AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 1656 notes
Quand un auteur au talent comique fort comme Fabcaro accepte le défi de scénariser une icône de la culture populaire française, a quoi peut-on s'attendre ?
En premier lieu, il semble évident que le cahier des charges doit peser une tonne et que quelque soit l'auteur, il doit accepter de s'y adapter. Ensuite, l'auteur a réussi à distiller son humour en se mettant dans les pas de Goscinny et même si c'est évidemment perfectible, pour un premier essai, c'est quand même pas mal.
Enfin, pour avoir lu certaines critiques de presse, je reste toujours sidéré du sérieux avec lequel certains journaux ou stations de radio parlent d'Astérix avec les mêmes arguments que pour décortiquer le prix Goncourt. Ceux-là mêmes qui accusaient Goscinny et Uderzo de poujadisme, de sexisme, de nationalisme, de chauvinisme, de racisme, etc. et j'en passe, sont maintenant prêt à les porter aux nues tout en continuant à déverser sur les nouveaux albums le même torrent de critique en « isme ».
Ce n'est que de la BD, c'est de la caricature et le but est de nous faire passer un agréable moment de lecture, de nous faire rire, de nous moquer (très) gentiment des travers de notre société actuelle.
De ce point de vue, est-ce réussi ?
Sans trop déflorer l'histoire, un vent de démission et de démobilisation secoue l'armée romaine et inquiète César. Comme d'habitude, un de ses conseillers a une idée, Vicévertus est un adepte de la pensée positive et peut prouver au dictateur le bien-fondé de ce courant de pensée inspiré du philosophe grec Granbienvoufas. César le met au défi de réussir avec les légionnaires du camp de Babaorum en lui permettant de s'emparer du village gaulois.
Vicévertus est un adepte de la formulation positive. le village des fous doit être renommé « le village des gens différents de toi et moi par leur comportement imprévisible ». A l'image de Détritus de l'album la zizanie mais avec une stratégie diamétralement opposée, il va devenir l'élément perturbateur du village. Par ses aphorismes, ses proverbes, ses exemples, ses actions mêmes, il change la mentalité des gaulois, des romains et même des sangliers. le ramollissement général atteint son apogée lors d'un concert dantesque d'Assurancetourix qui vaut vraiment le coup d'oeil.
La deuxième partie de l'histoire se concentre alors sur le couple Bonnemine – Abraracourcix. La femme du chef décidant de suivre son nouveau mentor à Lutèce.
Cet album se lit avec beaucoup de plaisir. On comprend dès les premières planches que c'est le grand retour des jeux de mots. Certains sont subtils, d'autres très voyants (comme chez Goscinny) mais moi, ils m'ont souvent fait rire.
On a toujours notre Astérix, intelligent qui ne se laisse pas avoir par les discours de l'intrus et qui sait utiliser les armes de l'ennemi à ses dépens. Et puis Obélix, délicieux de naïveté et de pragmatisme qui s'effraie que ni les sangliers ni les romains n'aient plus peur de lui. Cela permet des dialogues et des situations très drôles (pages 16 et 17).
La deuxième partie de l'album est, à mon avis, encore plus réussie. le voyage à Lutèce avec son lot de surprise (le CGV, Char à grande vitesse de la Société Nouvelle des Chars et du Foin), mais aussi les bobos et les hipsters de la capitale, l'art moderne du musée de Kebranlix, la cuisine moderne de Macrobiotix, l'ancêtre de la trottinette... Peut-être que, inconsciemment, ceux-là même qui se sont senti un peu visé sont aussi les plus durs avec l'album !
Le scénario de Fabcaro est donc plutôt une réussite. le dessin de Conrad est, quant à lui, toujours aussi bon. Il fait du Uderzo aussi bien que le maître. On l'avait déjà remarqué dans les albums précédents mais là, il commence en plus à se démarquer un petit peu. Son César, par exemple diffère de celui d'avant.
Et les défauts ? En dehors de ceux qui sont liés à la série et aux personnages, mais dans ce cas là, autant ne pas lire cet album (et les autres) il y a surtout quelques regrets. le rôle insignifiant d'Idéfix (pas très grave!) et le manque de gags visuels. Conrad vient de la BD un peu plus sérieuse et Fabcaro, s'il dessine aussi est plutôt un littéraire (ce n'est évidemment pas un défaut). Il y a donc très peu de ces gags justes visuels que l'on remarquait souvent à la deuxième ou troisième lecture quand on connaissait l'histoire par coeur et que certains dessins nous faisaient encore rire.
Au final, un bon album, le meilleur depuis des lustres. Alors pourquoi bouder notre plaisir !
Commenter  J’apprécie          24223
Astérix est devenu une véritable institution dont chaque album est scrupuleusement minuté en vue d'une sortie à plusieurs millions d'exemplaires. Pourtant, cela fait pas mal d'année que ce héros gaulois est mort avec Gosciny.

