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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est dans la salle d'attente de son psychiatre qu'Elsa croise pour la première fois Vincent. Elle était en retard pour ce rendez-vous hebdomadaire qui l'aide à faire le deuil de ce père qui lui manque tellement. Lui était en avance, mais le premier échange entre ces deux écorchés de la vie s'avère tout sauf amical…

Afin d'aborder deux sujets qui lui tiennent particulièrement à coeur, Virginie Grimaldi livre deux personnages qui sont un reflet d'elle-même. Il y a d'une part cette femme qui vient de perdre son père et qui permet à l'autrice de partager son chagrin et les nombreux souvenirs liés à cet être cher qu'elle vient également de perdre. Il y a d'autre part cet écrivain à succès, conscient de ne pas livrer de la haute littérature et ayant du coup beaucoup de mal à comprendre sa propre notoriété, qui permet à l'autrice de partager ses joies et ses doutes d'écrivaine, tout en nous plongeant dans le monde cruel de l'édition. En partageant ces deux facettes d'elle-même avec ses lecteurs, elle fait sans doute de ce dixième roman le plus personnel de tous.

Au fil des chapitres, le lecteur découvre donc progressivement toutes les failles de ces deux personnages qui se livrent à un psychiatre particulièrement taiseux. En se focalisant trop sur ses deux personnages, Virginie Grimaldi relègue malheureusement l'histoire au second plan, proposant une première partie de roman un peu trop décousue et non dépourvue de quelques longueurs. le lecteur a certes envie de découvrir le drame qui a frappé Vincent, mais a surtout le sentiment de tourner un peu en rond en attendant un dénouement finalement assez prévisible. Heureusement que le métier d'Elsa permet d'insuffler cette bonne dose d'humour et de légèreté qui font tout le sel des romans de Virginie Grimaldi. Sans oublier ce romancier qui ne se prend pas trop au sérieux et qui permet au lecteur de retrouver toute l'auto-dérision dont l'autrice sait faire preuve et qui ne manque jamais de faire sourire.
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Je referme ce dixième roman de Virginie Grimaldi avec beaucoup d'émotions 🥹✨📖
Paru il y a quelques jours seulement aux éditions Flammarion, je vous recommande donc ce roman "Plus grand que le ciel " qui m'a fait rire autant que pleurer. Car je crois qu'en plus de sa capacité à toucher les gens par son écriture, ce que j'apprécie plus particulièrement chez Virginie Grimaldi c'est sans aucun doute son sens de l'humour ! Je l'aime, je l'adore 🤣🤣
Elsa et Vincent, deux écorchés de la vie, se retrouvent dans la salle d'attente de leur psy. Elsa travaille dans les pompes funèbres et Vincent est écrivain. le cadre est posé et le lecteur va, jusqu'à la dernière page, s'engouffrer dans les tourments de ces deux êtres que tout semble séparer, avec en toile de fond des situations et de la répartie à se tordre de rire, seule devant sa liseuse, au milieu de la nuit 🌃✨📖🤣
Le sujet est délicat et sensible. La perte d'un être cher. Comment faire son deuil? Comment le surmonter ? Comment réapprendre à vivre sans culpabilité ? Mais l'approche de Virginie Grimaldi vaut 10 ans de thérapie. 🪻💖✨🥹🥰🌞🌈Alors si ce n'est pas encore fait, foncez chez votre libraire, et procurez-vous ce roman 📖👍♥️❗C'est une pépite ✨
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Virginie Grimaldi est une autrice que j'apprecie beaucoup pour sa plume tendre, sensible, authentique, vraie. Et drôle, tellement drôle.
Je prends toujours beaucoup de plaisir à me plonger dans ses histoires.

Dans ce roman, son dixième, elle organise la rencontre de deux âmes cabossées dans la salle d'attente d'un psychiatre. L'une, Elsa, travaille dans les pompes funèbres, ce qui ne l'a pas pour autant préparée à perdre son père, elle est inconsolable. L'autre, Vincent, est un auteur à succès auquel le petit monde littéraire reproche sa plume facile. Chez le psy, caché derrière son humour, il fuit le vrai sujet, celui qui lui fait fuir tout sentiment...

