de sa lecture. La description précise d'un mode de vie désormais abandonné ou de la sédentarisation forcée des Innus ne suffit pas pour faire un roman. L'auteur est journaliste, cela explique peut-être son parti pris de rester à la lisière des choses, d'observer sans pathos la vie de son arrière-grand-mère, sa Kukum.
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J'ai adoré l'histoire d'Almanda, son ouverture d'esprit, son parcours, son courage. le couple qu'elle forme, son intégration dans la tribu, sa tentative de lire des livres à ses enfants sous la tente. À travers le récit de sa vie, on apprend beaucoup de choses sur la vie au Québec, l'arrivée des colons de plus en plus nombreux, le développement de l'industrie du papier et ses conséquences dramatiques pour ces peuples nomades à cause de l'usage du fleuve. En revanche, je n'ai pas apprécié le ton utilisé par l'auteur qui fige le devenir de son peuple Innu dans son statut de victime. Si cette histoire a eu des répercussions dramatiques, qu'en est-il aujourd'hui? Et la résilience ? La résilience de la victime qui force le respect ? Ou est-elle ? L'espoir ? La dignité ? Certains passages sont explicitement racistes et accusent “les blancs” d'avoir voulu “blanchir” les moeurs de ces peuplades. Je trouve ce jugement raciste et haineux, c'est une polémique. S'il avait été écrit à l'époque, je l'aurais compris. Mais écrit aujourd'hui, je le rejette et je le regrette. Il n'est pas constructif pour la société d'aujourd'hui, il nuit à la dignité de ces peuples, qui sont réduits à des victimes et accusent ouvertement un oppresseur blanc occidental. Il aurait été plus constructif d'orienter le récit sur l'incompréhension évidente de ces peuples, le choc des cultures, l'incompréhension de leurs modes de vie, sans occulter les conséquences certes dramatiques qui en ont résultés pour les Innus. On oublie qu'à l'époque, chacun luttait pour sa survie, à sa manière. Et si les petits enfants des Innus sont aujourd'hui à l'Universite, c'est probablement lié à l'obligation scolaire qu'on leur a imposé. Dommage, ces propos ont diminué le plaisir de la lecture de la deuxième partie du livre et personnellement je pense qu'ils desservent la cause plus qu'ils ne la défendent.
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Je suis à l'encontre des critiques, sauf que nos journalistes ont plutôt « parlé » de la sortie du livre sans faire de critique, est-ce à cause que Michel Jean est journaliste? Est-ce à cause qu'il est autochtone? C'est une histoire passionnante à base historique, sa famille comme tant d'autres l'ont vécue, je mets un bémol sur l'écriture qui est simple, à un niveau plus que populaire. J'ai lu que c'est un choix qu'il a fait. Pour moi c'est non! En plus, il y a une erreur de temps de verbe dans les premier chapitre. Souvent ont prend les lecteurs pour des gens avec peu d'éducation et ça semble marcher malheureusement ou les gens ne s'y préoccupe peu. Ça m'a dérangée tout au long de la lecture c'est pourquoi je mets que 2 étoiles.
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