Cependant, on exploite toujours le filon tant qu'il rapporte. Il sera traduit directement en 20 langues différentes, c'est dire ! Et puis le parc Astérix est arrivé à faire 2,8 millions d'entrées en 2022. On trouvera d'ailleurs en page de garde une invitation à y aller afin de retrouver Astérix et ses amis. Autant faire de la pub.

Evidemment, j'ai commencé la BD dès mon plus jeune âge avec Astérix qui est devenu une véritable institution. Il est vrai que ce support a été longtemps associé au gaulois moustachu en ne regardant pas la richesse des autres créations pourtant tout aussi méritantes sinon plus.

C'est l'un de mes auteurs comiques préférés qui se collent au scénario à savoir Fabcaro, obscur inconnu qui a enfin décollé en 2015 avec l'album « Zaï Zaï Zaï Zaï » puis « Open Bar » dans la foulée. C'est un terrible poids qui repose sur les épaules du roi de l'absurde tant le sans faute est vivement recommandé à ce niveau d'édition.

A noter qu'il assure seulement l'intérim car Jean-Yves Ferry compte bien poursuivre l'aventure le temps d'une pause. C'est vraiment dommage car la Presse titre déjà que c'est le meilleur Astérix depuis René Goscinny. Il est vrai que les 12 tomes précédents n'ont guère convaincu les fans les plus exigeants. Mais bon, Ferry a assuré un minimum syndical qui a fait la joie des lecteurs de pouvoir continuer à suivre les aventures de ce personnage mythique.

On retrouve Didier Conrad qui a succédé au dessinateur Albert Uderzo en 2013 soit déjà une bonne décennie ce qui lui a permis d'être à l'aise dans ce rôle. Au niveau du dessin, je n'ai rien eu à redire car c'est dans le prolongement du style graphique avec une homogénéité presque parfaite.

Le thème de ce tome baptisé « L'iris blanc » est celui du développement d'une forme de pensée que Jules César juge bon d'étendre jusqu'à la Gaulle pour ses effets bénéfiques. C'est assez intéressant comme challenge sachant que l'iris symbolise la bienveillance et l'épanouissement dans le langage des fleurs.

Evidemment, cette méthode est employée de nos jours dans une espèce de positivisme de façade afin de masquer les vrais difficultés. Il suffit que de voir les bonnes choses. J'ai bien aimé la manière dont Fabcaro se sert de ces pensées influentes.

Pour ma part, je rejoins le concert de louange autour de cet album en toute objectivité. Les phrasés de Fabcaro m'ont beaucoup fait rire notamment le récital de chant du barde Assurancetourix. Oui, c'est bien le meilleur album depuis trop longtemps.
Commenter  J’apprécie          1056
Depuis la parution de l'exécrable tome 33, je m'étais juré de ne plus lire d'albums d'Astérix, mais le fait de voir Fabcaro (Lisez Zaï Zaï Zaï Zaï !) au scénario de ce quarantième volet m'a fait changer d'avis. Oui, je sais, je suis aussi faible qu'un Gaulois sans potion magique !

Force est de constater que la base du scénario demeure la même avec des Romains qui cherchent encore et toujours une solution pour se débarrasser du village d'irréductibles gaulois qui refusent de plier devant les forces de Jules César. Les légionnaires en ont d'ailleurs tellement ras-le-bol de se prendre des baffes que l'empereur doit dorénavant faire face à une vague de mutineries et de désertions parmi ses troupes. Jules César est tellement désemparé qu'il décide de faire confiance à Vicévertus, le médecin-chef de l'armée romaine qui a mis au point la méthode de l'Iris Blanc, une philosophie moderne, basée sur la pensée positive. Voilà qui devrait pouvoir enfin remonter le moral des troupes !