Virginie Grimaldi a mis beaucoup d'elle-même dans ce livre. A la fois dans le personnage d'Elsa et dans celui de Vincent. Les lecteurs qui la suivent reconnaîtront aisément certaines anecdotes tirées de la réalité.
Et c'est peut-être ça qui m'a gênée : j'ai perdu la fiction dans les tranches de vie réelles de l'autrice. Cela a probablement été un frein à mon attachement aux personnages car tous deux sont un peu Virginie.

Pour autant, j'ai ri, j'ai ri !! L'émotion a été moins présente que dans ses précédents romans mais le rire, lui, était là et franchement là. Et rien que pour ça, j'en redemande, car peu de livres me font marrer à ce point.
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Elsa et Vincent se croise chaque semaine dans le cabinet de leur psychiatre.
Elsa travaille dans les pompes funèbres et a récemment perdu son père, elle n'arrive pas à faire son deuil. Chaque jour elle se réveille avec une douleur qu'elle n'arrive pas à supporter, ce sont ces quelques secondes au moment du réveil qu'elle réussit à respirer avant que le souvenir de ce qu'elle a perdu la percute de plein fouet.
Vincent est un auteur à succès qui a parfois du mal à comprendre pourquoi tant de personnes aiment ses livres. Il garde en lui une douleur profondément enfouie. Il avance dans la vie en marchant sur des oeufs, ne sachant pas trop où aller ni quoi faire de cette vie qui s'amorce devant lui.
Ils n'ont rien en commun et leur première rencontre est plutôt froide mais ces deux âmes brisées vont au fil des rendez-vous nouer un lien particulier. Leurs douleurs et leur solitude vont s'accorder pour laisser entrevoir l'espoir d'un lendemain lumineux.
*****
Chaque année, j'attends avec impatience de lire le nouveau roman de #virginiegrimaldi et c'est toujours une joie de découvrir ses histoires pleines de tendresse et de bienveillance réhaussé d'un soupçon d'humour.
Cette année, le nouveau roman de Virginie Grimaldi est aussi le plus intime qu'elle ait écrit car il parle de deux sujets qui la touche particulièrement : le deuil et l'écriture.
Cette histoire, aussi belle, bouleversante et émouvante soit elle, ne m'a pas autant emporté que les précédents romans de l'auteure. Je ne sais pas vraiment l'expliquer et je suis même déçue de ne pas avoir réussi à l'aimer autant qu'il le mérite, car oui ce roman est merveilleux et il mérite d'être lu et aimé !
Je vous conseille de découvrir cette très belle histoire et de faire la connaissance d'Elsa et Vincent.

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On ouvre un Grimaldi avec le sourire et tout en sachant que l'on aura peut être aussi larme à l'oeil, même si bien évidemment, tout se terminera « bien ».
C'est encore le cas dans celui-ci qui aborde la douleur du deuil et le ressenti d'un auteur qui écrit des livres à succès mais qui n'est pas reconnu par « l'intelligentsia », parce que trop dans les sentiments. Bien évidemment, c'est un roman très personnel de Virginie Grimaldi, on a l'impression d'être dans sa vie.
Je trouve l'idée de ses monologues du début chez le psy très bien trouvés, le reste s'enchaine et j'ai éclaté de rire plusieurs fois et émue souvent, même si, bon, la fin, un peu too much mais ma foi, pourquoi pas. Il y a tant de choses difficiles dans l'actualité, dans le quotidien, pourquoi ne pas, pour une fois, avoir une fin douce et crédible en fait, mais, nous sommes tellement dans le triste, le gris, que l'on oublie que oui, des histoires peuvent finir bien. Donc un roman qui fait du bien, d'où ma note.
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Avant de commencer cette chronique de « Plus grand que le ciel », le dernier roman paru de Virginie Grimaldi, je voudrais faire un petit aparté sur l'humour. L'humour sauve de presque tout, de soi-même, des autres, et des aléas de la vie qui tantôt nous apportent de la joie (merci) et tantôt une immense tristesse. Virginie Grimaldi est semblable à nous tous, elle navigue dans la vie au gré des vents, parfois doux, parfois violents. Mais toujours, elle garde l'humour comme arme de création/riposte massive. Création pour ses romans, riposte pour ses détracteurs. Il n'y a qu'à la suivre sur les réseaux pour se rendre compte de sa capacité à tourner toute réflexion négative en drôlerie, et toute attaque en mots pour rire et faire rire. Elle possède aussi un pouvoir assez rare : celui de susciter fous rires et pleurs dans le même livre. La romancière la plus lue des Français a un phrasé singulier et une vraie propension à émouvoir. Qu'est-ce que la littérature sans émotion ? Sans passion ? Sans ébullition ? Ce n'est certainement pas parce qu'on aborde des sujets douloureux qu'on ne peut pas être drôle.

