José, homme à tout faire et Marie, bonne, travaillent dans un même hôtel. José finit par remarquer la jeune fille, tombe amoureux au point de délaisser Jacques, son ami écrivain qui l'"entretenait". Marie est prête à suivre José n'importe où. Celui-ci lui propose des vacances dans le sud avant l'Amérique. Marie abandonne alors son père, alcoolique qui devient fou et prend sa fille pour sa femme ... Quant à la patronne de l'hôtel, elle est furieuse en apprenant leur fuite, car elle aussi d'était amourachée de José, avait espéré. Seule l'amie de Marie se réjouit pour elle. José et Marie apprennent à se connaître, à s'apprivoiser. Joséest un oiseau sauvage. Il jette l'argent par les fenêtres. Jusqu'où iront-ils ainsi ?
On passe d'une personne à l'autre sans transition te il faut deviner qui a pris la parole. Pauvreté d'esprit e de langage, j'accepte mais là, on a à faire à deux imbéciles. La fin de l'histoire m'a tout autant déçue.
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Voilà un drôle de roman pas drôle, dont je ne me souviens que de l'histoire. Un peu déprimante, elle ne présente pas tellement de perspectives réjouissantes pour certains de ses protagonistes (et je ne dévoile rien là, on le sent tout de suite). L'histoire aussi d'une liaison qui tourne au pathétique. Une expérience un peu grise en somme.
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- On peut pas baiser sur un banc.
Il regrette "baiser", il aurait dû choisir un terme moins cru, Marie luii ayant répété qu'elle n'appréciait pas la grossièreté. Elle n'a pas relevé : faut vraiment qu'elle soit K.O. Il profite de son inertie pour se charger de la valise et du sac, elle ne porteste pas, elle suit. Quand y a pas de sous à la maison où que les gosses sont malades, ma mère elle prie devant un poster de la Vierge : de quoi gerber ... des conneries de vieille ! Bientôt, si la merde continue, il me restera plus que ça ... je m'en fous, j'ai quà essayer... au cas où ça fonctionnerait ... Je suis mieux placé que ma mère, moi j'ai le ciel qui m'écoute et les loupiotes - la lune et toutes les autres - qui me font de l'oeil ... Putain, que c'est joli la nuit dans ce bled... Ya du Bon Dieu là-dessous ... qu'il nous oublie pas, hein ?
Dans les histoires d'amour, l'oubli est l'unique vainqueur, elle ne le sait pas par expérience, elle le devine. Y a-t-il une façon de précipiter sa venue ?
Christian Giudicelli, un pédocriminel chez Gallimard ?