Le quatrième scénariste de la série, après René Goscinny, Albert Uderzo et Jean-Yves Ferri, insuffle un vent de fraîcheur (même le poisson vendu au village d'Astérix est frais, c'est tout dire !) et de modernité à cette saga, le tout saupoudré de cet humour décalé qu'il maîtrise si bien. Taclant à merveille et à foison ce courant à la mode basé sur la pensée positive et le développement personnel, l'auteur livre un récit particulièrement loufoque, où une alimentation saine et l'épanouissement individuel doivent redonner le sourire aux troupes romaines, le tout incarné par un expert en développement personnel coiffé à la Bernard-Henri Lévy que l'on découvre dès la couverture de l'album.

En deuxième partie d'album, Fabcaro (« Carnet du Pérou », « le discours ») choisit de quitter le célèbre village gaulois pour un voyage à Lutèce qui lui permet de plonger son histoire encore un peu plus dans l'air du temps. À la critique acerbe de cette pensée philosophique prônant la bienveillance et la méditation, s'ajoutent alors plusieurs clins d'oeil amusés aux déboires des grandes villes, allant des embouteillages aux retards accumulés des Chars à Grande Vitesse (le CGV), en passant par les bobos qui s'extasient devant les oeuvres d'un certain Banksix. le résultat est un album moderne, foncièrement drôle et truffé de références en tout genre.

Au niveau du graphisme, cela fait déjà dix années que Didier Conrad assure la continuité visuelle de cette saga, certes sans parvenir à faire oublier le trait d'Albert Uderzo, mais il ne faudrait trop en demander non plus.

Bref, je me dois donc de lancer quelques fleurs à cet « Iris blanc », qui tient finalement toutes ses promesses. Enfin un bon album d'Astérix par Toutatis, qui se lit avec beaucoup de plaisir et le sourire aux lèvres !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          1003
"On découvrira dans L'Iris blanc," que les plus fous, sont peut-être les Gaulois.
"Fous et épicuriens. C'est pour ces raisons qu'ils résistent aux Romains", souligne Fabcaro, le scénariste."

"L'iris est un symbole de bienveillance et d'épanouissement. "
Une pensée positive: "Cueille ce qui s'offre à toi, si tu en veux les bienfaits!"
C'est une fleur au fond de nous, ne demandant qu'à s'épanouir dans la bienveillance, selon le philosophe grec Gransbienvousfas,, fait Vicévertus,(inspiré de BHL et de Villepin, ) médecin chef des armées de César.

Ce sera encore "La Zizanie" au village. Rencontre avec Astérix et Obélix:
- Sauriez vous m'indiquer le village des gaulois providentiels?
- PROVIDENQUOI, répète un peu pour voir? Explose Obélix!
- Laisse le s'exprimer sa colère est saine. Obélix, ta rudesse archaïque cache un coeur tendre et attentif à l'autre."

Vicévertus va révolutionner le village des Gaulois:
-"Tu devrais pêcher tes poissons toi-même afin de privilégier les sources locales.
-Pêcher du poisson , quelle idée saugrenue!
Au forgeron Cétautomatix;
-Tu sens la vibration incroyable ( du marteau sur l'enclume, CLONK!)
Sa propagation qui apaise et facilite la circulation des énergies?"

Même Bonemine est charmée, elle crie sur Abraracourcix ( ...au lieu de ronchonner comme un sanglier mal éduqué...)
- Tu vois ! Tu ne me regardes plus, Tu me négliges comme une vieille outre percée! Et, elle va suivre Vicévertus à Lutèce... A bord du CGV Char à Grande Vitesse

Les légionnaires romains n'ont plus peur de recevoir des coups. Obélix s'énerve, il ramasse les sangliers ( comme des champignons ) qui sont heureux de le suivre.
-"Il n'y pas plus sain et doux qu'un sanglier. Grouïïk toi-même.
-Le fameux esprit sain dans un porcin!" fait Astérix

BD avec les planches et documents de travail originaux des auteurs et un dossier inédit de 30 pages sur les coulisses de la création. La couverture a été modifiée au dernier moment : Vicévertus est devant au lieu de rester derrière...
Commenter  J’apprécie          8919
Jules César ne sait plus que faire ! Les légionnaires baissent les bras, on ne compte plus les mutineries et autres désertions ! Mais c'est sans compter sur Vicévertus, médecin chef des armées romaines, spécialiste de la communication, qui permet de parvenir à remotiver le camp de Babaorum après une hypothétique mais inévitable défaite du dernier village rebelle…