« Voilà, ça fait deux mois que mon père est mort, et c'est la première fois que je parviens à prononcer cette phrase. Vous pensez pouvoir m'aider ? », Elsa, dans le cabinet du psy. « J'ai beau le vouloir, l'espérer, ma batterie est à plat. C'est plus fort que moi, j'ai le coeur en hiver. », Vincent, dans le cabinet du même psy. « Plus grand que le ciel » raconte le chemin de vie de deux êtres qui se tiennent à l'écart de leur existence et la regardent passer. La première a perdu son père et ne parvient plus à vivre. le second est un écrivain à succès qui juge ses romans affligeants et se perd dans une impasse artistique. C'est dans la salle d'attente du docteur Chaumet qu'ils se croisent par accident. Puisqu'ils viennent ouvrir leurs coeurs et décharger leurs émotions, ils n'ont aucune envie de faire connaissance. Ils ne sont pas là pour ça. Ils s'irritent réciproquement de trouver l'autre là, cet autre qui vient déranger leur douleur.

Et pourtant, l'écrivaine nous a habitués à tous « Les possibles ». Au coeur d'une brûlure qui dévore les âmes, dotés d'un humour parfois noir, parfois grinçant, parfois décalé, Elsa et Vincent vont faire connaissance et laisser progressivement s'échapper les lésions de leur vie. « Avant, je gardais toujours mes émotions à l'intérieur, je les séquestrais, elles n'avaient jamais vu la lumière du jour. » Ils se hument, ils s'intriguent, ils se provoquent et s'étudient. Deux personnages qui, plongés dans l'obscurité de leurs pensées âcres, vont refaire surface dans le monde des vivants. Elsa, « Elle essaya de penser à autre chose, elle était devenue experte dans l'art du détournement de pensée, son cerveau était parsemé d'itinéraires bis, d'issues de secours, d'échappatoires. » Vincent, « Je suis un introverti, mon monde intérieur est vaste et peuplé. Je peux rester des heures, immobile, à laisser penser que je ne fous rien alors que je vis intensément. »

« Plus grand que le ciel » offre un regard honnête sur soi, chacun est libre d'accepter l'image que lui renvoie son miroir et d'aller chercher quelques vérités à l'intérieur de soi-même. Vincent, « écrivain en panne » ne manque pas d'intégrité lorsqu'il pose un regard critique sur ses romans. « (…) à vous je peux le confesser : sur mes sept romans, quatre sont nés sur les chiottes. » ou encore « On dit que j'écris des histoires pleines d'humanité, mais je ne crois plus en l'humain. Je nous trouve agressifs, lâches, cruels. Décevants. » Elsa a cessé d'exister à la mort de son père. Elle est en colère, elle déborde. Cette crue permanente l'empêche d'avancer, tant elle en veut à la vie et au monde entier. Si elle se retrouve dans le cabinet du docteur Chaumet, c'est qu'elle en a bien conscience.

Ces deux personnages, bloqués entre « Quand nos souvenirs viendront danser » et « Il nous restera ça » n'en sont finalement qu'un seul, une savante combinaison, de Virginie et de Grimaldi. Un peu de celle qui vient de perdre son père, et un peu de celle qui écrit. « Plus grand que le ciel » met en lumière l'opacité du deuil et l'abattement qui entrave la vie. « C'est d'une cruauté sans nom de voir s'éteindre quelqu'un qu'on aime, de pouvoir encore toucher ses mains, caresser sa peau, entendre sa voix, voir sa poitrine se soulever, sentir son souffle, recevoir son regard, de pouvoir s'en repaître, s'en gaver, en sachant que ce sera bientôt fini et que ce bientôt ne nous appartient pas. Il rejoindra le monde des souvenirs, le monde des absents. C'est d'une cruauté sans nom d'avoir rendez-vous avec la mort. de la savoir en chemin. de l'attendre. » Virginie-agonie, Virginie au tapis.

