Edgar Morin écrivait dans Présence du cinéma :
Une partie de la jeunesse dans le monde s'est reconnue comme dans un miroir dans le visage de ce jeune héros. Par sa mort James Dean est devenu le héros complet : la mort a authentifié sa fureur de vivre, et le défi de l'adolescent à la vie, qui est toujours un défi à la mort.
A l'Est d'Eden avait déjà fait de James Dean l'image dominante d'une génération agitée, déracinée, ni sa mort violente ni la sortie de ses deux films suivants ne pouvaient rien faire pour diminuer sa stature de roi des rebelles.
Si un homme peut combler le fossé entre la vie et la mort, je veux dire, s'il peut vivre encore après sa mort, alors peut-être a-t-il été un grand homme.