Vous le connaissez, ce village peuplé de valeureux guerriers ripailleurs, bagarreurs qui n'ont peur que d'une chose… Notre médecin romain va les transformer en bisounours… Et on est à deux doigts de le voir devenir un village ou règne l'amour, la compassion grâce au sérieux « travail sur soi » enseigné par Vicévertus. le scénario n'a rien d'extraordinaire, il n'est pas sans rappeler d'autres scénarios bien connus : le domaine des Dieux, le devin, Obélix et compagnie, toutefois les auteurs se sont appliqués à mettre la vie en Gaule au goût du jour, avec son CGV, ses charinettes, ses techniques de communication bien connues aujourd'hui du grand public, ses chansons à la mode, euuuhh … gauloise, revisitées par notre fidèle barde et qui m'ont fait plus que sourire…

Comique également le changement dans les rapports entre personnages, Obélix aborde les sangliers à sa façon, on se bat, oui, mais poliment, on se dit des gentillesses, on achète même les poissons d'ordralphabétix, c'est dire !

Question jeux de mots, on est servi, il serait même bon de lire au moins deux fois le volume pour ne rien manquer. J'ai très envie de citer certains dialogues, mais je m'abstiens pour permettre à chacun de les découvrir ! On y retrouve le style de Fabcaro pour notre plus grand plaisir !

Un volet très « feel good » parmi les meilleurs « post Goscinny et Uderzo ».

Commenter  J’apprécie          683
Astérix continue le cours de ses aventures, toujours avec Conrad au dessin et, pour cet Iris blanc, Fabcaro au scénario.
Cette fois, Jules César est confronté à une épidémie de désertions dans ses légions!... Et toujours et encore ce village gaulois qui rrésiste.
C'est Vicévertus, médecin-chef des armées de César, qui va se charger d'essayer une nouvelle méthode, l'Iris blanc, pour faire po-si-ti-ver les troupes et leur redonner du coeur à l'ouvrage... Et comme c'est au camp romain de Babaorum que doit se faire l'expérimentation, le village gaulois n'échappera pas au péril d'un ramollissement souriant généralisé...
Ce récit étonnant permettra au lecteur de voir Ordrafalbetix pêcher du poisson (plus de mouches), des sangliers qui n'ont plus peur, des légionnaires zen et d'autres surprises... Et nous aurons le bonheur de revoir Homéopatix, le beauf du chef,et de rencontrrer quelques spécimens gratinés de la faune lutécienne "Rive gauche".
Et puis, comme autant d'éclats, l'album est parsemé de jeux de mots qui font aussi le charme, avec le banquet final, des Astérix.
Commenter  J’apprécie          683
Astérix pour moi, c'est purement affectif!
Il y a bien longtemps, je découvrais l'histoire de ce petit gaulois sur mon lit d'hôpital alors que j'avais failli y passer, suite à une opération de l'appendicite qui évoluait en péritonite!
Depuis ce jour-là, j'allais dévorer ses aventures jusqu'au jour ou le pauvre René est parti, lui, pour d'autres aventures!
Après, cela n'a pas été la même rigolade, mais alors pas du tout! J'ai même abandonné car je ne m'y retrouvais plus!
J'ai retrouvé un petit peu le sourire avec "Astérix et le griffon"!
Et puis, j'ai entendu parler de ce dernier album, Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc !
Eh là, j'ai retrouvé l'esprit d'avant, d'il y a bien longtemps, je me suis même surpris à bien rigoler comme il y avait bien longtemps que cela ne m'était pas arrivé!
Alors, oui, je le recommande, car Fabcaro a bien bossé sur ce coup là, ça fonctionne bien, on s'amuse bien, on retrouve tous les habitants du petit village sans trop de caricatures cette fois, on se moque de la mode du "penser positif" et c'est bien emballé! c'est du bon job!
Allez, faites-vous plaisir ou bien faites plaisir à vos enfants, offrez leur cet album! ils redécouvreront de belles aventures de ce petit gaulois et de sa jolie bande! (et que cela ne vous empêche pas de relire les vieilles aventures : le tour de gaule, Astérix aux jeux olympiques, Astérix en Hispanie, le combat des chefs, etc.
Commenter  J’apprécie          6115
À Rome, César s'inquiète, le moral des troupes est en berne, les mutineries et les désertions sont nombreuses. Vicévertus, le médecin-chef des armées, propose d'utiliser « La pensée positive », un légionnaire heureux et un légionnaire combattif et nul doute que cette douce méthode viendra à bout de ce village peuplé d'irréductibles Gaulois.