Mais « Plus grand que le ciel » est aussi une formidable occasion de parler de son parcours de romancière, la préférée des Français, celle qui a eu le cran de quitter sa maison d'édition pour manifester sa désapprobation, sans plan B (donc sans nouvel éditeur), mais avec le panache qui la caractérise « Je pense passer une annonce sur le bon coin », affirmait-elle alors. À travers Vincent, elle décortique le mythe de l'écrivain, « Les gens ont une image très romantique des écrivains, ils nous imaginent écrire à la plume, tard dans la nuit, parler en vers et boire du whisky, débarrassés de tout vil tracas du quotidien. Ma réalité est plus terre à terre et sans alexandrins. », l'hypocrisie de l'entre-soi et d'un milieu où il vaut mieux être publié dans la fameuse collection blanche et être encensé par une certaine presse spécialisée, que d'écrire des textes qui parlent aux gens. Grimadi-ironie, Grimaldi grandie.

Chaque année, je prends ma dose de douceur et de rires. Entre les pages, s'éveille toujours une mélodie qui me parle intimement tout en dédramatisant les côtés obscurs du quotidien. Grâce à l'humour, « Il est (toujours) temps de rallumer les étoiles » ! Ce que je viens chercher dans les romans de Virginie, et le trésor que j'y trouve n'appartiennent qu'à moi. Dans « Plus grand que le ciel », j'ai ressenti la délicieuse sensation de mieux connaître Virginie ET Grimaldi. « L'âme humaine était ainsi faite qu'on pouvait être un connard tout autant qu'un saint, selon l'angle du reflet dans le miroir. » Ne pas se prendre au sérieux est un art délicat. L'humour guérit vraiment de tout…
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Tout repose sur un face à face : Vincent et Elsa. L'un est un reflet de l'autre. Tous les deux sont en suivi psychothérapique. Tous les deux sont en reconstruction, un peu en équilibre, avec des étais, avec des fissures apparentes ou vices cachés. Ils se rencontrent dans la salle d'attente puis au cours d'un orage, puis au cours d'une crevaison... Bref, quand la vie joue les entremetteuses, un homme et une femme en sont les marionnettes et jouent la tragi-comédie de la rencontre amoureuse. C'est ce point du roman qui m'a peut-être le moins séduite bien qu'il permette la mise en scène ou devrais-je plus justement dire la mise en abime de la romancière qui travaille à son livre, qui s'interroge sans cesse sur la légitimité de ce qu'elle écrit et qui fracassée à son tour par la vie, n'a d'autres choix pour survivre que d'abandonner dans son texte des morceaux sanguinolants d'elle-même pour continuer à avancer. Vincent et Elsa, deux facettes de Virginie Grimaldi. Un roman qui a des allures de face à face avec soi-même où au fil des pages le lecteur a l'impression de ressentir l'évolution personnelle de l'écrivaine qui chapitre après chapitre, trouve en bonne funambule un équilibre dans sa vie personnelle après un deuil douloureux comme dans sa vie professionnelle face à la dichotomie schizophrénique de son métier. Elle écrit « il y a un avant et il y a un après », comme toute personne qui a vécu douloureusement la perte d'un être chéri. On le ressent fort dans ce livre et cet écho résonne puissamment quand il rencontre nos propres gouffres intérieurs. C'est toujours touchant car cela va au-delà de la raison, c'est notre humanité qui s'exprime, notre état de perdition face à la mort, au manque et à la culpabilité. Pour moi, c'est un roman où au final, l'histoire ne tient pas le haut de l'affiche, elle passe au second plan et je n'entends que les bruits sourds du chagrin de Virginie, la petite fille qui dit adieu à son papa mais aussi la romancière en proie au doute, à l'angoisse, au questionnement qui rend fou. Un roman nécessaire à la reconstruction d'une romancière de renom et de mérite et pour le coup, pas vraiment un « vrai roman » feel good de mon humble avis. Comment donner un avis juste quand on a l'impression de lire au-delà d'une histoire ? Quand notre propre coeur battant, survivant lui aussi, fait du tapage et recouvre les échanges des personnages ? La mort frappe à toutes les portes, difficile de la tenir éloigner quand on sait qu'elle ne rôde jamais bien loin. J'ai pas su peut-être lire avec suffisamment de détachement mais une lecture qui restera douloureuse, me rappelant de façon lancinante ces manques, « plus grands que le ciel ».
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J'ai lu et aimé :
Plus Grand Que le Ciel
de @virginiegrimaldi .
@flammarionlivres .

[ Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d'attente de leur psy . Elle est écorchée, mordante. Il est rêveur, intranquille . Elle est conseillère funéraire . Il est romancier . Elle vient de perdre son père . Il cache sa plus grande blessure . Elle est en retard . Il est avance . Ils ont pourtant rendez vous. ]

Elsa et Vincent . Vincent et Elsa . Des âmes en peine . Des coeurs écorchés . Tout en fêlures . Il est spectateur de sa vie . Elle ne supporte que la solitude . Il pense être un parfait connard . Elle est engluée dans le deuil, avec une douleur infranchissable .

[ j'ai tout pour être heureux, je le sais, pourtant je me sens vide ]

Les larmes qui débordent, abondantes . Les morceaux de chagrin, coincés dans la poitrine . La tristesse, à tenir en distance . le chagrin, qui s'agrippe, tenace .

[ Un rempart s'est dressé entre le monde et moi, je suis devenue insensible à la tristesse, à la douleur des autres, j'ai déjà trop à faire avec la mienne .]

Une lecture d'amour et de lumière . Souriante et bienveillante . Qui fait du bien , gavée de tendresse . Un roman intime et émouvant . La vie, sensible et précieuse, tout simplement .

[ Ça ne fait pas moins mal avec le temps, ça fait mal moins souvent ]

Avant j'achetais les romans de Virginie Grimaldi pour les offrir à maman . Et l'an passé j'ai adoré #unebellevie qui vient de sortir en poche .

Vous l'avez lu ?
Envie de le lire …
Besoin de douceur …

#plusgrandqueleciel #virginiegrimaldi #editionsflammarion #lire #lirelirelire #lirepourleplaisir #lireetpuiscesttout #lireetlireencore #passionlecture #instalecture #bookstagram #livre #book
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Un roman intime et personnel très émouvant.

« L'engouement pour ce genre de littérature, si l'on pouvait l'appeler ainsi, la dépassait. Certains arguaient que ces histoires faciles, pleines de bons sentiments, permettaient au grand public d'entrer dans la lecture, mais, à ses yeux, il ne s'agissait ni plus ni moins que d'un nivellement de la culture par le bas. »

C'est un des multiples bonheurs de la lecture : choisir son livre, opter pour un thème très léger ou plus introspectif, passer de la philosophie au feel good, de la litière de Sénèque au cabinet d'un psy. J'anticipe les futurs commentaires : J'assume. Il en faut pour tous les goûts et surtout, cela permet à tout le monde de trouver son bonheur, d'avoir un livre entre les mains et de lire. Nivellement de la culture par le bas ? Et si le plus important demeurait que chacun se cultive ? le plus important n'est-il pas de lire et d'apprendre par soi-même et non en s'abrutissant devant les télévisions ou autres publications des réseaux sociaux ?

« Pendant longtemps, il a cherché sa place en vain, emprunté aux autres style, langage, idées, blagues, attitude. Il avait étouffé son encombrante sensibilité pour être accepté. Dans ses livres, il ne se cachait plus. On le trouvé éparpillé dans les personnages, dans les anecdotes, dans les pensées. Quand il entendait tous ces gens lui raconter l'écho que ses mots rencontraient dans leur vie, il se sentait moins seul. Parfois, il avait même le sentiment que tous les humains, sous leurs apparentes différences, étaient liés par des émotions communes. »

J'ai rencontré Virginie Grimaldi il y a quelques années. Je ne l'avais jamais lu. Je n'ignorais pourtant pas son immense succès. Alors je m'y suis mis… et depuis je suis fidèle chaque année, à chaque opus que j'ai la chance depuis 2 ans de pouvoir lire en numérique en amont.
Je retrouve dans la citation ci-dessus Virginie : humaine, sensible, disponible. Qui ne l'a jamais rencontrée en salon ne pourra comprendre cela.