Les derniers albums m'avaient déçu, je dois reconnaître que « L'Iris blanc » est une réussite. Les auteurs mettent en avant dans ce récit Bonemine, l'épouse du chef Abraracourcix. Les jeux de mots sont nombreux et souvent très drôles. Nos héros empruntent le CGV le Char à Grande Vitesse de la Société Nouvelle des Chars et du Foin pour se rendre à Lutèce. L'occasion pour les auteurs de se moquer des embouteillages parisiens et surtout du snobisme des habitants de la capitale de la Gaule. En se plaçant dans le domaine de la satire de notre société actuelle, les auteurs ont pleinement réussi leur pari de nous amuser.

Commenter  J’apprécie          612
*HILARANT*

Un 5 étoiles bien mérité pour le 40ème opus du Gaulois moustachu !
Fabcaro et Didier Conrad ont si bien dépoussiéré notre Astérix qu'il lui ont rendu son lustre d'antan.
On retrouve les lectures à plusieurs niveaux qui font que l'enfant va trouver son compte, et l'adulte encore plus. Fabcaro s'est laché et c'est très bien !

Allez je vous résume brièvement l'histoire !

L'iris blanc c'est le positivisme. Vicévertus, médecin dans l'armée de César teste cette nouvelle approche sur les légionnaires... et sur tout ce qui passe.
Les soldats se prennent des baffes avec philosophie, les sangliers viennent se touiller dans les jambes d'Obelix, les pirates sont tout amour.
Dans le village gaulois, ça fonctionne aussi, les poissons deviennent frais et Bonnemine décide de quitter son chef de mari pour prendre l'air de cette relation maritale qui lui pèse et file à Lutèce avec le gourou. Oh elle compte bien revenir auprès de Cochonnet... mais Vicévertus, Romain avant tout, compte en faire un cadeau pour Jules. Va-t-il réussir ?

Ca je ne vous le dirai pas, mais en tout cas, vous vous devez le lire ! C'est une magnifique plongée dans notre enfance et du tout grand cru !
Critique du feelgood et des Parisiens, la SNCF en prend pour son grade, superbe exposition d'art moderne et concert monumental d'Assurancetourix... Vous allez vous régaler !
Commenter  J’apprécie          606
César s'interroge une fois encore sur la façon de venir à bout de l'irréductible village gaulois lorsque le médecin-chef de ses armées, Vicévertus, lui propose d'utiliser la philosophie de l'iris blanc, à base de pensée positive. César accepte de l'envoyer expérimenter sa solution sur place. ● Si l'on est content de retrouver les personnages mythiques de Goscinny et d'Uderzo, on ne peut que constater la faiblesse du scénario, qui bifurque en cours de route sur l'enlèvement de Bonemine, et ne fait que recycler les albums le Devin et La Zizanie, en moins bien. ● Les jeux de mots ne sont pas formidables non plus, pour la plupart. ● La satire de la pensée positive et des bobos parisiens est assez amusante, certes, mais ne suffit pas à faire un album qui manque de charpente. L'attaque contre la nouvelle cuisine aurait été d'actualité dans les années 70… ● Si les dessins de Didier Conrad sont toujours très bien, je trouve que Jean-Yves Ferri faisait bien mieux que Fabcaro pour le scénario et les dialogues. Une déception.
Commenter  J’apprécie          564





Lecteurs (2917) Voir plus



Quiz Voir plus

Zaï Zaï Zaï Zaï, la BD, le Film, La Chanson...

Pour quelle raison Fabrice s'est il mis au ban de la société ?

Il a grillé un feu rouge
Il conduisait avec plus de 0,50 g
Il a oublié sa carte de fidélité
Il a volé des fraises Tagada au LIDL
Il a voulu payer ses courses en liquide

10 questions
40 lecteurs ont répondu
Thème : Zaï zaï zaï zaï de FabcaroCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..