« On ne s'habitue pas à l'absence. On la tolère, on la supporte. Qu'est-ce qu'on pourrait faire d'autre ? Il n'y a pas de courage dans cette affaire. de la résignation, oui. de la capitulation, peut-être. Ça ne fait pas moins mal avec le temps. Ça fait mal moins souvent. »

Plus grand que le ciel aborde un sujet qui me touche particulièrement et que j'ai la tristesse comme d'autres de partager avec Virginie. 19 ans après, cela fait toujours aussi mal. 19 ans après je n'ai rien oublié, ni totalement accepté. 19 ans après, à travers Elsa, j'ai revécu des moments douloureux. J'ai certes grincé des dents et parfois pesté au fil de la lecture vis-à-vis de l'écriture. L'emploi de certains termes « faciles », l'abus de langage oral, la pauvreté de certaines constructions… J'ai poursuivi, je me suis mis à la place de l'héroïne : à ce moment-là de ma vie, je m'en foutais aussi d'être le meilleur des orateurs. Je m'exprimais au plus rapide. J'ai beaucoup merdé dans la vie et je merderai encore assurément, je suis lucide.

Beaucoup de situations ont résonné. J'ai énormément ri, j'ai également pleuré.
Plus grand que le ciel est un roman très touchant, c'est le roman de la vie. Pensez-en ce que vous voulez, j'ai apprécié suivre Elsa et Vincent, j'ai aimé leur rencontre, leur humour potache, leur résilience, leur histoire tout simplement. J'ai retrouvé indéniablement la patte unique de Virginie Grimaldi à embarquer son lecteur, à l'installer confortablement dans son canapé, à le bousculer pour qu'il reste en éveil et à l'écoute, à lui faire passer un bon moment de lecture.

Merci Virginie, vraiment. Pour tes écrits, pour ta gentillesse et ta disponibilité.

Plus grand que le ciel sort aujourd'hui (autre incongruité de notre cher monde littéraire…) A retrouver dès demain dans votre librairie indépendante préférée.
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Elsa peine à remonter la pente depuis le décès de son père. En tant que conseillère funéraire elle se doit d'être là chaque jour et de prêter une oreille compatissante au chagrin de ses clients qui ont perdu un proche. Mais qui est là pour écouter le sien ? Vincent, lui, écrit des romans. Son succès pourrait lui monter à la tête et pourtant il doute plus que jamais. Et si mettre des mots sur les émotions de ses personnages n'était pas le moyen pour lui de dissimuler sa plus grand blessure et ses rêves jamais atteints ? Ils ne se connaissent pas, ignorent tout de la douleur de l'autre et pourtant ils se croisent tous les mercredis dans la salle d'attente du cabinet de leur psychiatre. Un jour, un hasard va faire que l'un va arriver en avance et l'autre en retard, faisant basculer le cours de leurs vies ...



Je n'en dis pas plus car c'est le genre de roman qui se savoure en en sachant le moins possible sur l'histoire, mais je peux vous dire qu'il m'a beaucoup émue ! C'est toujours le cas avec les romans de l'autrice et avec ce dixième on sent le côté beaucoup plus personnel. Si vous la suivez sur ses réseaux sociaux vous savez ce qu'elle a vécu lorsqu'elle écrivait ce livre et on ressent toute sa peine et sa douleur qui transparaissent au travers de thématiques douloureuses telles que la mort, le deuil et la reconstruction. Des sujets universels que l'on vit tous tôt ou tard et qu'elle aborde avec toute sa pudeur et sensibilité à fleur de peau habituelles. Sa plume et le fait de savoir que c'était un peu (beaucoup) du vécu m'a bouleversée et je me suis retrouvée embarquée dans des montagnes russes émotionnelles qui m'ont fait passer du rire aux larmes. Car oui, on rit aussi beaucoup. On est presque gêné de le faire car encore une fois ces thématiques ne sont pas censées faire rire, mais si vous lisez Virginie Grimaldi vous savez que l'humour est une arme pour elle pour aller de l'avant et continuer à vivre et voir la beauté du quotidien quand le ciel s'est assombri. Parfois c'est la seule option que l'on a pour avancer et on accepte donc de s'autoriser à rire en tournant les pages. Ce texte rappelle aussi à quel point certaines rencontres peuvent tout changer. Une véritable invitation à vivre et à s'ouvrir aux autres même dans les moments difficiles 🙏
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